Découverte d'un embâcle

Je ne pense pas qu’on puisse “gérer” de la même façon, les rivières de France, où la densité de la population est de 112 habitants au kilomètre carré, et le Canada où la population n’est que de 3,3 habitants au Km/2;
Et je ne pense pas que cela s’inverse à l’avenir. Il s’agit, ne nous déplaise, d’un triste constat.
C’est comme si on gérait Monaco 18.866 h/Km2, et la Mongolie 1,8 h/Km2, de façon identique !
Le coté sauvage n’a pas la même connotation, ni la même réalité.
Si pour les pêcheurs un embâcle est généralement une bonne chose, dans le cas exposé, cela peut se révéler dangereux pour les kayakistes. Les prévenir, et ils aviseront ! Simplement, comme le préconise Fred.

1 « J'aime »

Exact !

Hormis la situation exposée, l’embâcle, la possibilité, l’utilité de sa suppression était surtout pour moi sujet de partage d’une réflexion sur l’image et le symbole perçu par chacun selon son loisir pêche ou canoë.
Je ne suis pas naïf au point de ne pas comprendre ou accepter un manque de solution technique, de volonté ou supportable économiquement. A l’impossible nul n’est tenu !
Dans le cas exposé, un portage sera automatiquement mis en place pour les Canoës en attendant un changement de situation. Encore se pose la question de l’impact sur le milieu des débarquements, portages et embarquements par rapport a une circulation de flottage? Vaste débat !

Cet embâcle, symbol de barrage a néanmoins laissé cours à la réflexion personnelle suivante :
Une association (de bénévoles dont certaines emploi des salariés qualifiés) qui se voudrait reconnue comme prioritaire dans les choix de gestion et de préservation d’un cours d’eau ne devrait elle pas mettre en avant des actions fortes au maintient d’une bonne pratique de tous les utilisateurs de sports d’eaux loisirs? Le rapprochement avec les autres utilisateurs ne serait il pas plus efficace pour s’entraider et œuvrer à trouver des solutions? Quels connaissances les utilisateurs des autres disciplines ont ils des milieux aquatiques et comment perçoivent ils l’ impact de leur passion sur ces milieux ? Quels intérêts pour eux représente la qualité de l’eau et de l’environnement ? Solidaires et organisés que pourrions nous faire changer?
Le symbolisme d’une ouverture à l’autre à devenir un acteur impliqué dans la défense des milieux aquatiques.

Comme quoi en période de non pêche ( été comme hiver ) une photo peut occuper les longues soirées chaudes au bord de l’eau comme à la maison :joy:

Yves

4 « J'aime »

Citation

impec, à vue de nez vue la configuration de la rivière et les contraintes que cela imposera pour le portage, je crois qu’il n’y aura plus de canoés sur le rivière!

Comme quoi la passion ramène toujours le pêcheur au bord de l’eau ! :footprints:

T’inquiète ! Y a aussi des passionnés et des cracks dans le Kayak. Vont moins se poser de questions que nous :pray:

Je crois pas que ce soit une histoire de passion, étant sur Gobages depuis sa création ( à quelques semaines prés, je rends aux créateurs ce qui leur appartiens ) de tout temps quand la pêche est difficile ou fermée chaque photo un peu “hot” embarque sur des sujets à n’en plus finir qui ne font pas avancer la vrai vie d’un iota et ce sujet en confirme la règle c’est tout…enfin pour ma part.
Bonne continuation ( néanmoins vous avez encore de la marge pour battre le record )

Yves

Excusez moi si je vous ai froissé ! Ce n’était qu’un trait d’esprit “taquin”.
Quand à battre le record, ne m’encouragez pas !

Je ne vois pas pourquoi les pêcheurs feraient des efforts démesurés pour supprimer un bienfait pour le milieu aquatique.

Non, je ne vois pas.

Fred

2 « J'aime »

:face_with_monocle::no_mouth:

Cet endroit est infranchissable [point]. Que ce soit pour un pêcheur ou pour une embarcation c’est juste pareil.

En revanche, il ne présente aucun danger pour les infrastructures, ni pour le transit sédimentaire, aquatique ou piscicole.

Pourquoi faut-il à tout prix devoir /vouloir /pouvoir passer partout pour nous les hommes ?

Fred

1 « J'aime »

C’est comme les plaques de verglas, un automobiliste risque de glisser dessus. Du coup, on met du sel partout tout l’hiver.

Un retard de 10 minutes, on va gueuler, deux heures sans électricité ou Internet, c’est intolérable, on téléphone partout pour être dépanné, 5 minutes d’attente à un guichet d’une administration, ça soupire, ça fait les 100 pas, ça se plaint…

On ne tolère plus le moindre risque. On ne supporte plus la moindre attente, on veut tout tout de suite avec une assurance absolue. C’est triste.

Fred

6 « J'aime »

pour avoir souvent fait du kayak dans des coins beaucoup plus scabreux, je peu te dire que chaque passage délicat est repéré avant et le kayakiste qui n’arrive pas à s’arrêter avant cet obstacle a rien n’as foutre dans ces gorges sur une embarcation :wink:

6 « J'aime »

Bon je savais que cela allait être un sujet pop-corn mais quand-même pas à ce point :joy:
Je sais tout à fait que cet “embâcle” est une réelle niche écologique pour la vie aquatique de la rivière.
La rivière en question n’est pas sujette à des problèmes anthropiques et la vie de cette rivière est excellente même s’il est toujours possible de faire mieux ! Ses seuls problèmes sont les pêcheurs qui ont encore en tête que la pêche sert à se nourrir, l’incivilité de certaines personnes et les fortes crues lors de la fonte des neiges ou un gros orage sur le bassin versant.
J’ai posté cette photo pour avoir l’avis d’autres personnes. Moi personnellement cet embâcle ne me dérange absolument pas mais la rivière ce rétrécie au niveau des gorges donc accélération du courant et je me suis dit que cette embâcle pouvait s’agrandir avec le temps et former un bouchon et des dégâts en aval ou alors disparaître sans soucis. Ensuite, que cela pouvait être dangereux pour les personnes inconscientes sur des embarcations nautiques.
Pour le moment je n’ai rien fait et je ne ferais surement rien alors.

1 « J'aime »

C’était pour remuer ll

T’as raison Bow j’ai pensé la même chose quand j’ai vu ta photo et ça n’a pas manqué, bah ça occupe certains qui ne peuvent pas aller à la pêche ( c’est mon cas, ma chérie a eu la bonne idée de se faire une double fracture de la malléole du pied gauche ) donc nokill à la maison jusqu’à mi septembre.

Yves

Un embâcle à cet endroit n’est absolument pas gênant pour les pêcheurs, au contraire, théoriquement.
Maintenant, pour des embarcations, il peut s’avérer dangereux.
La première question est de savoir si on doit prévenir les responsables locaux de ce problème, ou pas ? (De toute façon, c’est à eux d’aviser la conduite à tenir.)
La deuxième question, que dirait l’un d’entre nous, si son enfant, adepte de kayak, raft, ou canyoning, avait un accident par la faute de cet embâcle ?
Que penserait il de celui qui ne l’a pas signalé, volontairement ?
À chacun de méditer !
Personnellement, je le signalerai.
C’était un peu la question sous jacente du sujet.

2 « J'aime »

Merci Charles16, il me semblait aussi !

et ben t’as pas fini!
le mieux c’est qu’ils fassent du Kayak dans une rivière canalisée sans obstacle (ou dans une piscine!), comme ça y aura pas de danger…

Effectivement, ce serait plus sécurisant, mais… ce n’est pas le cas.
Et sur tous les jeunes kayakistes, vous pensez vraiment qu’ils sont tous expérimentés, qu’il n’y aura pas un débutant un peu stressé ?
En observant le cliché, rien n’exclut le fait qu’en passant sous le tronc, celui ci déjà en équilibre, sous un choc, ne tombe en travers sur un kayak et ne bloque l’esquif et son passager sous l’eau.
Les accidents arrivent toujours bêtement.
Il ne faut pas non plus dramatiser. Mais un simple coup de fil aux responsables du nautisme local ne relève pas d’un grand sacrifice intellectuel.
Il est vrai comme le dit Perrot, que nous vivons dans un monde dématérialisé, irresponsable, mais qui rejette la responsabilité sur les « autres ». Le problème est que nos jeunes (et les autres ) sont soumis à des exemples télévisés, où ils voient des individus effectuer des sports qui semblent faciles aux téléspectateurs lambdas, et qu’ils veulent les imiter sans préparation. C’est le paradoxe du XXI ème siècle.
Il est donc vrai que l’on ne peut pas être toujours derrière ces inconscients, mais entre surprotéger, et le « j’m’en foutisme » complet, il y a une marge qui laisse un peu de place à l’entraide.

1 « J'aime »