Numéro de soie et distance de lancer

6m de bas de ligne ou plus…
Déjà tu peux mettre une très longue pointe (3.5 à 4 m max juste pour dire que ça pêche au shooting même à 25 m), ça te fait un appuie dans l’air pour des trajectoires fumeuses en S sans vraiment assez de vitesse sur des arrachés, et finalement si tu shoots à 20 m et que ta queue de rat se déplie pas en fin ça sert à rien…
Reste le coup du draguage et en y réfléchissant comment déplier assez queue de rat de 3/4 arrière sans couvrir le poisson et sans lui claquer un splash de soie sur la tête, et ben en posant 3 m derrière le poisson et 1.5 m à côté du coup la diagonale te fais un beau déplié de queue de rat et pas grave si la mouche tombe un peu en paquet avec la pointe de 2.5 m ça évitera le draguage et surtout tu couvres pas le poisson avec un fil supérieur à 20/100 et vu la précision en pêche entre 20 et 30 m mieux vaut avoir une belle dérive de 3m à 7 ou 8 m propre suivant les courants et les contres courants.

Un autre truc si ta queue de rat est faites avec des brins extrêmement long et de plus gros diamètre, par exemple sur une rivière comme la dordogne, tu peux en pêchant sur des zones calmes, atteindre plus de 15/20 m de dérive sans dragage car seul la pointe semble subir la dérive; la partie haute de la queue de rat maintien la dérive de la soie et évite la majeure partie de ce serpentillonage de la queue de rat dans les tourbillons qui finit par te tirer la mouche vers l’aval ou carrément dans une direction irrationnelle…

Rien à voir avec la pêche et un posé en travers de la rivière où si la queue de rat est courte tu fais t’on gobage en 50 cm 1.5 m de dérive et tu ferres ton poisson et surtout tu lui pose sur la tête.

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Rebonjour à tous,

Voilà, je reviens donc avec des nouvelles fraîches du bord de l’eau.

J’ai eu l’occasion de faire quelques sorties et j’en rapporte les enseignements suivants :

J’ai testé la canne de 10,6 pieds pour soie de 6 que l’on m’a prêtée, conclusion : on lance en effet sans aucun problème très loin, la canne charge en un dixième de seconde et la longueur me permet de fouetter arrière sans souci par dessus le talus, mais… c’est beaucoup, mais beaucoup trop puissant : j’ai l’impression de pêcher des ablettes avec une canne à saumon. Avec une telle canne, on ressent bien peu de plaisir dans la bataille avec des truites dont la moyenne se situait ces derniers jours entre 25 et 35 centimètres : c’est à peine si elle plie. Et puis : moi si amateur de légèreté, je n’aime pas la “lourdeur en main” de cette canne, qui ne correspond pas à ma vision de la pêche à la mouche, du moins dans ce type de rivière (j’ai toujours pêché avec des soie de 4, 5 maximum).
J’ai donc cherché ailleurs, et j’ai eu la chance de tomber sur une occasion immanquable, pour un prix tout à fait raisonnable : une magnifique Loop 9,4 pieds, soie de 4 (la GASS, Göran Andersson Signatures series). Eh bien, que dire sinon que j’ai été envoûté par ce modèle, dès les premiers faux lancers ! Quel fleuret, et quelle finesse!
La petite longueur supplémentaire de 0,4 pied par rapport à ma 9’ habituelle (ça semble pourtant dérisoire) apporte un réel plus, tant pour le dégagement arrière que pour la maîtrise des dérives, et surtout, le style de la canne correspond parfaitement à ma façon de lancer : en quelques essais, je parvenais sans problèmes sur la rive opposée, voire… le comble, trop loin, dans les arbustes d’en face ! Génial.
À partir de là, en portant une attention particulière au découpage de mes mouvements, à la position de ma main sur la poignée de la canne, à garder ma soie haute et une trajectoire aussi linéaire que possible, j’ai réussi plusieurs fois à atteindre ma cible en un seul arraché.

Maintenant, il va falloir continuer à travailler pour que cela entre plus instinctivement dans mes mouvements, et fasse peu à peu partie intégrante de ma pêche lorsque je me trouve dans cette situation particulièrement encombrée.

En tout cas, mille mercis pour tous vos conseils qui m’ont permis de trouver le début d’une véritable solution. J’en étais à me demander si vraiment j’étais fait pour la mouche et s’il ne fallait pas tout reprendre à zéro malgré mes quelques années d’expérience et tout ce que je pensais avoir appris durant mes nombreuses heures au bord de l’eau (on passe parfois des moments dépressifs de profonde remise en question au bord de la rivière), et voilà pourtant qu’une nouvelle fenêtre s’ouvre, ajoutant une nouvelle dimension à ma pêche.

Ce sont les situations compliquées (ou simplement nouvelles, inhabituelles) qui nous permettent de faire des pas en avant dans l’exercice de notre art, heureusement qu’il s’en présente de temps en temps !

Merci les Gobnautes.

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Bravo si t’as réussi à passer ton problème “haut le talus” !!!
De la plus belle manière avec un outil plus dynamique malheureusement, mais même avec cette facilité tu devras encore progresser, ça ne s’arrête jamais…

Par contre t’as changé d’autres choses dans ta pêche à longue distance, soie wf je suppose???bas de ligne??? type de mouche???Style du posé???

Et tes difficultés dans le style finalement ça s’est tout réglé par une canne???T’as bien du un peu travailler la double traction, et j’ai lu que finalement tu fais pas trop des arabesques en l’air mais plus du tir direct, t’as raison , mais l’un ou l’autre te serviront de toutes façon.
C’est comme un musicien il vient un jour ou il ne sait plus ce qu’il joue mais s’amuse et contemple son art!

Comme évoqué plus haut : lancer roulé, et aussi tous les lancers spey une main, voir deux mains avec une canne light pour les distances les plus longues. :wink:

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