Faute de grives !

https://www.gobages.com/news/faute-de-grives-4

Le début de la sagesse ! Qu’est ce qui compte le plus, finalement, être à la pêche, ou la nature des prises ?
Et une demi douzaine de prises, chapeau ! Surtout que, souvent, les chevesnes sont plus durs à tromper que les truites.
Pour l’ouverture, je me suis bien rabattu sur les ablettes. Il faut dire, qu’à part dans la Touvre, les truites sont plutôt rares, dans mes Charentes, par contre les chevesnes et autres blancs, abondent.
Alors, comme toi "faute de grives,…

En fait, j’en ai fait plus de vingt dont 1 seul chevesne, le reste étant exclusivement des rotengles.

Une petite nymphe suspendue à un gros plumeau et les plus gros rotengles sont montés sur la sèche ce qui fut assez fun.

Intéressant ce que tu nous dis, l’année dernière, en barque, autour des nénuphars, sur la Charente, nous avons fait des rotengles également, en sèche. Il y avait bien longtemps que je n’en voyais plus.
Serait-ce le « grand retour » des rotengles ? Si, oui, c’est une bonne nouvelle. À confirmer !
Sinon, aujourd’hui, du bord de la Charente, soleil aidant, les ablettes redeviennent actives. Une bonne nouvelle également !

Il m’est arrivé d’en prendre sur de tout petits poppers et j’en ai vu prendre, notamment un poisson énorme (pour un rotengle), sur un petit streamer.

Ca m est même arrivé d en faire avec de petits streamers
Oups désolé Didier j avais pas vu ta réponse :smirk:

Vendredi dernier au reservoir des Choiselières (Vitré), 25 poissons sortis:
12 salmonidés
9 rotengles
4 gardons.

Dans l’ordre ou le désordre

J’entendais certains gars présents qui ralaient contre les blancs “leur empechant de prendre des truites”…qu’ils n’ont pas forcément reussis à leurrer, dailleurs…alors qu’il suffisait juste de mettre des immitations un peu plus grosses :smile:

Moi, je m’en fout, j’ai pris 25 poissons !!!

Dans ma région, les salmonidés, il y en a autant que du beurre en broche (ne pas confondre avec du brochet au beurre blanc)…pour vous dire.

Soit je fais des bornes pour en trouver (il m’arrive de le faire, cependant), et cela n’est pas forcément souvent compatible avec ma vie pro/perso, avec un grand risque de frustration, donc, soit je m’adapte à ce que je peux trouver, ce qui me permet d’aller pecher a dix minutes de chez moi, et de tout concilier

Donc, je m’éclate sur des poissons blancs (vous zavez du voir des photos dans les archives)…chevenes, rotengles, ides, gardons, breme, barbeaux, aspes, etc.

Hormis, les bremes et les barbeaux, tous se font en seche.

Le plaisir? Présenter une immitation a un poisson, qui, en toute confiance va monter dessus pour la gober: bonne présentation, bonne immitation, ferrage efficace, combat pur plaisir

Et s’il n’a pas de moucheture ni de nageoire adipeuse, ou est le probleme? Moi, je n’en vois aucun, je ne vois que le plaisir de leurrer un poisson avec une immitation faite par moi même, et de le regarder ensuite regagner les profondeurs.
Le tout dans des cadres naturels magnifiques.

Avez vous leurré/géré un chevene de plus de 60cm sur une micro mouche en plein soleil en début d’apres midi, et de devoir ensuite combattre son rush en plein courant sur du 10/100?

Je vous garantit, que c’est de la pure adrenaline.

Donc pour moi, un poisson est simplement un poisson à leurrer, qu’il soit blanc, noir ou moucheté.

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Je ne sais quel âge tu as Xav, mais tu verras que plus le temps passe, moins tu recherches la quantité et plus tu te tourneras vers la qualité.

Prendre du poisson blanc est plaisant, mais c’est à mon avis incomparable avec la traque de la grosse truite sauvage. Pour plein de raison autre que sa robe. Ces poissons sont de plus en plus rares, ils sortent très peu, dans des postes à la con et il ne faut pas faire d’erreur.

Les gros cheucheux c’est pareil. Mais si tu en rates un, tu en as plein d’autres à leurrer. Une grosse truite (60 et au delà), quant tu en as vu une paire dans la saison, tu es heureux. Alors quand tu viens d’en rater une, tu pleures ta mère.

On est vraiment à une période très favorable pour faire ces gros poissons pour encore une ou deux semaines. Il faut vraiment en profiter. Ensuite,il sera toujours temps de pêcher le blanc.

Fred

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Eternelle discution sur la “noblesse” des espèces de poissons avec un beau gradient culturel nord/sud entre le septentrion qui a une forte culture cyprinidé et le midi qui ne vibre que pour les salmo. A partir de ce constat, on peut toujours se fixer des objectifs ambitieux, quelque soit l’espèce et composer avec le regard des autres…
Perso je suis passé de la quête de la grosse carpe a la grosse truite sans aucun état d’âme… :laughing:

A+
J

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Fred, ce n’est pas la quantité que je cherche, c’est seulement le plaisir que j’en ressort. Si le poisson pris est hors norme en taille (pour son espèce), alors qu’il soit truite ou barbeau, quelle importance? S’il y en a un seul ou 30 dans une sortie, est-ce que cela compte? pour moi simplement non.

Ce qui compte pour moi, c’est simplement de repérer un poisson, qu’il soit seul ou parmis d’autres, qu’il soit petit ou gros, voir, hors norme, et de le leurrer avec une mouche que j’ai fabriqué de mes mains grace à la bonne approche.

Mon Graal, c’est juste d’aller pecher à la mouche. Et si le poisson est hors norme pour son espèce, alors tant mieux, mais ce n’est pas parceque c’est un chevene de 20 cm que mon plaisir n’en sera pas moins grand.
Et si j’echoue devant un specimen, je suis de toute façon heureux d’avoir été au bord de l’eau, et d’avoir tenté de le leurrer.

Je ne cherche ni l’exploit, ni le poisson trophé, je recherche juste le plaisir d’etre à la peche.

Et pour ce faire, je m’adapte simplement a ce que je peux trouver dans ma région.

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Tu as parlé tout à l’heure d’adrénaline. C’est juste de ça dont il s’agit.

Certains poissons ont ceci de particulier qu’ils rendent ton bras mou au moment du lancer, qu’ils te font douter, qu’ils suspendent le temps pendant une dérive, une montée, ou la longue attente avant le ferrage pendant que la gueule immense ne se referme…

Ces poissons te font atteindre la plénitude absolue. Cela dépasse largement le simple plaisir d’être au bord de l’eau, d’être à la pêche. C’est juste l’accomplissement. Le sentiment d’avoir un instant tutoyé la grâce par un geste parfait, dans un état second lié à une infinie concentration.

Et je suis vraiment désolé car mon but n’est pas de dénigrer la pêche des autres poissons, mais le top du top pour atteindre cet état, ce sont bien les grosses truites. As tu déjà ressenti ce que je viens de décrire ?

Fred

Oui, sur de gros poissons mais qui n’étaient pas des truites.
Un très gros chevene (67cm) , et sur un aspe qui n’était pas monstrueux, mais qui faisait plus de 70, en seche
Mais je l’ai aussi connu sur une truite estimée à 45up…que j’ai réussi à leurrer au delà de toute attente, tant les conditions étaient defavorables…mais que je n’ai pas sortie (casse dans une souche immergée. Malgré cela cela reste mon plus beau moment en palm, juste devant le chevene…et je revois la scène comme si j’y étais.

Plus que la taille du poisson, c’est la difficulté à le prendre

Ben voilà, on y arrive. Une truite de 45 qui est ton plus beau souvenir devant un cheucheu de 67 et un aspe encore plus gros. :grinning:

Alors imagine une truite de 67 qui gobe devant toi. À portée, sur un coup pas plus difficile qu’un autre. Pourtant les distances s’allongent, ta canne pèse une tonne, ton bras ressemble à du coton. Peut être que dans ta vie, c’est la seule que tu vas voir…

La grosse truite, c’est de la drogue dure, très dure.

Fred

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Chacun prends son adrénaline ou il le souhaite, Fred.
Toi tu la prend sur des grosses truites, ce que je comprends parfaitement
Moi sur la difficulté du coup de ligne…et mon “classement” est uniquement basé sur cette difficulté, plus que sur la taille du poisson, ou son espece.
Et les symptômes physiques que tu decrivais, je les ai bien connu :slight_smile:

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De la même façon, il y a des individus qui aiment la course à pieds et chronomètrent leurs parcours, et d’autres qui préfèrent la randonnée, musarder, admirer le paysage, et oublier le temps pour jouir de l’instant présent. Ce sont deux approches forts respectables. Le principal étant de prendre plaisir à arpenter les sentiers, et chemins.
Je suis plutôt comme Xav06, une ablette me donne autant de plaisir qu’une truite, c’est surtout le “plaisir d’être à la pêche” qui m’importe.
Mais j’admire, et je comprends aussi la passion de Fred et sa détermination à leurrer un magnifique poisson. J’envie aussi cette forme de compétition, qui nécessite des connaissances spécifiques approfondies.
Mes records en eaux douces, ce sont des gros brochets de l’Adour de plus d’un mètre, et récemment, un petit esturgeon de 1,05 mètre. Et j’en suis très satisfait.
Allez comprendre…
Peut être est-ce dû à ma situation géographique, et à mes divers lieux de résidences, mais je n’ai jamais habité une région montagneuse, ou propice aux torrents, et rivières à salmonidés. En cela je rejoins John78. Et si je devais me qualifier, je dirai que je ne suis qu’un éternel pêcheur de gardons !
Mais , ça me va !

Peu importe le contenu pourvu qu on ait l ivresse !!!

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Je ne sais pas si cela me ferai vibrer autant qu’une grosse truite mais j’aimerais me mettre l’aspe comme chalenge. Il faut dire que dans notre secteur, il y en a autant que du beurre en broche dans ton coin :wink:
Est ce indiscret de te demander où tu traques ce poisson ?

Pour les grosses truites, je pense que Fred voulait dire qu’à la difficulté, se rajoute la rareté, se qui ajoute à la difficulté de façon exponentielle. Enfin je crois… :thinking:

Dans le 49 sur le Louet, la Sarthe et la Loire

Super Xav, il se peut que je te contacte un de ces 4. Si cela ne te dérange pas.

A ta guise; Quand tu es OK, contactes moi par MP. Cependant, avant fin juin, c’estr
compliqué et au mois de juillet je ne serai pas la. Mais ensuite, c’est bon