Evolution d'un pêcheur, ou comment en êtes vous arrivé à la Palm ?

Bonjour Marc :wink:
Peux tu me dire s il te plait quel poisson tu appelles un “soif”?Cela ne me dit rien du tout,serait ce une appellation locale?
Merci

oui appellation de l’Ardèche pour le blageon et droguan pour barbeau méditerranéen

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Merci Marc
J aurai pu y penser je crois que le blageon est appelé sofie aussi ce qui se rapproche de soif

Merci, moi aussi, je cherchais ce qu’étaient les “soif”.

Merci de rester dans le sujet d’origine :wink:

Jean-Luc a ouvert un autre sujet pour les dénominations diverses des poissons

A plus,

Patrick

Salut
Eh bien moi , c’est une sortie peche avec mon oncle qui m"a donné le virus, je devais avoir 8 ans, j"ai pris ma première carte de peche à 13 ans pour essayer de capturer les truites au toc . J’avoue que le peu de poissons que je prenais ne repartait pas à l"eau mais cela est une autre époque. La peche à la mouche était pour moi quelque chose d"inaccessible, je me disais qu’elle était réservée à une élite (quelle bétise) et puis un jour j"ai regardé une émission sur la 3 ou il y avait André Terrier et je me suis dit pourquoi pas moi. Apres quelques lectures de livres sur le sujet j’ai franchi le cap et quelle joie,j’étais atteint. Cela va faire maintenant 20 ans que je ne pratique que la palm ainsi que le no kill qui est venu naturellement dès que j’ai tenu une canne à mouche entre les mains

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Bonjour
En ce qui me concerne ,aucun pêcheur dans la famille ! pourquoi j’ai tout de suite adoré cette activité , c’était en moi .:relaxed:
J’avais une dizaine d’années , j’accompagnai mon père pour faire du pain à la campagne dans une vielle boulangerie , juste à côté il y avait un étang avec quelques truites , mon père pour être tranquille ( c’est long de faire du pain à l’ancienne ) m’avait trouvé une vielle canne en bambou sans moulinet et me dire "si t’es malin attrape une truite " Challenge !!!
Quelle fierté d’aller trouver son père en lui montrant sa première truite ! Et du pain il y en a eu d’autres et des truites aussi :slight_smile:. Mais l’étang ça ne bouge pas , le ruisseau c’est bien plus intéressant , mon père voyant que la pêche était devenue pour moi la chose la plus intéressante , a pris lui aussi une carte pour pouvoir m’emmener sur d’autres rivières ! C’est là qu un jour j’ai vu un vieux pêcheur dire " celle là, pour la prendre , faudrait une mouche " je me rappelle de ce virage et de la voir gober dans le calme .Je n’avais jamais vu de pêcheur à la mouche , mais ça me démangeait d’essayer . Un peu plus tard , j’ai eu mon premier ensemble mouche en promo chez le détaillant , entrainement tout seul sur l’ herbe et première sortie en rivière assez large :relaxed: les chevaines furent mes premiers poissons à la mouche ! Je me rappelle exactement de ma première truite , il y a plus de trente ans maintenant .Puis d’autres poissons , une canne à mouche dans la valise à chaque voyage . La pêche du bar à la mouche en kayak , les migrateurs … C’est peut être pour tout ça aussi que je suis un grand mangeur de pain :grinning:

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Un trait commun, c’est que les pêcheurs à la mouche transmettent quasi systématiquement leur virus à leurs enfants.

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Je ne pêche au fouet que depuis trois saisons, mais ma première truite en lac de montagne, il y a une dizaine d’années, c’est au fouet avec une mouche sèche que je l’ai attrapée , je ne m’y suis pas tenu car j’avais du mal avec le lancer, que je trouvais contraignant.Il y a quelques années la réglementation quand au transport des vairons vivants en lacs de montagne a changée en devenant plus contraignante, çà été l’occasion pour moi de redécouvrir la palm, la motivation m’a été donnée par des moucheurs dans mon entourage, fils, potes de pêche, collègue de travail, avec l’aide et les encouragements des un et des autres, j’ai persévérer pour mon plus grand bonheur, je monte aussi quelques mouches activité que je pensais insurmontable pour moi, comme quoi tout est possible.:slight_smile:

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Je pêche depuis toujours !!! c’est mon papa qui me prenait dans sa barque vers mes 7 ans.
Ma papa qui a 82 ans cette année pêche toujours avec autant de plaisir et c’est moi qui lui achète son permis maintenant …je redoute le jour ou il me dira STOP :pensive: doncje ne lui laisse pas le choix et je lui glisse le permis dans la poche dès le début de l’année .

La découverte de la PALM pour moi c’est en 1991 sur les bords du Gave de PAU, j’ai adoré mais je pratiquais peu dans l’année.
En 2007, le rachat d’une nouvelle canne et c’est le début de la fin = 100% PALM

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Bonsoir à tous,
Je ne savais pas que Gobage avait ouvert un confessionnal?!.. pour les pov pécheurs…alors c’est mon tour.
J 'ai appris la pêche tout seul, en effet personne ne pêchait dans ma famille…d’abords le coup puis le lancer, l anglaise les carnassier et carpes… le soir la lecture de la pêche et les poissons et les livres sur ou par ( je ne sais plus) d’H.Limouzin… et cette première canne à mouche en fibre acheté dans les années 70 et que je possède encore… et son automatique à ressort…couleur Bronze…et mes tentatives de lancer dans le jardin familial.
Originaire d’Auvergne ce n 'est que depuis six ans que j 'y retourne régulièrement…reprise de la pêche…et là:
Cadeau d’anniversaire de ma compagne :blush: stage de trois jours avec un guide sur la Sioule…Un certain Alain…il se reconnaitra…et là patatras…le fabuleux lanceur sur le prés du camping en prend pour ses connaissances livresque et"jardinale"…
Bon, pas bon, recommence… bref trois jours au coeur du d’une passion… parce qu’il est passionné le bougre, il galope et veut t’appendre…
J’en prend plein les yeux et plein le dos aussi… n 'est plus vingt ans moi! mais aussi les premières truites.
Et depuis je lis Gobages, apprend à monter mes mouches et surtout attend de retourner à la rivière.
Patrick

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Apres une vie de passion pour la chasse, je n’avais plus envie de tuer…
Intrigué par une pancarte “NO KILL” au bord d’une rivière j’ai fait des recherches sur internet et suis arrivé sur le site de Gobages!
Après plusieurs semaines de lecture attentive, j’ai voulu en savoir plus et je suis allé passer une journée avec un jeune guide de pêche (Maxime Miquel)…
J’étais contaminé !!!
J’ai osé quelques questions sur Gobages…
Vous m’avez toujours répondu et Seb31 m’a proposé de l’accompagner…
Ensuite, je me suis risqué à mon premier meeting et votre accueil a fait le reste!
Je ne serai jamais un bon “Pecheur à la mouche”, mais, cela ne m’empêche pas de prendre beaucoup de plaisir…
Encore MERCI pour votre accueil

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Très belle histoire Olivier, et bel, et émouvant exemple d’amour filial. Elle me fait penser, que peu de temps avant sa disparition, j’ai emmené mon père sur les bords du canal de Marans à La Rochelle, là où il m’emmenait étant enfant. Je lui avais pris aussi son permis. Et longtemps après, nous avons repêché tous les deux côte à côte. Un beau moment d’émotion que je ne regrette pas.

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Ayant commencé par accompagner mon père a la pêche,alors que je marchai tt juste… C’est vers 4/5 ans que j’ai eu ma 1° canne dans les mains…
Mon gd père paternel m’initia a la pêche en mer et mon gd père maternel a la pêche en eau douce… Mon père,lui se contenta des piqures de rappels… :grinning:

Je commençais donc,par les Vairons,Goujons et soupe en Mer… Puis,ce fût l’escalade,Carnassiers aux leurres et aux vifs… :cry: Tanches,Brèmes,Gardons,Ablettes,etc etc etc…

Ayant pris moult poissons,je décidais de me lancer seul a la Palm,ce fût pas facile et au No-Kill depuis les années 85 et ça aussi ne fût pas facile non plus,Mais,maintenant c’est ancré au fond de moi… J’ai même du mal de voir 1 poisson mort…

Pour finir le challenge,de prendre le + d’espèces possible en mer et eau douce…

J’ai commencé la pêche vers 4 ans avec mon frère de 5 ans et mon père. Pour nous, seul le poisson Roi avait un intérêt avec nos magnifiques cannes en bambou. A cette époque (ouf, j’ai pris un coup de vieux), il y avait une pub à la tv où on voyait un enfant pêcher un poisson et s’écriait “Un Saumon, Un Saumon”. Donc, à chacune de nos prises on criait “Un Saumon, Un Saumon”. Puis notre père décrochait notre saumon vairon et nous reprenions notre pêche encore plus motivés.
C’est à ce moment, lors de notre première partie de pêche que nous avons eu le virus. Je suis surpris que 45 ans après, je peux encore tout décrire, le temps qu’il faisait, où était ma place pour pêcher, mes habits, décrire mon bouchon, la couleur du seau, etc… J’ai été marqué à vie.
Puis la pêche s’est orientée vers les truites, les anguilles et pour avoir plus de sensations vers les carpes. Vers 15 ans, on a commencé les brochets.
Puis les études, d’autres centres d’intérêts, le travail, la famille, il y a eu une longue période sans canne.
Vers 35 ans, le hasard professionnel a fait que j’ai eu l’opportunité de travailler pour une compagnie Ecossaise et de rencontrer un excellent pécheur à la mouche. Il m’a fait découvrir sa pêche dans les HighLands. Comment vous dire… Nous étions dans le nord de l’Ecosse la semaine du 21 juin avec une nuit qui ne faisait que semblant de venir. Nous pouvions pêcher 24h/24h. Là, entre le cadre, l’ambiance, le fouet, les arabesques de la soie, le montage des mouches, l’enseignement technique et l’approche philosophique de ce pécheur exceptionnel, le virus endormi depuis de longues années s’est réveillé.
Depuis, je sais qu’il est vain d’essayer de me soigner et je profite de tout ce que cette maladie peut m’apporter. Et comme mon père, j’ai contaminé avec beaucoup de satisfaction ma descendance…
La découverte de Gobages vers 2010 m’a permis de rencontrer d’autres “malades”, de voir l’évolution des mœurs et de me fournir de précieuses informations dans ma quête inaccessible de l’excellence.

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