Continuité écologique - Etudes LIFE

Salut,

un peu de lecture scientifique pour ceux qui s’intéressent à la vie de nos cours d’eau et en particulier à la continuité écologique (franchissement, cloisonnement, sédiments, génétique,…)

Bonne lecture au coin du feu
A+
François

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c’était pas bien loin de chez moi mais je n’ai pas pu y participer, sympa d’y voir des têtes connues sur les photos.
Un sujet bien compliqué, qui pourtant paraissait si simple au début ! sur le terrain, ce n’est pas effectivement les problèmes techniques qui sont les plus compliquées à résoudre :wink:

assez bien résumé dans la présenation:

" Le rétablissement de la continuité écologique sur les cours d’eau est désormais un enjeu prégnant de la Directive Cadre Européenne sur l’eau (DCE) et de sa déclinaison dans la loi française. Pour autant, ces nouvelles réglementations sont difficiles à appliquer. Les héritages historiques, paysagers et culturels liés aux ouvrages en sont les raisons principales…"

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Et oui, on est confronté à ça tous les jours, la technique c’est pas le plus compliqué, quoi que…, c’est souvent les usages qui sont durs à concilier.
Pour avoir bossé sur le programme précédent au PNR, la dynamique est bonne sur le secteur

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Apres en avoir vu les 2/3, je reste quand même un peu sur ma faim sur les résultats concrets de ces opérations sur la base de mesures quantifiables :face_with_raised_eyebrow:.
C’était davantage interressant sur les aspects patrimoniaux des sites et comment concilier le tout…

A+
J

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Pour y avoir assisté, et si on s’interesse à l’intervention de M. Blanchet sur la diversité génétique (repris dans la synthèse des interventions), l’impact des ouvrages transversaux est, lui, sans appel sur la viabilité à long terme des populations (reduction des flux de gènes)… :frowning:

La présentation de Simon montre juste qu’il y a un peu moins de variabilité génétique sur le Viaur que sur le Célé chez certaines espèces (pas toutes). Je ne vois rien dans ce travail qui prouve que celà affecte la viabilité a long terme des poissons. D’ailleurs dans le Viaur les densités de cyprinidés sont beaucoup plus forte que sur le Célé (table 1 de Blanchet et al. Evolutionary Applications, 2010 : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1752-4571.2009.00110.x/full).
Faut quand même avoir a l’esprit que si la montaison est impossible, l’entrainement par l’aval est tres souvent possible ce qui tend a amortir l’effet de la fragmentation sur les BV (+ role des affluents).

A+
J

Tout est sur le ’ un peu moins’… si la diversité génétique est altérée, par un cloisonnement par exemple, c’est la résilience du peuplement qui est affectée. Et puis, une fois que les individus ont dévalé, qu’est ce qui assure le maintien des peuplements amonts?

Pour en revenir à la thématique des ouvrages, il est clair que les défenseurs du patrimoine (et des moulins…) ont réussi à mettre le doute dans la tête des gens, et notamment les politiques sur le bien fondé du maintien de la continuité écologique et ca c’est fort !.. preuve en est qu’ils ont réussi à débaucher des ex scientifiques pour expliquer en haut lieu les ‘méfaits’ de ces travaux bref, du lobbying sur fond de désinformation. On croit rêver, à les écouter, les barrages étaient là avant les rivières…

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