Silures en Dordogne

Une étude en vidéo sur le silure en Dordogne:
https://www.youtube.com/watch?v=VXc32TUFq38&list=PLTc4HGdskyx6fQzJuyhAoIL4NK21vXWQU

3 « J'aime »

D’autres études de ce type ont été menées, notamment sur le Lot et le Rhône. Au final, il semble que cette espèce ne soit pas la cause de déséquilibres, malgré les rumeurs qui circulent sur sa voracité.
Coté impacts sur les poissons migrateurs, il n’est pas sélectif, mais plutôt opportuniste. Pour limiter la prédation au niveau des passes, c’est les obstacles qu’il faudrait supprimer… (si plus d’obstacles, plus de goulots, plus de prédation !! )

il est clair que le Lot et le Rhône sont deux bons exemples de l’absence d’impact du silure sur le saumon!

1 « J'aime »

il n’y pas que le saumon dans la vie ! :slight_smile: aloses, lamproies, anguilles sont des migrateurs…

2 « J'aime »

Mais non ils sucent des cailloux et ils sont arrivés tout seuls directe par la gironde !!!

1 « J'aime »

La présence du saumon est devenue anecdotique sur l’axe Dordogne-Garonne au milieu du XXe, la colonisation du silure date des années 80-90, 30 ans plus tard. Quand aux aloses et aux lamproies, elles ont disparus bien apres, début des années 2000. La causalité silure / disparition des migrateurs est pas du tout crédible.

A+
J

1 « J'aime »

Ah bon il n y a plus de lamproies et d aloses sur la Dordogne et la Garonne ??? (même si les populations ont dégringolé.) Personne n a dit ici que c était la faute au silure…
Vas passer la nuit au bord de l eau en période de repro des aloses et tu vas voir si ils ne s en occupent pas :sweat_smile:

Il reste moins de 0,1% du stock d’alose qu’on trouvait il y a encore 20 ans, quand aux lamproies marine c’est encore plus simple, cette année il y en a eu 0 a la station de comptage sur la Garonne et 3… oui 3 individus sur la Dordogne.

Ah oui c’est vrai que vous les chiffres vous vous en foutez, c’est vrai.

Ahurissant !

A+
J

1 « J'aime »

Les chiffres n’ont de valeur que par leur interprétation.Les chiffres que tu annonces pour les aloses et lamproies sont tristes a mourir et nous chagrine nous pêcheur.
Mais il est tout aussi ridicule d’interpréter que sur l’étude du silure son impact sur la rivière est négligeable.Si très peu de saumons ou autre migrateurs ont été trouvé dans le contenu stomacal des silures cela ne prouve absolument pas le niveau faible de prédation sur ceux ci.Comme si on déduisait sur le fait qu’un grand nombre etaient « vides » que les silures ne s’alimentent pas et vivent d’amour et d’eau fraiche.
Cette étude est prématurée, trop limitée dans son nombre et orientée pour dire quoi que ce soit sur l’impact silure.Tout le monde s’accorde a dire qu’il est en pleine colonisation et 30 ans de présence cela représente quoi a l’échelle de la vie.

1 « J'aime »

Imputer l’absence de migrateurs aux silures, faut oser… arretez avec ce bouc émissaire systématique. Dans le fleuve près de chez moi, les populations de silures augmentent, celles de trm aussi … malgré aussi les centaines de phoques prets à les bouffer dans l’estuaire. L’hydraulique retrouvée, l’accessibilité des frayères compensent largement la prédation (sauf la prédation humaine aux filets, celle là…)

Nonobstant les palabres sur le silure, les études non sérieuses, qu’on le veuille ou pas, son introduction illégale et irresponsable est une catastrophe dans beaucoup de rivières. Que les inconditionnels de ce poisson laid et dont la pêche s’apparente plus à la pêche aux veaux qu’à un poisson, ne nous prennent pas pour des imbéciles. D’un côté, ils nous expliquent qu’il ne mange rien, et sur leurs revues spécialisées, ils nous conseillent de l’appâter avec un carpeau de 4 livres. Dans certaines rivières, il est remonté jusqu’aux zones à truites. Bon courage, et merci à ceux qui les ont importés.
En Espagne, il est classé en nuisible. C’est une bonne chose. Et curieusement beaucoup de pêcheurs vont pêcher maintenant de l’autre côté des Pyrénées. Cherchez l’erreur !
Ah ! j’oubliais, contrairement aux mensonges de ses amoureux, il est très, très bon. Sur les bords du Danube, de nombreuses et délicieuses recettes existent. Et en France, il est vendu dans de plus en plus de restaurants sous le nom de Merval. C’est sûrement son seul avantage.
Il y a un moment, il faut être cohérent. Lutter pour la préservation des espèces, le respect génétique des poissons, lutter contre la pollution, le bassinage intensif, etc… et implanter cette m… ? Nous n’en avions pas besoin, et pour pêcher vraiment du “gros”, il n’y a qu’à aller au large de nos côtes, pêcher du requin. Oui, mais voilà, ça c’est du sport, du vrai, pas de la pêche de tronc d’arbre. CQFD
Vous l’aurez compris, je ne suis pas un de ses partisans, et je ne dois pas être le seul…

12 « J'aime »

:wink:Ne pas aimer un poisson (les goûts et les couleurs, hein ?) ne justifie pas de l’accuser de tous les maux sans y regarder (objectivement, bien sûr !) de + près. Moi, si j’aime pas la tronche de mon voisin, est-ce que je devrai le soupçonner a priori de quelque chose ?..

4 « J'aime »

En fait une espèce proche du silure était déjà présente en France il y a des millions d’années, présence attestée par des fossiles, notamment trouvés en Ardèche. Il a juste disparu suite a des glaciations mais il est revenu dans les annes 70, certes aidé par l’Homme. Alors le côté envahisseur, comment dire ?..il n’y a pas si longtemps le brochet était ‘nuisible’ en 1ere catégorie parce qu’il était susceptible de manger nos chères truites…

Bref côté gestion, je crois qu’on a du boulot, et pas seulement avec le silure. Alors lui faire un procès parce qu’il est juste ‘moche’ et gros ne me rassure pas quand à l’avenir.

Les études citées en référence n’ont pas été effectuées par des amoureux du silure, juste des biologistes qui cherchent a connaître un peu mieux cette espèce. Pourquoi ce raisonnement binaire : le silure tu l’aimes ou te le quittes, c’est ça?

6 « J'aime »

Le silure bashing revient régulîèrement sur gobages, on a l’habitude …

2 « J'aime »

J’suis pas “férré“ sur le silure mais je me souviens que gamin dans les années 70-75 sur les rivières de haute-vienne je voyais ce qu’on appelait des silures glane jusqu’à 80cm. Sont ce les mêmes que ceux dont vous discuter ici ou un autre poisson présent depuis bien plus longtemps ?

Sur le Rhône par exemple, ils ont maintenant suffisamment de recul pour constater que les populations se sont régularisés. Sur la Dordogne, la colonisation est un peu plus récente, donc attendons un peu. Par contre, je pense que sur certains parcours tel que le bergeracois, le problème est que c’est la morphologie de la rivière qui fait qu’il est difficile de faire cohabiter toutes les espèces.
Allez sur le Lot et vous verrez que l’on peut voir de fortes populations de sandre, de brochets et de silure. Alors faites confiance à la nature, elle réglera ça.

4 « J'aime »

“pêche aux veaux” “pêche de tronc d’arbre” dis, Charles16, tu as pris des silures à la mouche ? de ces poissons qui se tiennent l’été dans les grands courants puissants, et que tu peux repérer quand ils “couettegent” c-à-d que l’extrémité de leur queue seule les signale fantômatiquement… Et ne t’avise pas d’essayer de traverser le bras de rivière même très en dessus de leur position car ils vont tout doucement décrocher et tu ne les reverras plus, alors que beaucoup d’autres poissons n’auraient pas été alertés… J’ai pris des grandes carpes de rivière, certaines (les plus mémorables) dans le courant, de grands barbeaux, des bars en plein jusant, des saumons très “fresh”… Eh bien je trouve qu’un silure (je dirais un siluret car ceux qui m’intéressent mesurent dans les 1,20 - 1,30), eh bien, ça tire !
Quand l’hiver, tiens là en ce moment, je ressens une douleur au pouce gauche, je souris en pensant à ce moustachu qui, il y a 3 étés m’a retourné le doigt.
Alors oui c’est un animal très moche, oui je préfère une photo avec un saumon, et oui je suis contre son introduction, son déplacement. Mais je ne tue pas une truite ni un barbeau alors je ne tue pas un silure.
Tout ceci très amicalement, Charles.

10 « J'aime »

Je ne vais pas entrer dans ce genre de palabres interminables, je suis d’une génération qui a connu nos rivières saines et bien peuplées. Je n’ai rien contre le silure…dans le Danube. Mais suite à son introduction par des irresponsables, et je suis poli, j’ai vu nos populations indigènes, déjà bien touchées par la pollution, régresser, au point qu’il ne subsiste plus que quelques rares alevins, alors que j’ai vu les silures prospérer inversement proportionnel. Mes amis, vieux pêcheurs expérimentés, sont également catégoriques, mais pour comprendre cela, il faut avoir connu cette autre époque où beaucoup d’entre vous n’étiez pas nés.
Je vous signale également qu’il y a bien longtemps que je pratique le relâché systématique de mes prises, bien longtemps avant la mode du “no kill”.
J’essaie d’être impartial, ce qui n’est pas le cas des amateurs et inconditionnels de sa pêche, qui nous mentent effrontément pour protéger leur poisson (il ne mange rien, il n’est pas bon, il n’est pas envahissant, la nature va arranger ça, etc…) et sont ainsi complices de ceux qui l’ont implanté illégalement. Au passage, merci aussi, pour les pêcheurs au coup, qui ne sont pas forcément des pêcheurs de truites ou carnassiers. Est-ce que l’on doit, pour le plaisir égoïste d’une minorité, pénaliser tous les autres pêcheurs ?
De toutes façons, il sera un jour, inéluctablement classé en nuisible. Et là, il va falloir des années pour l’éradiquer.
Je préférerais que les pêcheurs professionnels se chargent de pêcher ce poisson envahissant, plutôt que de pêcher au filet, saumons et truites de mer, dans les embouchures. Ce serait plus cohérent.
Maintenant, je suis à un âge où ce qui va arriver ne me concernera plus dans quelques années, mais je sais, par expérience, que la très grande “gentillesse”, se retourne toujours contre ceux qui la pratiquent.
Faites ce que vous voulez, mais ne venez pas pleurer après si la catastrophe annoncée arrive !
Vous irez pêcher en Espagne, où il est classé nuisible ! Bon voyage !
Moi, j’abandonne !

7 « J'aime »

Comment ne pas être d’accord avec toi.Avant des études qui coutent la peau des co… du simple bon sens suffirait : un poisson non indigène,carnassier qui atteint des poids supérieurs a un homme (le mien en tout cas), avec des capacités d’adaptation hors du commun dans divers milieux piscicoles est introduit sur la Dordogne, comment peut on penser que son impact sera négligeable sur les espèces autochtones ?:thinking:
Il est plus simple de dire au bout du compte que tout va bien et qu’il ne sert a rien de prendre des mesures adaptées a la situation , ça coute beaucoup moins cher.
Moi je serai d’avis de lâcher des snake head ou mieux encore des carpes argentées vous savait celle qui sautent hors de l’eau au passage d’une embarcation : plus de problèmes avec ces fichus canoës qui nous emmerdent tout l’été.:joy:

3 « J'aime »

Bonjour,
Je pense que tout est question d’équilibre. Quand le silure à coloniser la France, j’étais super content : je préfère prendre un silure de 50 kg que 50 brèmes de 1 kg. La baisse des populations piscicole est due à des facteurs multiples : amélioration de la qualité de l’eau (oui je pense que c’est la première cause de baisse des biomasse piscicole dans les fleuves et grandes rivières), cormorans, barrages pour les espèces migratrices, nouveaux poissons comme le silure, l’aspe, les gobies mais aussi l’ombre là où il n’était pas présent. Le meilleur prédateur du silure c’est le silure lui-même, comme le sandre, le poisson chat ou la perche soleil, les populations vont s’équilibrer, maintenant s’il faut mettre en place des mesures de régulation au niveau des passes à poisson je ne suis pas contre…

2 « J'aime »