Prix carte de peche

Entièrement d’accord sur ce point mais là, il va falloir faire bouger les lignes et les lobbys en place depuis des années et qui dit lobby dit politique.
Pour les gardes, je préférerais en voir plus souvent et les rembourser convenablement. Je crois plus en leur action pour préserver les prélèvements qu’à autre chose.

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Donc nous continuons d’étaler nos différences au lieu de rechercher un accord sur des orientations pour faire évoluer les choses. Désolé pour ceux qui n’en sont pas d’accord mais il est

  1. utopique de vouloir faire diminuer le prélèvement sans le pénaliser par le prix de la carte
  2. injuste de faire payer le même prix à celui qui agit de façon responsable qu’à celui qui ne voit que son intérêt et comparer cela à l’imposition des Conseillers Municipaux n’a aucun sens.
  3. dommage, en terme de communication, de ne pas “baliser” la “good attitude” par une légère diminution, dans le prix de la carte de pêche, de la part revenant à l’AAPPMA, pour le principe car là est la marge de manœuvre de chaque AAPPMA et pour ceux qui pêchent en no-kill et nettoient leur rivière.
    Mais vous pouvez ne pas en être d’accord et ainsi contribuer au statu quo…
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La pêche en France c’est environ 1600000 pêcheurs en 2015 dont 360000 jeunes de moins de 18 ans soit 23%…il faut arrêter de se regarder le nombril, la PALM c’est petit tout petit.
Alors dites moi qui surveille tout ce monde là ? Quels moyens faut il mettre en place, quel coût et avec quel argent ?
Vincent bien d’accord avec toi sur certains point mais je ne parlais pas de restauration des rivières mais plutôt protection…on en discutera bientôt autour d’un verre :smile:

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Le cout d’une brigade de garde c’est in-finançable, le calcul a été fait pas toutes les FD. On est sur des budgets de l’ordre de 300 a 400 KE par FD. Il faudrait doubler le prix de la carte, le nombre de pecheur s’effondrerait ! A quoi s’ajoute des problèmes insurmontables de management et de RH a force d’augmenter la masse salariale dans un cadre associatif. Il faut le dire clairement : c’est impossible.

A+
J

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Si il est clair que le financement d’une garderie est en effet onéreuse, il y a sans doute d’autre solution alternatives. Nous sur l’appma Salat en plus des 3 gardes bénévoles nous avons un renfort avec la gendarmerie qui est très présente. Et en Ariège les agents ONCFS ont une convention avec l’association des gardes et interviennent régulièrement.

Mais au delà de la garderie pêche ! vu le manque de civisme des uns et des autres, ce qu’il manque en France c’est une vrai police de l’environnement active sur tout terrain ! et malheureusement l’état continu de dégraisser en retirant des postes AFB et ONCFS ou en les clouant au bureau !
A ++

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Bonjour , deux paramètres qui me semble importants également : le pouvoir d’achat de beaucoup de Français a baissé depuis quelques années et certains pêchent encore avec le pitoyable esprit de rentabiliser en poissons leurs cartes de pêche…Vraiment pas simple de tout concilier au mieux mais sujet très intéressant.

De combien faut’il augmenter la carte de pêche pour ajouter un poste technique + le matos nécessaire par fédé départementale ?
Un poste technique par fédé modifierat’il le nombre d’action en faveur du milieu aquatique?
ça s’est des questions !

j’entends que ça ne suffira pas, j’entends que ce n’est pas la qu’il faut puiser l’argent , j’entend que les les collectivités locale on plus de moyen!

mais la on parle pas de se substitué on parle d’ajouter ! l’augmentation d’une carte de pêche pour financer des postes en fédé ne peu être qu’un plus

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c’est la aussi que des modifications de mentalité sont importantes dans les aappma .

T’imagine si tu reprend les trésors de guerre de toutes les aappma et que tu les utilises pour des travaux pour payer les 20% à charge qui posent souvent un problème de financement dans les travaux sur les milieux aquatiques ça va en faire des kilomètres de restaurés !!!
après en rapport a mon précédent post , il faut aussi des techniciens pour monter les dossiers…

Pourquoi ne pas créer une cotisation supplémentaire sous forme de timbre par exemple, et là les pêcheurs participeraient en parti (et pas à 100 % soyons bien d’accord) à la création d’une police de l’environnement en charge de ce que l’on a évoqué plus haut (oui je suis en plein rêve…:sleeping:).

Ca existe déjà, c’est la CPMA. Une partie de la taxe va aux agences de l’eau qui finance l’AFB (ex ONEMA) qui est chargée de la police de l’environnement. Il y a donc rien besoin de créer…

A+
J

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Moins de 10% du coût total de la carte…

Bah oui mais au total ca fait 8 millions d’euros qui partent des pecheurs vers les caisses des agences de l’eau, c’est pas rien non plus ! Et comme il a été dit dans ce fil par @Libellule on est les seuls usagers “loisir” des rivières a contribuer… :roll_eyes:

A+
J

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Enfin c est l état qui engrange…Après la redistribution derrière ??? :sweat_smile:

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les 8 milions représente qu’une partie du budjet heureusement pour eux :wink:

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Alain,
je pense surtout que toutes les fédé ne sont pas équitable sur les postes d’ingénieur et technicien et que selon quels élus sont à la barre de la barque, les techniciens ont ou pas de vrai possibilité d’action.
Je pense vraiment que beaucoup de fédération ont pris le bon chemin, qu’il n’y a jamais eu autant de poste de spécialiste qu’aujourd’hui dans les fédé, mais que ce chemin sera long et parsemé d’embûches.
Déjà quand on voit que les fédé qui ont des envies de restauration de milieu, de restauration de continuité et d’arasement de seuils, elles se font débouter par les asso des moulins extrémistes, les lobbyistes de l’ Hydro-énergie, voire même par des présidents d’aappma. ça peut refroidir …

Après il faut savoir aussi que selon les départements, les aappma ne reversent pas tous les même % des recette de carte aux fédé. une fédé peut donc soit conserver des moyens d’actions plus important soit laisser plus de moyens financier aux appma. Ce sont des choix. Sur des région où les aappma ne font que de l’épargne ou du bassinage, je préfère voir les moyens filer à la fédé.

Sur le point que les aappma pourraient participer financièrement aux actions via 10 voire 20 % de financement me parait par contre une très bonne chose car cela impliquerait bien plus les pêcheur !

Après, pour les grosses AAPPMA, pourquoi pas avoir son propre technicien ? avec un peu d’argent de l’aappma, un peu de financement extérieur, un peu d’aide sur projet, c’est envisageable et il y en a même qui le font déjà comme l’aappma des nives avec deux salariés. Surtout qu’un salarié peu aller chercher des sous !

Il y a des choses possible au seins de ces vielle strucure que sont les appma ! mais je pense que la première des choses serait de fusionner les appma de bassin ! dans certaines vallée ont voit 3, 4 voire bien plus d’aappma qui ne compte que 100 / 200 adhérents et qui n’ont ni levier d’action ni une vu de gestion par bassin et qui se contente de balancer un peu de poisson.
Arriver à regrouper ces structures, mutualiser les moyens et on aura déjà fait un grand pas !
La vielle génération n’est pas prête pour ça, la nouvelle je l’espère.
A+

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Pourquoi ne pas se servir du QR ou flashcode, ce petit code carré que l’on trouve maintenant sur toutes les carte de pêche ?
On pourrait par exemple, les flasher avec un simple smartphone, lors du contrôle des cartes, des réunions des AAPPMA, lors des interventions: nettoyages, etc…
En répercutant, avec un petit coefficient réducteur, sur le prix des cartes (sur le timbre de base, mais non sur le timbre de réciprocité des ententes halieutiques), cela permettrait de fidéliser les pêcheurs locaux qui s’investiraient mieux dans leur secteur, et de diversifier les points de vues,
On pourra ainsi augmenter un peu, le prix de la carte.
Avec l’informatique, cela serait très simple à mettre en oeuvre. Gratuit, et tout se ferait automatiquement. Et tout le monde serait content (enfin normalement… on est français…)

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On est peut-être français…mais je suis d’accord avec ta proposition…simple, facile à mettre en œuvre et juste de surcroît!

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Bonsoir,

A mon sens , disserter sur le prix de la carte pose, au préalable de de définir pour quelle pêche (pêche de cirque, pêche patrimoniale, etc) qui peuvent être comme on le sait très diverses. Notons que face à des besoins très divers, il y a un quasi modèle unique de l’offre et donc une tarification quasiment unique. Pour parler le marketing cher à John, il n’y pas ou peu de segmentation de la demande et donc de celle de l’offre !

Cela pose aussi d’arbitrer qui fait quoi : les missions environnement aquatique, milieu, protection des espèces aquatique etc, d’intérêt public et universel sont à la charge de qui ? Qui fait quoi et qui paye quoi ? Historiquement, les politiques environnementales étant très récentes chez nous, ça reste souvent la seule préoccupation des pêcheurs (il n’y a pas hélas partout des assos généralistes comme Aude Claire qui sait aller chercher les financements et fait sur le terrain du Fleuve Aude un super boulot) …

Même si l’on reste au strict volet pêche, comme dans les pays qui dissocient politiques environnementales aquatiques (à la charge de la collectivité) et politique de pêche récréative (à la charge des pêcheurs), une pêche de qualité à un coût, surtout en France du fait de coût salariaux élevés. Et là on peut discerner grosso-modo deux approches :

  • la vérité des coûts, ce qui conduit, pour une pêche de qualité, à un coût relativement élevé du permis style Slovénie etc

  • la prise en charge, comme pour le golf, le ski etc, par le “périphérique où se fait la marge”, immobilier, hébergement, restauration, services etc. Soit en direct (gestion des parcours par les hôtels par exp) soit via la puissance publique (Espagne, N.Z, etc) qui avec la ressource de l’impôt prend à sa charge les missions de protections, d’entretien et d’aménagement de l’environnement piscicole et aquatique, y compris l’essentiel du gardiennage.

En France, on serait globalement dans la seconde approche, avec bien sûr notre habituel mélange des genres, jamais très clair mais souvent boiteux. Avec, généralement, pas de marge périphérique : quid de notre pêche touristique dans parmi les plus beaux paysages d’Europe ?. Cela pour des raisons historiques car depuis 1789 “la pêche est à tout le monde”, c’est à dire à personne. Donc sans valeur dans l’esprit de beaucoup …

Une centaine d’euros, c’est pas cher pour celui qui pêche régulièrement mais ça peut être cher pour ceux, nombreux, qui se contentent de pêcher quelques jours par an … En tout cas c’est cher pour les jeunes qui souhaitent faire un essai, voire pour les retraités qui dans certains pays pêchent gratuitement.

Pour moi, disserter sur notre tarification ne sert à pas grand chose, car en ces temps de réformes, la pêche récréative ne semble pas faire partie de nos secteurs à réformer … D’autant qu’il ne semble pas y avoir d’intérêt palpable de la part des concernés …

à +

C’est un choix historique des instances halieutiques de faire leur beurre sur les pêcheurs occasionnels qui pour caricaturer font l’ouverture de la truite et ne pêchent plus l’année.

C’est un système très inégalitaire dont on supporte les conséquences encore aujourd’hui.

Le système le plus juste est une carte annuelle de date à date d’un montant modique avec un ticket journalier à prendre à chaque sortie. Le système espagnol quoi.

Tu consommes, tu paies. Tu restes à la maison, c’est gratuit.

Une carte nokill, je suis à 100% pour mais si on fait payer à l’usage ou à l’impact sur le milieu son prix ne devrait pas être très inférieur à une carte donnant droit à garder du poisson.

Parce qu’entre un gars qui pêche 3 jours à l’ouverture et qui garde 5 truites lâchées et un très bon pêcheur comme la plupart d’entre nous qui passe des dizaines de journées au bord de l’eau à vacciner poisson sur poisson, celui qui a le plus d’impact n’est peut être pas celui qu’on croit.

Fred

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Bonne analyse de Fred. je préciserai simplement que ce n’est pas un “choix historique”, mais un héritage du temps, où il y avait beaucoup de poissons, une carte pas chère, et où la pêche était un moyen naturel de se nourrir, pour les plus modestes. Hors, les temps ont bien changés. (pas toujours les mentalités ) et les congélateurs sont arrivés.

Ceci dit, ayant eu l’occasion d’aller à une réunion d’AAPPMA cette semaine, plusieurs généralités, et constatations, se révèlent:

  • Sauf exceptions et cas particuliers, les moucheurs sont minoritaires.
    Mais, généralement, ce sont eux qui tirent l’ensemble des pêcheurs vers une pêche de qualité, dans les domaines que vous réclamez habituellement.

  • Les nostalgiques du gros prélèvement font le forcing, et sans état d’âmes. Toute limitation du nombre de prises, taille minimum, dates, ardillons, et je ne parle pas des parcours de relâcher, que ce soit minime, et justifié, les rend hystériques. Vindicatifs, mauvaise foi, revanchards, rien ne les rebute.

  • Les amateurs de bassinages sont également présents, et fortement demandeurs.

  • Le reste les intéresse moins…et leur passe largement au dessus de la tête !

C’est peut être désolant, ça fait plaisir ou pas, mais … c’est un constat, la réalité.

Entre les nostalgiques d’un temps dépassé, les pollutions agricoles, ou industrielles, les lenteurs de l’administration, un braconnage systématique, des politiques carriéristes plus soucieux de leur place, que de l’intérêt général, les égos divers, l’intolérance qui en découle… et la mentalité gauloise…
Dur d’avancer, et je comprends les difficultés de certaines AAPPMA qui voudraient aller de l’avant, et la déception, révolte, ou découragement de certains pêcheurs.

Bon, vivement la décrue, le soleil, et l’ouverture, que j’oublie tout ça !

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