Debit idéal d'un secteur pour la PALM

Salut @ tous,
A votre connaissance, existe-t-il un moyen de connaitre le niveau idéal d’un secteur ?
En effet, Vigicrue donne le niveau à un instant T, mais comment savoir si ce niveau est satisfaisant, voir idéal, pour une sortie PALM ?
Il serait intéressant de connaitre ce type d’info, afin de ne pas effectuer de nombreux kilomètres,pour finalement s’apercevoir que la rivière est impraticable …
Merci pour vos réponses.

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çà m’est arrivé l’année dernière, 300km pour trouver des rivieres qui débordent de partout, pourtant en decrue je pensais que çà allait passer mais non, c’était impraticable, heureusement il y avait un réservoir dans le coin. La decrue prend plus de temps.
La seule chose que je vois, c’est un contact sur place qui pourra confirmer si cela est praticable ou non. Ou eventuellement passer un coup de téléphone à l’APPMA qui gère le coin qqes jours avant de partir.
Quand on va regulierement dans une region, on peut prendre des points de repere, on observe que le niveau est haut mais pechable , hop va sur vigiecrue et on se le note dans un coin.
Attention aussi aux episodes cevenols, en 1 nuit les rivieres peuvent etre impraticables !

Un moyen simple est de regarder sur la station le débit moyen d’étiage (generalement en aout) et le module, qui est le débit moyen annuel. Sur beaucoup de rivière, les débits les plus péchants se situe entre ce débit d’étiage moyen et le module. En dessous, y aura pas d’eau, au dessus ca risque de pousser trop fort.
L’idéal étant bien sur d’avoir ses propres repères, et a quel gamme de débit tels spots sera péchant.

A+
J

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Bonsoir , a mon avis le plus sur est un contact sur place , regarder souvent la météo du coin et malgré cela , toutes les années je fais beaucoup de km pour rien , la connaissance de la région est importante pour avoir une porte de sortie ( lac , torrent …) mais c’est cela aussi la pêche, finalement le choix de la mouche ou de la technique est plus facile:relaxed:

Et puis sur une même rivière, là ça pêche facile à 100 m3/s et 2 km plus loin à 30 m3/s ça envoie bien trop…
La BRA est un bon exemple à cet égard .

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Un autre exemple est la Neste en dessous de Sarrancolin ou tu peux encore pécher arriver à pécher certain poste (1.70 à Arreau) alors qu’en plein été à 1.80 c’est l’étiage. Tout simplement parce que le débit d’eau prélevé par le canal est pas le même.

Le mieux est l’appel à un pécheur du coin quant tu en connais un sinon de ce noter les niveaux.

Et l’idée de créer une base de donnée participative “Gobages” serait vraiment stupide ?
Histoire que chacun puisse donner ces informations sur les cours d’eau de son secteur …min/max et debit idéal sur un simple tableau excel partagé.

Il me semble qu’un travail similaire avait été fait sur le forum, pour le poids des billes tungstènes par fournisseurs.

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Salut,
John78 à donné un moyen simple. Après, faire une base de données en donnant le niveau idéal de sa / ses rivières faut pas trop rêver… Et pourquoi pas les modèles de mouches idéaux ? Je comprends que faire des bornes pour voir la rivière dans le pré en arrivant est frustrant, mais quand je prévois un déplacement je regarde la météo plusieurs jours avant, je corrèle avec les courbes de niveau, et surtout fais appel à ma connaissance de la rivière et de son bv.
On ne peut pas voyager de chez soi jusqu’au spot dans un tunnel… Il faut lever les yeux, arpenter, longer, et essayer de comprendre comment ça fonctionne, venir plusieurs fois… Demander la rivière sur un plateau ça ne marche pas (pour moi du moins).
A+

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Faites vous des connaissances dans le coin , partagez avec ceux qui le voudront bien et vous éviterez de faire des kms :wink:
Je vais faire mon vieux con … Nous n’avions pas internet :disappointed_relieved:

Evidemment qu’un tel tableau serait bien pratique, mais …

Etant encore débutant, je découvre petit à petit les rivières que je pêche le plus souvent, que ce soit celles proches de chez moi ou celles pour lesquelles je dois faire plusieurs heures de route. Alors parfois, souvent, je me casse les dents, mais de moins en moins, et j’en tire satisfaction.

Parce que ça ne tombe pas tout cuit, c’est le fruit d’observations, d’heures passées au bord de l’eau, de renseignements glanés au fil des rencontres, et c 'est ça que j’aime aussi dans cette pêche.

Je commence à comprendre que telle rivière est plus tardive que sa voisine à quelques kilomètres, que les poissons d’une autre monteront volontiers sur les MdM alors que ailleurs elles se feront picorer par les hirondelles et les bergeronnettes avant d’avoir eu le temps de se faire délicatement aspirer. Ou encore que ce n’est pas la peine de faire le déplacement à tant de débit sur telle station de mesure, ou que la pluie de printemps fera sortir les poissons par une journée chaude, alors que si il fait froid il sera plus sage d’aller ailleurs.

Mais je commence aussi à comprendre que toutes ces réflexions peuvent se révéler complètement fausses, et que malgré le fait que plusieurs mauvaises conditions soient réunies, ce sera ce jour là et pas un autre que les grosses truites sortiront, alors que avec des conditions différentes plus de poissons auraient eu le nez dehors mais les grosses seraient restées à la maison…

Alors parfois, contre vents et marées (ou tableaux excels et réflexions, au choix), j’y vais quand même, même avec plus d’une heure de route, parce que dans tous les cas ça me fera du bien d’être à la rivière, et que, on ne sait jamais … :wink:

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Perso, vivant au bord des rivières et connaissant les niveaux parfait pour accéder aux bons postes, je suis de plus en plus surpris par le fait qu’il ne faut pas s’y fier trop !

Les niveaux sont souvent parfait pour le pêcheur mais les poissons n’ont pas forcement les même préférences !
Oui on péchera mieux avec un niveau ni fort ni faible et donc on augmente un peu plus nos chances de capture mais j’ai fait des pêche de folie en sèche par niveau considéré comme impechable !

Je crois franchement que pour prendre du poisson il faut pêcher ! un point c’est tout… Et pour un même secteur de rivière il y a toujours un petit coin mieux qu’un autre qui évolue selon les niveaux !

IL n’y a pas de niveau parfait donc mais des niveaux qui vont surtout correspondre ou plaire à chaque pêcheur ! Perso moi j’aime les niveaux fort et les niveaux très bas ! deux pêche totalement différentes…

A +

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Pas mieux. Après des année de recherche, j’en suis arrivé à la conclusion que les très gros poissons n’ont pas de poste sur la Dordogne. Il y a des postes à gros poissons mais eux mêmes sont nomades.

Ces truites géantes sont les reines de la rivière. Elles ne craignent rien, vont ou elles veulent, quand elles veulent. À la mouche, même en soie plongeante, on ne peut les croiser que lorsqu’elles sont dans moins de 1,5 m d’eau. Par eau basse, ce n’est quasi jamais possible. Elles sont dans des fosses entre 3 et 8 m de profondeur.

Par contre, elles en sortent par gros débit pour venir chasser dans les courants. Et c’est là qu’il faut intervenir pour avoir une chance de les toucher.

Du coup, j’aime la Dordogne entre 150 et 400 cubes, lorsque les autres pêcheurs regardent couler l’eau.

Mais pour la sèche, je recommande plutôt entre 30 et 50 m3.

Comme quoi le débit idéal dépend de ses objectifs.

Fred

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Il est évident qu’une éclosion importante, même par fort débit, sera toujours bien plus favorable que des débits parfaits mais sans aucune mouche sur l’eau. Le paramètre “débit” est 1 éléments parmi d’autres. Il ne faut donc pas se fier uniquement a ça. Mais quand on ne connait pas une rivière, le paramètre “debit” est souvent le plus difficile a anticiper d’où des questions récurrentes sur les forum.
=> Dire que quelque soit le débit y a toujours de quoi pécher, sur le fond, se n’est pas complètement faux mais c’est envoyé direct la personne qui découvre au casse pipe. La Dordogne a partir de 200cube en bas, faut quand même être solide sur les appuis :football: pour tenir au fond…

A+
J

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Il est toujours en cours !! il faut continuer!

Pour en revenir au sujet, je suis plutot d’accord avec Fred et Libellule. Et j’ajouterai que c’est lorsque les conditions ne nous semblent pas bonnes que l’on progresse car on cherche a s’en sortir tout de meme en essayant d’autres choses que l’on aurait pas essaye avec des niveaux parfaits ou autre. C’est dans ces moment la qu’on est surpris parfois.

A+

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Pas mieux que ce qu’à dit Fred . Enfin du moins de ma courte expérience le plus gros poisson que j’ai observé sur la Vienne c’était cette année, avec un débit bien supérieur à celui par lequel on pêche ce spot habituellement.
Et comme l’a déjà dit Stef, c’est dans ces conditions, et d’autant plus devant le spectacle d’un gros poisson se nourrissant en surface, qu’on va vraiment se creuser la tête et apprendre plus que d’accoutumé pour essayer de séduire ce poisson trophée. Enfin pour ma part je n’ai fait qu’essayer :joy:

Mon ancienne experience en spinning me fait abonder avec ce qui a été dit plus haut: les grosses truites se trouvent par eaux fortes, souvent lorsqu’elles sont colorée. En dehors de ces conditions, les trouver relève de l’exploit

Cependant dans l’objectif d’eviter de faire des km pour in fine trouver des secteurs impraticables, je me fie a l’application RiverApp, qui a été developpée par et pour des kayakistes. Elle est basée sur Vigicrue (tout au moins en France), et le nombre de spots referencés est incroyable, avec un historique remontant a trois mois pour chaque spot (ce qui te donne en plus une tres bonne idée des tendance (hormis gros evenement climatique - RiverApp | River levels App ). Si tu croises ces infos avec google map (pour voir les bassins versants), et meteo france (pour les previsions de precipitations), tu arrives a avoir une bonne idée de ce qui va se passer à l’endroit ou tu souhaites pecher.

Cela ne te dit pas si le lieux ou tu souhaites aller pecher a un niveau/debit optimal, mais au moins, cela te donne un indication si cela vaut la peine d’y aller ou pas.

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