Ce qui est dommage c’est qu’à la base le mode de production du comté est surement l’un des plus vertueux et permet le maintien des pâtures qui ont disparu au profit des cultures sur de nombreux plateaux.
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Et oui, un reportage , un article et haro sur le baudet!
Le Comté est limité en production (le nombre de ruban vert entourant la meule est limité), pas le Gruyère (ruban rouge). De ce que je lis sur le forum, la fabrication du gruyère, qui est fortement produit en France, ne pollue pas?
Et les fromages normands, le munster etc: ils ne polluent pas?
L’ agriculture intensive continue de surdoser énormément les engrais et pesticides, et les niveaux des rivières étant très basses -cause sécheresses répétitives-, la concentration est conséquente et les algues prolifèrent.
Les causes sont multifactorielles comme écrit dans le rapport du laboratoire Chrono-Environnement, donc il n’y a pas que le Comté
je confirme…
photo prise hier dans l’Ornain (Meuse).
Une rivière qui a eu aussi son heure de gloire.
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Je pense que le groupement fait aussi du protectionnisme pour ses membres. C’est l’impression que j’en ai eu à la lecture du cahier des charges. On ne partage pas le gâteau. Du coup ça les arrange bien sans doute.
Un des fromages parmi les plus vertueux peut être. Mais ce n’est pas parce qu’on est dans la zone géographique du Comté qu’on est obligé de faire du Comté.
Je suppose qu’il y a plein d’autres élevages qui contribuent aussi à la dégradation de la qualité des cours d’eau.
Fred
Et il n’y a pas de production de Comté. Merci pour cette photo qui montre bien le problème.
C’est difficile de répondre succinctement. Oui il y a protectionnisme, mais pas pour les raisons que l’on croit. En fait les fruitières sont nombreuses car elles luttent depuis des années contre les offres d’achat d’un géant de l’agro-alimentaire; c’est donc un moyen pour rester indépendant. Le cahier des charges est de plus en plus sévère justement pour cette raison en particulier, et éviter la main mise des « géants de la mal bouffe ».
Ensuite une zone géographique est déterminé pour l’achat du lait produit conformément au cahier des charges (pâturages naturels, et non pas ces prairies artificielles engraissées à refus pour avoir au moins 3 récoltes).
Les agriculteurs qui vende leur lait pour le Comté ne se plaignent pas du tout du prix d’achat. Par contre ceux qui vendent aux « grosses structures » rentrent à peine dans leurs frais: le prix est fixé unilatéralement par l’acheteur.
Je tiens l’info de mon agriculteur local qui ne souhaite que d’être un jour éligible au Comté.
Parfaitement exact, ils fabriquent du Gruyère entre autres,qui n’ont pas de contrainte sur l’origine du lait et non limité en quantité produite.
J’ai vu arriver des camions citerne de Pologne (c’est moins cher) dans une fruitière de renom 
Sachant cela, je préfère acheter du Comté plutôt que du Gruyère.
Avant de venir vivre en Franche Comté, j’ignorais totalement le sujet, comme je ne sais rien de la fabrication du Brie par exemple et de ses conséquences.
Oui: les cochons en grosse production (là c’est la saucisse qu’il faudrait condamner?), les volailles en batterie etc
Je crois que la course au profit, et à toujours plus produire, ne facilite pas la vie de nos rivières.
hs on
Il y a très peu de vaches laitière en brie, pratiquement que de la céréale
La majorité des bries sont fabriqués à Metz (lorraine)
Et que dire du roquefort dont 40% du lait provient de brebis corse (dixit les guides lors de la visite des caves)
hs off
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A Metz la production de fromage ne risque pas de polluer les rivières à salmonicoles car il n’y a que de la seconde catégorie… Pour le Roquefort, on s’en fout de la provenance du lait de brebis qui doit être de bonne qualité en Corse.
je confirme pour le brie (et le coulomier), on se demande où sont le vaches!
C’est vrai que transporter du lait sur 2000km c’est utile pour l’empreinte carbone du produit.
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Sur le plan environnemental, il y a peut être des choses plus importantes que l’empreinte carbone de lait transporte sur quelques centaines de kms…
Y’a toujours des choses plus importantes… mais réduire nos rejets carbone demande de repenser nos modes de production et de consommation.
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Ouai les rivières de 2ème catégorie parce que chez moi des rivières de première à salmonidés y en a pas 
… personnellement j’ai jamais vu ni vaches, ni laiterie, ni fromagerie au centre de Metz… peut être les ai-je loupés !?
Quant au Roquefort avec du lait de Corse, si l’info est exacte, NON on ne s’en fout pas !
… et pendant ce temps là, dans l’autre sens, arrivent des conteneurs frigorifiés entiers de viande de cochon pour la charcuterie « corse »/ (pays basque ?)…
Elle est pas belle la vie et son business !! (on vit vraiment une époque formidable !)
P.S.
C’est quoi exactement « des rivières à salmonicoles » ? une spécialité Lorraine peut être ?
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Et puis la Chiers, qui ne coule pas dans Metz bien sûr, 
n’est elle pas une 2nde catégorie ? N’abrite t-elle pas un bonne population de salmonidés ?..
Bonjour,
Ça c’était avant …
Depuis 2006 :
Cahier des charges de l’A.O.P « Roquefort » Version 2006 :
Soit 100 km autour de Roquefort.
Au delà du géant « Société », filiale d’un géant de l’agro-business, il y a d’autres producteurs de Roquefort qui font d’excellents produits …
Avec les problèmes liés à la consommation de lait et produits laitiers de vache, la consommation des « autres laits » tel que ou transformés devrait augmenter.
à +
D’autres infos ici :
C’est quand même incroyable qu’il y ait encore des entreprises qui fassent ça !
ET moi qui fait enlever la moindre coulure de béton en suivi de chantier sous pont !
dingue.
A +
Quand on voit les décharges sauvages de plusieurs hectares qui se sont mises en place un peu partout en France, et le nombre d’artisans qui brûlent leurs restes de chantiers (bois traités, vernis…etc) pour ne pas payer les déchetteries alors qu’ils facturent à leurs clients…plus rien ne m’étonne!
C’est quand même pas normal que la collectivité 1) ne soit pas plus stricte sur les contrôles de ces feux sauvages (c’est pourtant pas compliqué de passer dans les zones artisanales le matin de très bonne heure) et 2) ne mette pas à disposition des artisans un service de benne ou de collecte de ces déchets.
Fred
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