Découverte d'un embâcle

Hier lors d’une sortie, mon parcours a été stoppé par un gros trou d’eau, impossible d’avancer en waders et surtout très dangereux. Mais mon sujet porte sur l’embâcle en travers des gorges dans ce trou. C’est un sapin qui a été déraciné lors des crues du printemps et qui s’est mis en travers des gorges (photo ci joint). A votre avis dois-je faire quelque chose ? Contacter la fédé ? Le syndicat rivière ? L’appma ? L’AFB ? Ceux qui font des sports d’eau ? De plus il est très très peu visible de la route et certains vacanciers descendent ici en kayak l’été.

Bonjour,
Ne te fatigues pas la prochaine crue de l’hiver s’en chargera. :slightly_smiling_face:

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Les embâcles sont des caches extraordinaires pour nos compagnons de jeux, faut le laisser. Parfois ça me démange de prendre la tronçonneuse :rofl:

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Bonjour,

Pour ma part,
Un petit message et photo à l’appma qui gère la rivière et à la Fédé du département avec un petit rappel que le cours d’eau est emprunté par les sports d’eau vives.
C’est un acte de civisme, simple et efficace pour éviter que la situation s’aggrave et prévenir des risques d’accidents.
Pêcheurs, ne sommes nous pas les gardiens de nos rivières ?

Surtout que c’est juste un tronc. Un vrai embacle, ça fait 10 m de haut et tu as la moitié de la forêt dedans. Ce sont des viviers extraordinaires à biodiversité.

Nos rivières souffrent d’être trop nettoyées.

Va voir une rivière en Alaska, en Colombie britannique ou au kamtchatka, tu sauras ce qu’est un vrai embacle.

Fred

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Bonjour,

Mais comment donc on fait pendant des millions d’années, nos rivières dans une nature totalement non anthropisée ? Comment donc on fait les espèces qui y vivaient ?

à +

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J’ai retrouvé une photo d’un embâcle. Ce sont des pins de 30 m de long qui sont entassés.

Quand tu tombes sur ça, t’es bon pour un détour.

Fred

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Avec une différence dans ces pays pour les rivières ou la navigation est pratiquée, structures, surveillances, aménagements et entretiens ! Pour les espaces “sauvages” ils sont également surveillés pour prévenir des catastrophes qui menacent les zones d’habitations.

Mouais, une surveillance bien moins soutenue que chez nous. Au fin fond de l’Alaska, il y a des rivières qui ne voient pas grand monde dans l’année.

Et surtout, ils ne sortent pas la tronçonneuse pour la moindre branche qui tombe dans l’eau.

Fred

Bonjour,[quote=« streamer01, post:8, topic:3358, full:true »]
Avec une différence dans ces pays pour les rivières ou la navigation est pratiquée, structures, surveillances, aménagements et entretiens ! Pour les espaces « sauvages » ils sont également surveillés pour prévenir des catastrophes qui menacent les zones d’habitations.
[/quote]
On n’a jamais été bon sur l’hydraulique, ni sur l’anticipation et la prévision. Du coup notre vision, c’est des des cours d’eaux contenus, encagés, transformés en fossé d’écoulement où tout ce qui ralenti l’écoulement doit être enlevé. Voir à la suite des inondation, les reconstructions faites à l’identique suite.

On en arrive à des phénomènes d’incision : Etude morpho-sédimentaire du SMAH sur l’enfoncement du lit de l’ AUDE | AAPPMA de QUILLAN

C’est oublier qu’un cours d’eau naturel divague dans son lit majeur en dispersant son énergie latéralement comme le fait encore l’Allier par exemple. Avec bien sûr des arbres, branches isolés ou en amas.

Au fait d’embâcle, là néfastes, la passe à poissons de Sallèles d’Aude qui a couté la peau des fesses aux contribuables, est régulièrement bouchée à la montaison du peu d’aloses qui supportent le choc physiologique du barrage anti-sel de Fleury (Barrage anti-sel où les aloses doivent passer brutalement de 38 mg/l à quasi 0 mg/l). VNF et l’APPMA informés n’ont pas donné suite.

Mais au dessus de Sallèles d’Aude, on a construit une autre passe à poissons qui a couté elle aussi la peau des fesses aux contribuables.

Bon, on est aux normes ! N’est ce pas là l’essentiel ?

à +

On calme le débat svp ?

Je suis tout à fait en accord avec toi. Obtenir une bonne remise état de nos cours d’eau et de leurs milieux est plus que urgent ! Je réclame, soutiens et applaudi chaque action d’amélioration.
Pratiquant à la mouche depuis plus de 30 ans. Passionné et ardent défenseur de mes rivières régionales Loue, Bienne ,Ain et autres cours d’eaux , tu prêches un convaincu (en un seul mot)!

Dans le cas décrit avec photo, en vallée près d’une route, c’est loin d’être au bout du monde et du pays des ours, mais la configuration montre un risque immédiat pour d’autres utilisateurs (utilisateurs et conditions sujets à un vaste débat qui mérite un post à lui seul et surtout un débat entre toutes les instances concernés). Donc petit mail d’info pour avertir appma et fédé ! C’est pas moi qui décide mais ça coûte rien et si cela peu servir à éviter un drame tant mieux !
C’est tout ! Après chacun fait ce qui lui plaît !

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Re,[quote=“streamer01, post:12, topic:3358”]
On calme le débat svp ?
[/quote]Je viens de relire le sujet, je ne vois que des gens calmes … Pas toujours d’accord entre eux, mais calmes …

à +

Pas pris, sur le coup, le bon sens dans ton développement du sujet.
Excuses moi !

Si c’est du domaine privé, c’est le proprio qu’il faut contacter. L’obligation d’entretien lui incombe à moins qu’il l’ai déléguée à autrui.

Si c’est du domaine public il faut voir avec le gestionnaire du dpf ou équivalent. La FD de pêche n’a que peu de chance d’être concernée par un obstacle à la navigation.

Qu’ils en profitent pour faire péter ces deux falaises qui gênent quand un pêcheur veut passer et tant qu’ils y sont, ils pourraient goudronner un passage en pente douce en rive droite pour que les droitiers soient à leur main pour les posés courbes. :joy:

Fred

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Bonjour,

un arbre ce n’est rien ce qui est dangereux c’est une accumulation qui formerait un barrage dont la rupture aurait une incidence grave à l’aval.

Comme cela a été précisé plus haut les arbres et branches dans l’eau sont salutaires pour la vie aquatique. Je suis content de voir que les positions évoluent sur ce sujet.

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Tu as raison ! A la vue de la photo ça va ennuyer les canoës, créer des conditions pour caler les poissons et par la création d’un coup bien repérable vite visité et revisité idéal pour le toc et le vairon !
A moins que le cours d’eau soit no kill, fly only, en réserve ou privé je ne vois pas l’ avantage positif que cela apporterait ce genre de poste dans une rivière qui (à la vue de la photo et de son profil) ne doit pas en manquer.
Les généralités sont souvent des raccourcis pas toujours efficaces. Pourquoi en France les rivières qui ont des choix de gestions locales adaptés aux contraintes qu’elle rencontrent, ont elles les plus beaux parcours ?
Je pense que la bonne gestion des cours d’eaux est beaucoup plus complexe et devrait tenir compte au cas par cas, selon les engagements, contraintes et code de conduite de tous les utilisateurs.

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C’est ton avis et je ne le partage pas. L’avantage des embâcles est documenté .

Si la nature avez eu besoin d’une tronçonneuse elle l’aurait inventée, d’ailleurs elle existe a certains endroits cela s’appelle le castor, bestiole étudiée d’ailleurs pour créer des embâcles.

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Je rejoint Jean-Yves et Fred,

Les Arbres tombés dans l’eau et autre branchage sont d’excellent spot a poisson.

A l’époque ou je péchais au toc, c’été mes spot favoris car j’étais presque sur de trouver un poissons dessous.

De plus sa créé une ou plusieurs zone calme a l’aval favorable ou tu peut y retrouver des poissons qui gobes.

Daniel

Entièrement de ton avis pour ce mode de gestion dans les régions sauvages, hors de portée de la fréquentation humaine et de la pollution liée !
Le “laissez faire” dans ces secteurs est certainement le meilleur choix de gestion. La nature n’a pas besoin de nous et encore moins de notre intrusion ! Ce mode de gestion simple, économique, et efficace est très souvent lié à une “zone” ou “Parc naturel” avec ses listes de conditions d**'obligations** et d’interdictions posés à tous les utilisateurs.
Chez nous, en France dans notre domaine halieutiques de première catégorie (peut être encore plus que en seconde) les zones sauvages sont extrêmement rares ! La montagne et le piémont habité et exploité, les pâturages modifiés, les réserves d’eaux agricoles, à fabriquer la neige, les arrosages,L’urbanisation en zone nature, navigation, rafting, extraction, et ouvrage de la fée électricité sont partout !
Alors le “Laissez faire” dans les rus et têtes de bassins encore non perturbés, certainement !
Pour le reste sans sensibilisation, implication, acceptation d’ efforts communs de tous les utilisateurs de nos cours d’eaux, un début de gestion réel,efficace et durable me paraît difficile.

Soit, dans le cas présent, tu préviens le club de canoë du coin. Il dit qu’il y a effectivement danger car un bateau pourrait se coincer sous le tronc.

On est visiblement dans les gorges inaccessibles. On fait quoi ? On mobilise un hélico qui dépose une équipe de plongeurs avec tronçonneuses amphibies ? On fait venir en rappel les bûcherons de l’extrême ? On appelle le GIGN ? :smirk:

Combien ça va coûter sur un coup comme ça le “on est en France, on ne peut pas laisser faire, il faut une gestion concertée” ? Tout ça pour un bout de bois qui va partir à la prochaine crue ?

Qui paie au final ?

Fred

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