AAPPMA Pourquoi s'investir

Beaucoup d’approximations aussi dans toute cette description, à commencer par l’instance qui donne les autorisations…c’est sur qu’il n’est pas facile de vulgarisé l’organisation de la gestion de l’eau en France. mais à plusieurs on devrai y arriver :wink:

Puisqu’apparemment il faut se présenter:

En tant que vice-président d’un syndicat mixte et président d’une AAPPMA qui a conduit trois chantiers d’aménagement piscicole par diversification des habitats (un initié par l’AAPPMA financé et porter par l’AAPPMA avec aide technique et financière de la fédé notamment pour le montage du dossier réglementaire. Un initié par l’AAPMA, réalisé par l’AAPPMA financé à 100% par l’APRR dans le cas d’une compensation demander a l’APRR pour des travaux d’élargissements dossier d’autorisation déposé et traité par l’APRR, et un troisième initié par l’AAPPMA porté par la fédé (trésorerie de l’AAPPMA trop faible pour avancer les finances des travaux avant la réception des subventions), sans compter tous les travaux plus limités ne nécessitant pas de demande d’autorisation…

[quote=« Fonzy, post:37, topic:5980 »]
Pour réaliser des travaux…[/quote]

En aucun cas les syndicats mixtes ne donnent les autorisations (ça ne sera donc pas plus les epci ou les épages ) , en aucun cas ceux-ci sont les seuls à avoir le droit de faire ou de décider des travaux, ils sont souvent le bras qui s’occupe de ça, mais c’est faute de trouver d’autres acteurs pour s’en occuper (puisque l’agence n’a pas de bras opérationnel) , et pour monter et déposer les dossiers d’autorisation de déclaration à la DDT(qui sont effectivement compliqué et c’est surtout là que les techniciens opèrent).

Concernant les changements induits par la loi NOTRe , les communes avaient la compétence, et d’autres organismes tels que les fédés avaient déjà l’autorisation de conduire des travaux dans le respect de la loi, avec le transfert de cette compétence aux EPCI à fiscalité propre, pour moi rien de changé de ce côté.

Dans beaucoup de départements, les fédé et pourquoi pas les AAPPMA montent des projets de réhabilitations ils peuvent être également financé par l’agence et collectivité locale même si l’agence a des critères de plus en plus étroits. De plus les travaux initiés conduit ou même simplement soutenu par les collectivités piscicoles sont en plus éligibles aux subventions de la FNPF qui sont loin d’être négligeable.
Je ne sais pas ce qu’il se passe dans les autres bassins mais les relations entre fédé AAPPMA et porteurs du contrat de bassin sont beaucoup plus étroit qu’il n’y parait, lors ce que les fédé se sont pourvu d’un pôle technique correcte ce pôle technique est souvent utilisé pour le coté piscicole, macro invertébrés et sur le caractère habitationnel du tronçon, étude avant travaux et suivit des résultats, mais également conseil sur la nature des travaux à réaliser. Et je le répète, les fédé sont habilitée à réaliser des travaux et sont également poussée par les agences à le faire, pour peu qu’elle se soit dotée d’un pôle technique suffisant (encore une bonne raison pour se faire élire dans les AAPPMA puis dans les FEDE, pour initier des changements dans la politique fédérale si celle si ne s’est pas donné les moyens d’un pôle technique ambitieux……)

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Je pense sincèrement que les poles techniques sont capables de fonctionner d’une manière autonome sans besoin des élus pour tout ce qui concerne les aspects environementaux. Je connais beaucoup, beaucoup de salariés des FD : dans la grande majorité des cas les élus sont bien davantage des freins ou neutre que des moteurs. Les gens comme toi sont des exceptions Alain, je le regrette, mais un moment il faut voir la réalité tel quel est. A court terme, de nombreux poles techniques sont amenés a évoluer vers des structures autonomes proches de bureau d’études, complètement professionalisée et apte a mener les opérations que tu décris dans ton message (ce qu’a fait la FD12 par exemple). On aura toujours besoin d’élu compétents et éclairés mais un moment il faut accepter l’idée que la technicité et la complexité des enjeux et des projets a monter n’est plus dans les cordes de 99,9% des élus : la bonne volonté est nécessaire mais plus suffisante.

A+
J

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de ce coté la , je te rejoint…

Le problème c’est que cela n’en prend pas la tournure, les modification des compétence avec les EPCI les Gros syndicats mixtes ou les EPAGE donnent encore la part belle aux élus dans le décisionnel.

Les élus des collectivités et des EPCI sont encore un frein bien plus important

je dit simplement que pour aller efficacement dans le sens de la reconquête des milieu aquatique, il faut (souvent) mieux être un technicien salarié d’une fédé que d’un EPAGE.

Charge aux fédé de s’imposer comme partenaire privilégié des agences, de monter des projets faisant appelle également aux finances des collectivités de s’engager FNPF en tête dans cette amélioration de nos rivière qui était jolie sur le papier mais qui n’avance pas.

On sait pour la plupart ce que feront les EPCI de cette compétence, si quelques élus des collectivité piscicoles se mobilise, ça ne changera pas la face du monde mais localement ça peut accélérer les choses, on n’arrivera pas à mobiliser en insistant lourdement sur les difficultés que représente cette tache ou en minimisant les résultats obtenus par les bénévoles qui on essayé par ci par la.

Plus on aura d’élu dans les AAPPMA sensibilisé à la fragilité des milieux aquatiques et informé des rouages des instances chargée de les gérer, plus les chances d’arriver par ci par la a des résultats sera importants, peut importe qui pourras s’approprier ces résultats.

Malgré les usines à gaz mise en place, la réussite à long terme de cette reconquête des milieux sera une histoire d’homme !
Le jeune passionné qui entrera dans deux ans dans un bureau d’AAPPMA pourras finir présidents de fédé comme finir élu d’EPCI dans un EPAGE, ou président d’une agence de l’eau ou simple bénévole près a prêter ses bras, a prêter sont engagement militant ou tout simplement sa bonne volonté ! l’éventail des possibilités est large, et faire mieux que ce que l’on a déjà fait ne sera pas si dur…
L’engagement dans les AAPPMA est important, on à besoin de jeune…

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Mon but ici n’était pas de réaliser un exposé détaillé sur le fonctionnement de tout ceci mais d’essayer de le résumé de la meilleure façon possible. Rentrer dans des détails compliqués perdrait plus qu’autre chose des personnes “non initiés” et n’aurait d’ailleurs aucun intérêt . Comme vous le dites vous même, c’est assez complex à expliquer et à comprendre. J’ai eu à assimiler tout ceci et le sais très bien.

Le fait de se présenter lorsque l’on souhaite apporter des éléments à une discussion sert juste à démontrer que les informations ne sortent pas du chapeau, et qu’il y une once de légitimité au discours. Lorsque quelqu’un m’explique quelque chose, je veux savoir s’il parle en connaissance de cause ou si ce n’est que l’interprétation et la vision d’une personne ne méprisant pas du tout le sujet.
Nul besoin de condescendance.

S’il n’y a pas de structure porteuse de la compétence de gestion du milieu aquatique sur un territoire (territoire orphelin), et que des travaux d’entretien ou de réhabilitation doivent être réalisés, celle-ci est forcément déléguée par défaut aux seules structures ayant des compétences, à savoir la fédération de pêche et l’aappma concernées. S’il n’y a pas le choix faut bien que les travaux se fassent.
Mais, ce que je voulais expliquer dans mon post précédent, c’est que les syndicats/eptb sont désormais définis par l’état comme les structures compétentes pour la gestion des milieux aquatiques et risque inondation (ultérieurement à la définition du rôle des fédérations et aappma). Ceci afin de correspondre aux objectifs des SDAGE portés par les agences de l’eau: à savoir une gestion plus cohérente qu’auparavant, à l’echelle d’un bassin versant. A cette échelle, c’est le SAGE qui entre en oeuvre, et il est exclusivement porté par le groupement de collectivités correspondant au périmètre de ce dernier, et dont l’outil de gestion est le syndicat. En aucun cas un SAGE ne peut être porté par une fédération de pêche ou une aappma. Cela veut donc dire qu’ils supplante la fédération ou les aappma sur ce plan là. Ces dernières restant la référence en ce qui concerne la partie halieutique.
Sur certains territoires, des SAGE ont été mis en place de façons obligatoire car en amont, les états des lieux réalisés dans le cadre des SDAGE a démontré d’importantes dégradations nécessitant un programme de gestion et d’aménagement (SAGE) avec une obligation de résultat.
Ailleurs, les SAGE étaient une volonté des collectivités locales.
Voila ce dit le code de l’environnement sur la fonction des aappma:
Les associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique contribuent à la surveillance de la pêche, exploitent les droits de pêche qu’elles détiennent, participent à la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques et effectuent des opérations de gestion piscicole.” article L.434-3 du Code de l’Environnement.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’elles sont aides participative à la gestion des milieux aquatiques et non pas gestionnaire. Elle sont uniquement gestionnaire dans le cadre précis piscicole (les poissons).
Il y a 30 ans, la gestion était pensée, centrée et individualisé sur le linéaire de cours d’eau correspondant au territoire de chaque aappma. Et seule les structure officiels de la pêche en était le garant. Mais depuis une vingtaine d’années, la gestion des masses d’eau en France a beaucoup évolué. Et de ce fait, les outils et structure de gestion l’ont aussi. Aujourd’hui, nous sommes dans une gestion à l’échelle de bassin versant. Ce qui n’englobe pas uniquement les cours d’eaux mais la totalité de l’environnement et de l’activité autour (zones agricoles, industrielles, urbanisées, les forets, les prairies, zones naturelles protégées…). Cela demande des connaissances bien plus larges qu’halieutique et piscicole.

De toute façon, je le répète, depuis le 1 janvier 2018, avec l’entrée en vigueur de la GEMAPI, la gestion des milieux aquatique et la prévention inondation est IMPOSEE aux collectivité. C’est une obligation, encore mal connue de ces dernières, mais c’est un fait. Ce n’est donc pas du tout les associations ou fédérations qui en sont le maitre d’oeuvre, mais bien les collectivités. Avec les responsabilités qui vont avec.

Concernant les autorisations ou les déclarations, je n’ai jamais écrit que ce sont les syndicats, et donc les collectivités qui les délivrent. Je sais pertinemment que est le rôle de la DDT (concernant entre autres les DIG, dérogations). C’est le béaba du métier.

Je rajouterai que le fait que des aappma réalisent des travaux sur des cours d’eau (parfois avec de pseudo autorisations), n’est pas du tout une preuve de leur légitimité à le faire. J’ai à ma connaissance plusieurs cas de travaux assez importants, réalisés par des associations de pêche qui pensaient être tout à fait dans leur droit mais qui ont rapidement compris que ce n’est pas comme cela que ça fonctionne lorsqu’ils ont eu une mise demeure de reprendre leurs réalisations, si ce n’étaient pas des sanctions financières. Et c’est aussi le cas de certaines fédération départementales. Pour avoir été en contact avec pas mal d’acteurs du monde environnemental, je peux vous dire que l’on m’a raconté un bon nombre de récits d’incompétence, parfois tout juste croyables, au sujet d’instances de différents types, même celles que l’on pourrait croire des plus sérieuses.

J’ai réalisé un plan de gestion sur un grand ouvrage hydraulique réalisé par APRR en marge de la construction d’une autoroute. Pour cela, il fallu que je prenne connaissance des conditions de conception du projet ainsi que de son entretien. Je me suis rendu compte que malgré sa taille imposante, son emplacement en bord d’autoroute et son utilisation en tant que base de loisir nautique et halieutique, que cet ouvrage n’était absolument pas autorisé (c’est à dire inconnu) et donc pas classé au près de la DDT. De ce fait, aucun moyen de connaitre exactement la population et les infrastructures exposées en cas d’avarie. Par la suite, le tout à été laissé à la charge d’un SIVU créé à la hâte, n’ayant aucune compétence pour la gestion de ce type d’ouvrage. De plus, les visites techniques normalement prévues et obligatoires afin de vérifier le bon état de fonctionnement de l’ouvrage, qui, comme prévu par avenant, restait à la charge de APRR, n’ont jamais été réalisées. Entrainant l’installation d’une végétation, notamment arborescente dangereuse avec une possibilité d’endommagement par endroit. Alors je doute fort de la rigueur de APPR lors de l’élaboration de dossier de demande d’autorisation, et tout autre dossier similaire.
En tant que président d’une AAPPMA et vice président d’un syndicat mixte, je ne vous apprendrais pas qu’il est monnaie courante de contourner les lois lorsque des intérêts financiers importants rentrent en compte. Nous en avons là un bel exemple. Il faut bien garder à l’esprit que tout cela est politisé.

L’intitulé “Technicien de rivière” est en fait un terme générique employé pour définir bon nombres de poste aux intitulés différents selon la mission inféodée au contrat de travail (chargé de mission GEMAPI, chargé de mission eau, technicien hydrobiologiste… ).
Le rôle du technicien ne se limite pas à remplir des dossiers de demande d’autorisation. Fort heureusement. C’est plus que réducteur, c’est faux, et quelque peu insultant. Mais il s’agit bien de réaliser des plans de gestion, de réaliser des états des lieux, de porter un sage, de dialoguer avec les acteurs, trouver des financements… Je connais tout de même les fonctions qu’impliquent ma formation et mon travail.

Pour finir, il faut des personnes investies et volontaires au sein des aappma afin de faire le lien entre pêcheur et pouvoir publique, d’assurer a la police de la pêche, d’apporter une aide à la gestion du milieu et même parfois se substituer, dans la limite du légal, à d’autres structures gestionnaire lorsque cela peut arranger.

Merci @Fonzy pour ces précisions circonstanciées. Depuis 2014 on sait ce qui va se passer avec la Gemapi. Mais peu de FD de pêche l’ont encore intégré.

Comme toujours, il y a l’impôt qui va bien avec.

Fred

En aucun cas j’ai essayer d’enlever quoi que se soit aux salariés, techniciens, ingénieur, ou tout autres fonctions, si je l’ai fait c’est indépendamment de ma volonté …

je passerai complètement le paragraphe sur le SAGE qui n’as strictement rien avoir avec tout ça ! le SAGE est une couche législative, qui n’est en plus pas du tout visé par la réorganisation NOTRe et ou la fédération siège belle et bien (CLE).

Pour @fly.only et @Fonzy
Encore une fois ce n’est pas parce que les EPCI sont obligée de prendre cette compétence que plus personne d’autre n’as le droit de faire des travaux !
Premier exemple évident et qui concerne la majorité des cours d’eau français qui nous concerne les cours d’eau privé ! bien sur que le propriétaire des berges peut toujours être maitre d’œuvre de travaux dans le respect des règles et des loi, notamment les propriétaire d’ouvrage, c’est bien a eux en premier lieu que l’état s’adresse pour leur demander de mettre en règle leur ouvrage ? même si parallèlement l’état leur indique les partenaires pouvant les aider sur cette mise en rêgle .
En résumé j’aimerai voir un seul article de loi indiquant qu’il sera plus compliqué pour les fédés ou les AAPPMA de réalisé des travaux de réhabilitation des milieux aquatiques !

en aucun cas j’ai incité qui que ce soit a effectuer des travaux sans demande d’autorisation et si il faut ressortir les autorisation et les dossier de demande d’autorisation accordé pour les travaux effectué par notre AAPPMA ils sont a ta disposition :wink:

ça devrait faire bondir quelques un ! y’en a quand même bien ici des personnes présent dans les bureau de fédé et qui peuvent attesté qu’il n’y a aucunement besoin que le basin soit orphelin d’autres structures porteuses pour qu’elle porte des travaux !!

J’m’y collerai avec des exemples si c’est nécessaire…

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Il y a,une nuance dans tout cela. Il y en a d’ailleurs beaucoup dans ce domaines, et c’est bien pour cela qu’il y a temps d’incompréhensions.
Ce n’est pas que les fédérations ou aappma n’ont pas le droit de réaliser des travaux, mais que pour imager, si l’on devait hiérarchiser le degrés de compétence (la compétence gestion des masse d’eau et prevention du risque inondation) ce sont les syndicats, qui sont gestionnaires du bassin versant dans sa globalité. Puis ensuite (dessous dans l’organigramme que l’on imagine) en détail: la gestion piscicole par les aappma et fédé, la chasse par les acca et fédérations, le patrimoine naturel par le CEN frapna, les zones agricoles par les syndicats agricoles etc… Mais c’est bien le syndicat qui reste en quelque sorte le maître de cérémonie ou l’orchestre (article l211-7 du code de l’environnement https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=056A0C223EA908B272DA914C3E12106F.tplgfr23s_3?idSectionTA=LEGISCTA000006159220&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20100713 ). Cherchez bien. Lorsqu’il a un SAGE (qui est piloté par la CLE qui se compose des différents acteurs présents sur le territoire concerné, des collectivités locales concernées et des pouvoirs publics) mis en place sur un territoire (50% du territoire français), un syndicat de rivière, quelque soit sa forme juridique, est présent. Et je le rappel, la fonction du SAGE est la gestion de toutes les masses d’eau d’un bassin versant, en considérant et en passant par la gestion de tout ce qui le compose et qui impact ces masses. (activités, occupation des sols, espaces naturels, utilisation des ressources, assainissement…).
Concrètement, le syndicat, porteur du SAGE, regroupe tout ses acteurs pour mettre en place une gestion cohérente (en accord avec le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable) et qui tente de satisfaire tout le monde (ce dernier point est purement théorique!:grin:). Et pour ce faire il dispose d’outils tel que les contrats de milieux, contrats de bassins, CRE…(cela varie en fonction de l’agence de l’eau concernée). C’est lui qui chapote tout ceci. Et si l’un des acteurs entreprend de réaliser des travaux sur son territoire, c’est obligatoirement en concertation et en accord avec le syndicat, et le lois bien sûre, celui-ci étant garant du respect des orientations du SAGE. Ce dernier a donc tout avoir justement.
En revanche, puisque la création des syndicats est antérieur à la DCE et donc aux SAGE, il y a des syndicats de rivière sur des territoires où aucun SAGE n’a été défini.
Il y a 20 ou 30 ans, les seuls gestionnaire des cours d’eau était effectivement les aappma et fédérations de pêche. Mais depuis les années 2000, un virage s’est amorcé et les considérations en termes de territoire, d’outils et de structure ont bien évolué. La loi sur l’eau de 2006 impose d’établir des périmètres correspondants aux bassins versants ou groupements de bassins et d’y établir un SAGE (porté obligatoirement par un syndicat via la CLE) qui déterminera les objectifs et orientations afin d’atteindre un bon état écologique à des actes butoirs ( article L212-1 du code de l’environnement: https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006833007&idSectionTA=LEGISCTA000006176448&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20100713 ). La France a pris la voie d’une gestion plus organisée. Le problème est que, par manque d’information ou par déni, beaucoup d’associations, entre autres, sont restées sur le même fonctionnement, étant en total anachronisme et parfois hors des clous.

Et je suis navré, mais on appel bien les territoires non gérées par un syndicat, et ce même si il y a un aappma, des zones orphelines. Cela car aucun état des lieux à l’échelle d’un bassin versant et avec les orientations actuelles de la loi sur l’eau faisant suite à la DCE de 2000, n’y a était réalisé.
Tout ceci est assez récent, et je peux comprendre que beaucoup de structures soit perdues ou simplement non informées.
Un lien pour en savoir plus sur les relations entre le SAGE, les syndicats et la gestion: Qu'est-ce qu'un SAGE ? | Gest'eau

J’en suis bien navré aussi…

Nous voila informé…

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Bon, d’un côté c’est rassurant que l’ensemble de la société s’occupe de ses masses d’eau au travers de ces nouvelles modalités de gestion. Celà implique plus de monde, le bassin est le bon niveau d’intervention, il peut se dégager un nouveau niveau de cohérence des actions…

Dans les faits, la dilution de la voix des pêcheurs, souvent rares acteurs à être sur le terrain est préoccupante dans cette société gouvernée par les lobbies. Et pour avoir fait partie d’un comité de bassin, on se rend compte que dans ces structures où un peu tout le monde est représenté, les décisions importantes sont prises par les groupes de pression les plus fournis. Même en s’unissant avec les représentants des associations environnementalistes, les chasseurs, les consommateurs, il est rare d’avoir assez de voix pour emporter une décision contraires aux intérêts des agriculteurs oú des industriels. Alors s’ils s’unissent, c’est plié.

Fred

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Et si tu rajoutes parfois les animosités et égos dont pourraient faire montre certains…

EPCI, EPAGE, EPTB

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Juste une remarque sur la GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Protection contre les Inondations): Les communes et EPCI n’avaient jusqu’à la loi Notre aucune compétence “obligatoire” en la matière. Effectivement, depuis le 1-01-18, l’Etat qui n’assume de fait plus grand chose dans ce pays, a refilé la “patate chaude” aux communautés en leur permettant d’instituer avant le 15-02-18 une fiscalité spécifique que tout le monde s’empresse de mettre en œuvre dans l’urgence sans trop savoir le niveau de dépenses auquel elles sont désormais exposées au titre de cette compétence. Surtout, qu’elles n’aient pas le temps de trop réfléchir.
Un beau tour de passe-passe savamment précédé d’une communication soutenue sur le prétendu train de vie trop élevé des collectivités locales dont certaines (pas toutes, c’est vrai), comme d’ailleurs certaines AAPPMA, sont pourtant bien gérées depuis longtemps. Bel exemple d’orchestration politique réussie/ratée…

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Alaingaudiau on a pas dit que ton aappma était pas une bonne aappma, on dit juste que hélas ce genre d’aapma est plutôt un cas d’espèce par rapport à l’ensemble des assoc françaises. J’en connais d’autres et c’est tant mieux, mais c’est rare.

c’est bien le but initial de ce post, motiver les troupes…

Plus il y auras de bénévole motivé, engagé, conscient de la faiblesse de leur pouvoir mais également conscient de l’utilité de leur actions, plus les chances de faire entendre nos voix sera importante.
Personnellement je ne me satisfait pas de la plainte du pêcheur, qui dit qu’il savait, qu’il avait prévenu, que ce n’est pas notre faute…

Et puisque sur le sujet de la reconquête des milieux il semble très difficile de faire comprendre que de belle chose sont possible, parlons donc ici :
de gestion des populations piscicoles,
de promotion de la pêche auprès des jeunes
des possibilités permettant d’allier halieutisme et protection des milieux…

parlons donc de tous ce qui pourrais motiver les jeunes a s’investir dans nos AAPPMA

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Le rôle des pêcheurs sera justement de se faire entendre dans ce genre d’instances. Mais ce n’est pas parce que tu auras plus de monde dans les AAPPMA que tu auras plus de représentants dans ces instances désormais capitales ni que la collectivité piscicole seta mieux représentée si c’est un octogénaire aussi indéboulonable dans sa FD que passif qui nous représente.

Car je pense que c’est le bon côté des choses, il risque avec ce nouvel impôt y avoir de nouveaux moyens pour faire des choses intéressantes dans les bassins. Mais si le représentant des pêcheurs ne fait pas la maille et se contente de porter un discours corporatiste d’un autre monde, il n’obtiendra pas grand chose pour les milieux.

Pour moi, les remparts les plus efficaces pour la cause des rivières ne sont pas les pêcheurs mais 1) les lois européennes 2) les agences qui veillent au grain pour défendre les milieux dans les limites de ce qu’elles peuvent faire 3) les eptb dont certains prennent au sérieux leur mission de protection des milieux aquatiques.

Il est fort probable que ce soient ces derniers qui héritent dans certains cas du bébé. Ce n’est pas plus mal.

Mais il y a bien longtemps que les pêcheurs ne sont qu’une infime partie des gestionnaires du milieu. Pour garder la paix, on leur laisse encore la gestion piscicole. Mais je ne sais même pas si ça ne serait pas mieux géré par les eptb dans ce domaine.

Donc, les AAPPMA pour faire la promotion de la pêche oui ; pour sauver les rivières je dirai de moins en moins sauf à être excellent, bien intégré et influent au sein des nouvelles structures qui héritent des nouvelles compétences. Mais des élus de FD compétents capables de grenouiller dans ces milieux, je n’en connais pas beaucoup.

Fred

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Pas forcément plus, mais les bons !
Coté représentation y’a aussi la solution, pour des élus conscients de leurs limites soit de s’y faire représenter par les salariés du pôle technique quand il n’y a pas de vote important soit de s’y faire accompagner ou briefer, s’entouré d’éléments compétent fait partit des fonctions évidente d’un élu.
Il faut bien comprendre que les salarié aussi compétents qu’ils soit n’ont pas les mêmes enjeux à défendre lorsqu’ils sont salariés d’une EPCI, d’un syndicat, de l’agence, d’une fédé, ou d’une association de défense de l’environnement. Mettre à la tête de nos AAPPMA puis de nos fédé des personnes conscient de ces enjeux et un minimum politique au sens propre du terme est encore temps.

Quoi que l’on en dise les freins actuel sont plutôt politico-culturel que financier, lorsque les freins sont effectivement financier, il sont plus en rapport au finance que les actions à mètre en place feront perdre à certain tiers qu’un réel manque d’argent pour mètre en œuvre ces actions…
De plus lorsque la taxe sera levée se sera plus pour la nouvelle prise en charge de la PI que pour s’occuper sérieusement de la GEMA…

Malheureusement, dans 80% des réunions, les invitations sont nominatives au nom du Président de la FD. Et dans 20%, c’est lui ou son représentant.

Jamais un salarié de FD ne sera invité à voter pour prendre une décision politique.

Le pouvoir est au main des élus, pas des salariés dans les FD (même si dans certains cas, ils ont beaucoup de pouvoir).

Donc, si un jeune compétent veut compter et représenter les pêcheurs, il faut qu’il devienne… président de sa FD. Allez, il rentre dans l’AAPPMA à 20 ans, il fait deux mandats au CA de son AAPPMA avant de devenir administrateur fédéral. Il a 30 ans c’est beau.

Il y a 9 chance sur 10 qu’il soit dans sa période boulot à fond, maison à construire, gosses en bas âge. Il va aux réunions du conseil d’administration mais il n’est pas dispo pour prendre des responsabilités, aller à 5 réunions par semaine en différents points des nouvelles régions.

Au final, ce n’est que lorsqu’il sera à la retraite qu’il pourra accéder à la fonction. Cela sera son 7 ème mandat fédéral. Il y a toutes les chances s’il y arrive qu’il soit usé, formaté et pas aussi incisif qu’à 30.

Encore un biais du système.

Fred

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C’est un sujet hyper-clivant et beaucoup trop idéologique. Celà ne peut générer que division et rejet. Ce qui est fédérateur c’est l’éducation et la promotion du loisir, revenir a des choses simples et qui unissent les gens, c’est je crois vraiment ça qui est important pour suciter des vocations…

A+
J