Le no kill en suisse est interdit

Tu as raison là dessus !! :slight_smile:

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Oui mais comparé à la pêche industrielle nous sommes des marginaux et plutôt isolé, c’est donc une très bonne raison pour venir nous attaquer pour rester poli !!

Oui tres dur a faire appliquer, mais par contre c’est la fin des parcours NK et d’une manière générale de toutes les réglementations qui visent a améliorer la qualité de la peche en réduisant le prelevement des individus les plus gros. Et ça, c’est un mauvais coup. Pour le reste, si celà existe en Suisse, en Allemagne, si certaines régions en Espagne y vont tout droit, la France ne tardera pas a suivre (si se n’est pas l’UE qui s’en mèle). Il n’y a aucune raison d’être optimiste, le sens de l’histoire est hélas clairement contre la pratique du NK. :disappointed_relieved:

A+
J

Tu as peut être raison mais n’est-ce pas aussi parce que les instances piscicoles préfèrent défendre la pêche panier que la pratique du nokill ? tu disais tous unis ! Mais les adeptes du nokill se sentent 'il soutenu par la FNPF les FEDE voir beaucoup d’AAAPPMA ? l’attaque du nokill n’arrange t’il pas aussi les gestionnaires de la pêche ? la montée de la demande de parcours nokill ne fait’il pas aussi peur aux gestionnaire de la pêche que cette menace d’interdiction du nokill en France ?

l’appelle à ne rien lâcher en termes d’ardillon, de pêche au vif sur des parcours ou la consommation du poissons est interdite n’est elle pas un signe fort sur l’envie de faire le maximum pour ne pas laisser le concept nokill s’installer dans les esprit ?

peut être sui’je un peu trop complotiste peut être que je m’interroge à tord ? surement je l’espère…

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John, cela remet toute notre modèle de gestion des espèces protégées en cause car la notion de taille légale de capture est basée sur la remise à l’eau des poissons n’ayant pas atteint la taille légale de conservation par le pêcheur.

Si on interdit de remettre à l’eau le poisson, un gars qui prend une truite de 10 cm devra la garder. Il faudra tout repenser ou ne rien changer auquel cas les parcours NK perdureront.

Les parcours nokill ont été mis en place en raison de la loi du tout ou rien instaurée par la faiblesse des possibilités de réglementation en France. A l’époque, hormis la création d’un nokill, tu ne pouvais pas monter les mailles pour augmenter la qualité de la pêche. Du coup ça c’est fait par quota à 0.

Maintenant, un nokill ça peut se remplacer par un parcours où on prélève mais où la taille est très très élevée et /ou les quotas très bas. C’est pourquoi, il convient de donner encore plus de latitude aux décideurs pour faire des parcours à double taille ou à maille très élevée.

Il manque juste la volonté en France de créer ce type de parcours si ce n’est à la marge pour faire plaisir aux deux ou trois gars qui le réclament à chaque AG.

Fred

Je vois que ce sujet soulève les interrogations…
Je suis du département de l’Aude montagne noire audoise ou il n’y a pas un seul parcours de Nokill, dans l’APPMA de mon lieu de résidence il n’y a pas une seule réserve de pêche . la maille est a 18 cm et le quota 10 par jour et par pécheur, littéralement 10 le matin et si tu t’es pas fait contrôlé 10 l’aprem si tu as envie ou pas assez avec les 10 du matin, suffit que un garde te contrôle avec moins de 10 truites sur toi au moment du contrôle. Ça fait peur hein! moi j’ai peur pour la sauvage, quand je vois le comportement des pêcheurs autours des rivières.
Je suis monté au créneau au niveau des sociétés de pêche pour avoir au moins une réserve de pêche, j’ai aidé a obtenir les baux de pêche ( a mon niveau ) et enfin peut être nous risquons d’avoir une réserve sur un cours d’eau. J’ai milité pour un nokill, une société très structurée et passionnée aussi pour un autre, d’un revers de main le président de la fédération de l’Aude a anéanti ces projets.
Par contre si on prends la haute vallée de l’Aude au sud du département de l’Aude, il y a de magnifiques parcours nokill ( Campagne sur Aude, Quillan, Axat, la Boulzane…), nombreux et poissonneux. Les disparités entre les APPMA sont énormes et cela tient je pense que a quelques figures (ou célébrités du monde de la PALM) présentent dans ces APPMA, je pense a de prestigieux guide de pêche qui ont fait des résultats nationaux a une époque ou actuel, ces personnes ont un poids sur les décisions, les orientations car ceux sont des professionnels de la pêche, ils sont écoutés, contrairement aux vieux présidents d’APPMA qui sont encore dans l’ancien monde de viandard de truite de bassine.
D’après moi, le monde professionnel de la pêche (guide) doit s’impliquer plus que ce qu’il ne fait, a chaque fois que un champion de PALM connu ou titré s’implique dans une APPMA la fédé s’incline et dit oui, les exemples sont nombreux dans les départements voisins Ariège et Tarn avec de prestigieux champions de PALM. Cela est comparable a un sportif qui gagne une médaille au JO les infrastructures de son sport sont déployées et financées dans la ville ou il est natif…

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Et si on montait la maille à 60 cm,cela réglerait tous les problèmes de no-kill.
ps: je sais que c’est actuellement intrdit

Bon, pour ce qui est de la suisse tout pêcheur n ayant jamais pris de permis avant 2004 doit faire un cours pour pouvoir demander le permis annuel.

Ensuite la maille et à 24 et le cota à 6 par jour! 200 salmonidés par an dont maxi 3 ombres! Dans le canton (departement) ou je vis (Vaud limitrophe avec l ain et le jura) et pêche on a le droit de pêcher l ombre dans 3 cours d eau et les mesures sont de 30,32 et 35 (chaques rivière à sa propre mesure).

Pour finir il y a comme dit dans l article 9 garde pêche et 60 auxiliaires donc énormément de monde pour contrôler et appliqué toutes ces lois! Cette année je me suis déjà fait contrôler une fois alors que je pêche dans des ruisseaux et rivières vraiment très peu pratiquée

…l’appelle à ne rien lâcher en termes d’ardillon, de pêche au vif sur des parcours ou la consommation du poissons est interdite…

Je ne comprends pas le sens de cette phrase :face_with_raised_eyebrow:

Ah et j publiais le plus important! L ardillon et INTERDIT sur toutes les rivières sauf dans certains lac de montagne ou le poisson et mis de manière artificielles.

Une connaissance pêche en Suisse, je lui ai demandé de m’éclairer sur ce que je lis ici. Voici son propos.

  • Le permis de pêche ou SANA : Une simple formalité. Tu passes une soirée sympa avec d’autres pêcheurs que tu retrouveras peut-être au bord de l’eau. Tu apprends des choses sur les poissons et leurs milieux. Tu apprends à les reconnaitre et à les manipuler. Tu apprends également à te comporter au bord de l’eau. Il y a des pêcheurs qui partent de zéro et qui ne savent pas que s’il ne faut pas entrer dans l’eau, ce n’est pas seulement pour ne pas effrayer le poisson mais pour également préserver ses zones de fraie. La soirée se terminent par une soixantaine de questions pleines de bon sens et tout le monde repart avec son attestation.
  • Le no kill : Cette pratique n’est pas autorisée car on ne joue pas avec le poisson. Si le poisson n’entre pas dans la fenêtre de capture, tu dois le remettre à l’eau. S’il n’est pas viable, tu dois l’achever mais tu ne peux pas le garder. Après, rien ne t’empêches de remettre à l’eau une truite dans la maille si tu souhaites préserver une fario par exemple, tout dépend de ta pratique. Perso, je pêche la truite en sèche et comme le poisson n’engame pas la mouche, pas de problème (surtout sans ardillons) pour décrocher la prise dans l’eau. On ne la touche pas, on ne la serre pas comme un ours et on ne se prend pas en photo non plus. Par contre, si tu pêches à la cuillère, au vif… je ne vais pas t’expliquer comment se passe les décrochages mais n’espère pas sauver ta prise. Si tu tires un perdreau et qu’il est simplement des-aillés, penses-tu qu’il survivra si tu le relâches ?
  • Les règlements : Ils sont cantonaux, ils peuvent donc différer d’un canton à l’autre. Ne vient pas me dire que nous sommes compliqués, vous avez une carte nationale, mais elle n’est pas valable dans tout le pays ??? J’ai été invité vers Champagnole. Une carte pour si, une autre pour ça, un bout en no-kill, un autre privé… et en plus ça différait en fonction de la saison.

Pragmatiques ces Helvètes :smiley:

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Voilà qui explique très le fonctionnement de chez nous
C’est pas si mal je trouve
Le seul problème je trouve c’est que le prélèvement est encore trop important 6 truite par jour et 200 par année sur Vaud.
Mais bon y a pas si longtemps c’était encore 10 par jours et 300 par année on va en s’améliorant

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Effectivement, il semble que nous ne soyons pas en mesure de faire une leçon à nos voisins suisses.
Surtout que leur éthique de la pêche et leur pratique du no-kill ressemble furieusement à la pratique des plus purs de no killers…(pas de photo, ni mesure…pour remettre le poisson à l’eau au plus tôt par exemple).

J’aimerai en apprendre plus sur la manipulation du poisson et ces conséquences. Dans un article, j’ai lu que le mucus de la truite était plutôt “fragile” et qu’il se dégradait au contact de la main. Les ouïs seraient également extrêmement sensibles au contact de l’air (trop d’oxygène d’un coup). La capture, la fatigue, le contact avec l’air et la main… Si en plus on passe 30 secondes à faire des photos, on peut comprendre que cela achève l’animal.

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On peut faire des photos sans toucher le poisson ni le sortir de l’eau. Il suffit de le laisser dans l’épuisette sous l’eau reprendre ses esprits et profiter de ces instants pour immortaliser la beauté du poisson ou sa taille.

Quand on voit le nombre de mecs qui prennent les poissons en photo dans l’évier de leur cuisine et certains commentaires, on en serait à se demander qui fait le plus de mal aux rivières : ceux qui mangent leurs prises ou ceux qui les remettent à l’eau.

Fred

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Pour ceux que ça intéresse voilà la réglementation suisse expliquée un peu plus clairement

www.vd.ch/themes/environnement/biodiversite-et-paysage/peche/#c2028693

Faut regarder sous :
Information utile aux pêcheurs et c’est le PDF « aide à l’exécution »

https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/environnement/faune_nature/fichiers_pdf/peche/Aide_execut_P%C3%AAche_%C3%A0_la_ligne_-%C3%89tourdissement_et_mise%C3%A0_mort_des_poissons…pdf

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ça m’ a toujours tracassé la souffrance du poisson
et sa chance de survie après le combat.

Le top, c’est quand il se décroche tout seul. Le but a été atteint : des heures de patience
pour vivre ces millisecondes magiques, quand l’eau se brise et que le poisson
s’empare de ma mouche (je pêche guère en nymphe)
Les quelques secondes de combat avant le décrochage me permettent de savoir
si j’ai eu affaire à une belle bête on à un petit insolent. Mon imagination
travaille : il faisait au moins 40 cm…peut-être même 45
voire 50…
à quand l’hameçon sans ardillon et rétractable ?

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en tant que débutant premiere année , et vraiment novice dans les pratiques avancées de ce noble art qu’est la PAM , il m’a fallu sortir quelques poissons quand même pour prendre conscience que sans ardillons c’est mieux et que l’épuisette c’est encore plus indispensable non pas pour “assurer” la prise , mais pour pouvoir la relancher avec le moins de bobo possible … apres pour la souffrance , i faut qd meme prendre des distances , sinon on se mortifie … pour les 20 ou 30 sortis pendant mon sejour , j’en ai perdus ( tres blessés) 2 ou 3 , des petits qui ont engammés comme des fous … sans parlés de ceux partis avec la soie au moment de l’arrachage et traumatisés a vie je suppose … quoi qu’il en soit , je suis un militant convaincu que le no kill c’est evident ;))

![IMG-20180723-00892|666x500](upload://maTGHDh8SneYhupnndsSrisu0FO.jpg

en image , un petit prétentieux qui gode un scarabée de 16 … ca fait du dégât … ma parade du moment , envoyer du 10 :wink: … et encore ils y reviennent de temps en tant …