Fermeture des maisons Guy Plas et Laurent Val?

Ca craint cette histoire un pan du patrimoine qui va mourir . On veut vraiment la mort des travailleurs indépendants.

Et bravo pour votre courage de ne pas céder à la délation , je trouve ce chantage vraiment puant .
Si vous sortez , au moins vous sortirez la tête haute .
Bonne chance pour la suite .

1 « J'aime »

Du coup le magasin ferme aussi ses portes??

Ben ça coule de source non ? :stuck_out_tongue_winking_eye:

Pas forcement … il n’y a pas que des plumes et des mouches en magasin :wink:
http://www.moucheguyplas.com
Donc la question peut se poser quant à savoir si le magasin online va également fermer… :face_with_monocle:

Ben non la principale activité de Vincent est la vente de plumes et de mouches, penses-tu qu’il puisse vivre d’une activité à Brivezac et du matériel standard sur le net ?

Non, mais il devra de toute façon touver un moyen de « survivre » et vu qu’il reste du stock au magasin Guy Plas je ne vois pas pourquoi le fermer au moins en attendant l’épuisement du stock encore autorisé à la vente :blush:


En tant que moucheur je suis de tout coeur avec ses entrepreneurs qui nous fournissent de très bons produits que des imbéciles et l’administration européenne veulent mettre à mal. Ils nous pourrissent déjà dans la vie de tous les jours, qu’ils nous laissent vivre notre passion!!!
Résistons, heureusement il nous reste les élections pour exprimer notre colère.

1 « J'aime »

Bonjour,

Une loi votée en France et appliquée par une administration Française, le rôle de la grande méchante Europe dans tout ça?

Administration particulièrement brutale et cynique d’apres ce que je lis.

Matthieu

La loi sur la biosécurité avait été mise en place surtout pour protéger les filières avicoles et donc les éleveurs eux mêmes.

Un cas de grippe aviaire en France et c’est immédiatement un embargo de certains pays sur nos poulets, notre foie gras et nos confits.

Un cas de grippe aviaire et c’est des milliers voire des millions de volailles euthanasiées sans parler des risques de transmission à l’homme.

Ces mesures ne sont pas spécifiques aux coqs de pêche. Elles concernent tous les élevages et sont impératives pour protéger l’intégralité de la filière. Chez moi, même les tous petits élevages qui gavent 20 canards par semaine ont dû s’y plier après un vide sanitaire forcé de plusieurs mois. Pas le choix.

Fred

2 « J'aime »

Ce qui m’écœure, c’est que je suis persuadé que derrière tout ça il y a forcément du lobbying et de la corruption.

Quand tu veux tuer ton chien, tu l’accuses de la rage.

Car dans ce cas il n’y a pas consommation de viande , juste des plumes pour le montage d’artificielle, alors…

Je te comprend Vincent et suis avec toi de tout coeur !

Fred a bien résumé le truc… La Loi est dure mais c’est la Loi, elle s’applique à tous et est généralement prise pour de bonnes raison… dans ce cas il s’agit de santé publique, c’est pas rien.

Pourquoi la mamie qui gave ses 20 canards devrait la respecter et pas les éleveurs de coqs ??

Du lobbying ?? de qui, personne n’a d’intérêt à faire fermer ce genre de structure; il y a beaucoup d’argent en jeux? et carrément de la corruption lol, vous allez loin quand même.

1 « J'aime »

Je suis assez d’accord avec ça.
Même si je suis vraiment navré de l’issue de cet élevage et triste pour Vincent, à partir du moment où une loi est faite, elle doit être respectée et si on commence à faire des passe-droit, ça devient vite l’anarchie.

1 « J'aime »

Il ne faut effectivement pas voire ça comme une persécution mais comme des mesures de protection collective qui reposent sur des actions individuelles.

C’est comme la vaccination. Tu peux très bien ne pas être vacciné et ne rien risquer si tous les gens autour de toi le sont. Mais dès que la couverture vaccinale passe en dessous de 80%, le risque d’épidémie repart. Il n’y a qu’à voir ce qui c’est passé récemment avec la rougeole. On a baissé la garde et on s’est choppé une belle épidémie.

Pour les élevages, c’est la même chose. Ceux qui ne se protègent pas font courir un risque à tous les autres.

Un cas chez l’élevage de coq X : c’est toutes les volailles de l’élevage qui sont euthanasiées, un périmètre de sécurité de plusieurs kilomètres autour qui sont placés sous surveillance étroite avec inspections vétérinaires, analyses, confinements, interdiction des déplacements, expositions… (et tous les frais que cela engendre pour la collectivité et les privés).

Ce n’est pas un problème à traiter à la légère. Même si on reconnait tous que cela entraîne des frais très importants pour se mettre aux normes.

Fred

1 « J'aime »

Je pense que c’est aussi important de dire que le contexte est particulier.

  • Le gros problème des élevages de poulets ou de canards, même a taille humaine, c’est que la variabilité génétique des individus est quasi-nulle, ces élevages sont constitués de quasi-clone. Dès qu’un virus (ou n’importe quel pathogène !) arrivent la dedans c’est la fête du slip, tout les individus constituant l’élevage périssent et relarguent dans le milieu des quantités industrielles de virus, dont un tas de mutant. Ces crises de la grippe aviaire ont donc surtout mis en lumière les limites des élevages a bas niveau de diversité génétique…

  • Par opposition, ces élevages de coq de peche ont tout interet a maintenir de la diversité génétique pour la production de plume de divers coloris et forme variée, gage de résilience face a des virus comme celui de la grippe aviaire. Il est douteux que ce type d’élevage puisse donc réellement représenter une menace en terme de biosécurité même si évidemment, la loi s’applique a tous, sans passe-droit…

A+
J

2 « J'aime »

Bien sûr John, ce sont des éléments qu’il faudra prendre en considération au moment des négociations avec l’administration tout comme les particularités de l’élevage de coqs, en extérieur pour développer le plumage.

Il n’en demeure pas moins vrai que tous les éleveurs ne sont pas sensibilisés au problème de la grippe aviaire. Certains considèrent ça (à tord ou à raison) comme quelque chose de bénin et ne font pas cas de quelques poules et coqs morts dans des conditions suspectes en pleine épidémie. Plutôt que de faire analyser les dépouilles comme il aurait fallu le faire, ils ont traité ça à l’ancienne (un trou et on enterre). Pour en avoir discuté avec un éleveur cela m’avait paru particulièrement léger et peu professionnel comme démarche.

Malheureusement ou heureusement suivant de quel coté on se place, l’administration les rappelle à leurs obligations. C’est quelque part rassurant.

Fred

Bonjour,

Le ou les règlements communautaires donnent un cadre et il appartient aux Etats membres de les transposer en droit national

C’est là que le bât blesse : moulinés par les ingénieurs du Ministère, puis par des énarques pour la mise en forme administrative, on aboutit à des usines à gaz incompréhensibles par les assujettis comme par les agents publics, même d’excellent niveau, chargés de les appliquer. Avec la dérive possible d’interprétations locales et personnelles pour les cas particuliers. Peut être ici le cas ici …

On aboutit au paradoxe que je comprend mieux les transpositions des espagnols (qui n’est pas ma langue maternelle que je maitrise médiocrement) que je suis allé voir par curiosité, que nos transpositions usines à gaz !

Ne pas oublier que notre devise est : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! » …

à +

2 « J'aime »

C’est clair on peut se retrancher derrière des grands principes , des règlements et des principes de précaution, sauf que je connais par cœur le système administratif à la française et personne ne va venir me vendre du rêve.

J’en ai trop vu dans ma carrière …

JC ton analyse est loin d’être idiote.

Je me fends quand même d’une petite explication :

Si il y a risque sanitaire que l’on éradique l’élevage, je suis d’accord.

Là ce n’est à priori pas le cas, il s’agit juste d’une mise aux normes si j’ai bien compris.

D’accord sur l’injonction, mais pourquoi mettre un embargo sur les stocks de plumes déjà constitués et les commandes passées ?

Faut quand même pas nous prendre pour des saucisses !

1 « J'aime »

Ben parce que c’est une mesure très contraignante. Et visiblement, c’est ce qui pique le plus pour les mis en demeure.

Après 60.000 euros de travaux pour sauver 100.000 dollars de commande, c’est un deal bancale qui vend pas du rêve mais ça a le mérite d’être très clair.

Fred