Petite canne et grosse truite


en attendant l ouverture voici un petit sujet qui me plait , j entends souvent dire que pour faire des gros poissons il faut une grande canne , rare sont ceux qui peche comme moi avec une 6’6 soie de 4 sur presque toutes les rivieres et uniquement en seche meme sans gobage apparent
et pourtant une petite canne est tres polyvalente et permet d acceder a des coins peu pratiqué par les moucheurs , et les truites de fort gabarit comme cette truite de mer ou cette belle fario peuvent etre maitrisées sans probleme en laissant la canne travailler le poisson se fatigue vite
il ne faut pas tirer sur le poisson sinon le rush qui s en suit explose meme le meilleur 14%
tout est question de maitrise mais prendre ces poissons sur ces petites cannes est un bonheur absolue pour moi et je les recommande vivement a tous ceux qui veulent sortir des sentiers battues

15 « J'aime »

Bonjour,
Lee Wulff, le célèbre inventeur des soies au profil TT ou Jean-Louis Poirot excellent pêcheur et monteur étaient eux aussi adeptes des cannes courtes. Les italiens avec le TLT ont mis au point cette technique pour les CANNES courtes. Le plaisir du lancer et le combat est décuplé effectivement avec ces petits fleurets. Après sur les très grandes rivières où depuis les berges, elles ont quand même leur limites, pas pour une question de lancer ou de combat du poisson mais plus pour la conduite de la ligne et la limitation du draguage.

8 « J'aime »

Oui, +1 avec @Yannick, les petites cannes ont leurs limites. Dès qu’on va toucher des beaux poissons au delà des 60 cm, on aura quand même plus de mal à les maîtriser. Une des clés du succès dans ces combats, c’est quand même de mettre le fil vertical au dessus de la tête du poisson le plus rapidement possible.

Et perso, ça me foutrait les boules de perdre une 70 + à cause d’une canne pas adaptée.

Mais il est clair que niveau plaisir, les petits fleurets c’est le top.

Fred

2 « J'aime »

pour les grandes rivieres je concois c est plus simple une grande canne mais en normandie les grandes rivieres ne sont pas legion et ces grosses truites ont été faites sur une riviere de 5m de large et j ai perdu deux 70 cm mais plus a cause du fil que de la canne

1 « J'aime »

Des rivières de 5m de large qui produise des 50+ on est dans l’atypique voire dans l’exceptionnel en France, celà existe ici et là en plaine, mais ca reste anecdotique.

A+
J

1 « J'aime »

Effectivement canne de 6 pieds mais soie de #6

Faut pas mettre une casse uniquement sur le dos du fil, une canne plus longue amortit mieux le rush et le poids d’un poisson.

Mickael a bien écrit:

Et Fred nous dit:

Le fil vertical en sèche?
Merci de préciser.

Fred voulait dire : pendant le combat, pas en action de pêche, je pense

3 « J'aime »

Merci de m’avoir répondu.
En petite canne, j’ai une « ancienne » JMC de 7"2 soie 4 que j’utilise pour les parcours encombrés et les petites rivières principalement, uniquement en sèche quitte à « pêcher l’eau » souvent avec un sedge.
Léger, confortable surtout pour l’épaule: un régal
A plus

3 « J'aime »

des 50+ ce sont des truites de mer chez nous :wink:

7" en petite rivière… le must ! J’utilise principalement une fiberglass 7" soie DT3 et j’avoue avoir du mal à reprendre la 10" lorsque je suis sur une grande rivière.

1 « J'aime »

une 6,6 pieds sur une grosse truite de mer c’est clairement trop court. Si elle fait des chandelles comme nombre d’entre elles, les chances de ramener une 70+ (voire 80+) sont très faibles. Les risques de casse sur un de ses sauts sont diminués avec une longueur de canne plus importante.
Par contre sur des truites de tailles modestes, c’est fun !

oui je reste partisan des cannes courtes, il est vrais qu’en Bretagne cela me parait essentiel.
Soie de 3 sur une 7,5 pied.Le carbone me parait trop rigide. La F de verre encaisse bien mieux les rush des poissons.

2 « J'aime »

Je pense que les commentaires « hostiles » à ce poste , concernent des pêcheurs de rivières moyennes à larges , chez nous , NORMANDIE ou ailleurs , ces petites cannes (on ne pêche que très rarement en nymphe ,excepté Touques … et beaucoup en sèche ) , ont toutes leurs logique et on fait avec depuis longtemps , parce que c’est étroit ,encaissé très , très boisé , que l on a appris à pêcher comme ça pour que ça passe !!! Un combat avec un gros poisson dans un milieu aussi hostile , passera beaucoup mieux avec un fleuret qu’avec une neuf ou dix pieds !

3 « J'aime »

En canne courte le top à mon goût c’est le bambou et il n y a rien de mieux à mon sens pour combattre un poisson!

BONJOUR

Au sujet des cannes courtes, et grandes rivières, même si je ne suis pas un adepte de ces fleuret, je dois tout de même vous faire part d’une expérience visuelle. Je me suis rendu pas moins de 14 fois en Autriche, où je séjournait un mois en moyenne. J’ai surtout pêché la Traun, sur son parcours supérieur, en amont de Hallstatt, sur son cours moyen entre cette ville et Gmunden, et enfin sur la grande et large Traun en aval de cette ville. J’ai bien sûr rencontré des moucheurs locaux, étonnés de la longueur de mes cannes de 9p6 à 10p6, comparativement à leurs petites 6 pieds maximum, généralement en refendu, de véritables petites oeuvres d’art, telles que les fameuses austria Brunner, soit dit en passant… J’ai pu à loisir assister â la façon de pêcher de ces autrichiens, et j’avoue avoir été plutôt ébahi par les distances auxquelles ils parvenaient à expédier leur mouche, et surtout par la façon dont ils parvenaient à faire dériver leurs imitations sur des distances interminables sans qu’elles ne draguent le moins du monde, ceci , en deventrant ( mending), la soie en permanence. Quant aux gros poissons, leurs cannes étant en général des 6/7, leur mise au sec n’était qu’une formalité.
Certes, utiliser ce type de canne n’est pas à la portée de tout le monde, et demande un certain apprentissage. J’eus même le privilège sur.le parking d’un hôtel de Gmunden, de recevoir une première leçon de style autrichien par le maître absolu de cette technique, le fameux Hans Gebetsroither, grand ami de Charles Ritz. Cette technique de lancer consiste globalement à utiliser toute l’articulation de l’épaule, en imprimant un mouvement de bielle au bras, avec une double traction permanente. On parvient assez rapidement à maîtriser cette méthode de lancer avec un peu d’entraînement. Pour ce qui est de deventrer la soie sur de longues dérives, c’est une autre histoire que je confie volontiers à mes longues cannes habituelles.
C’était pour l’anecdote.

À plus

B

7 « J'aime »

apres je les ai prises au hasard et je leur evite de faire des chandelles ,je choisi pastjrs ce qui va gober mais c tres fun sur une petite canne et si j avais eu une epuisette a la bonne taille ca aurait eté car la elle est ressortie 2 fois de dedans mdr

Ok, ça doit être sympa en sèche effectivement

1 « J'aime »

ca fait un petit gobage un enoooorrme remou puis un gros rush et apres tu trembles jusqu a la delivrance mdr

1 « J'aime »

Bonjour à toutes et tous.
je rejoins un peu @billyrovere dans l’esprit. je fais parti des éternels débutants qui n’a pas le culte de la taille des poissons et du nombre. j’ai eu la chance d’être initié par J.L Poirot, et à ce jour, de toujours pécher avec l’une de ses cannes personnelle (Loomis 7P/ dt6/ bas de ligne court). j’ai tellement vu Monsieur Poirot sortir des monstres de la Gazeille, Tarn, Loire , Aveyron … , que je me demande en quoi 9 pieds ou 7 pieds change la donne.Je dirais humblement que peut être « la technique » et son
adaptation à la longueur de canne prévaut? Quand a sortir 27 mètres de soie sur les plats de la Loire avec la 7 pieds pas de problème, mais il me disait "qu’est ce que tu vas foutre là-bas ? Quand cela ne marchait, il préférait que l’on fasse des kilomètres et d’un coup d’oeil : stop gare toi, et hop ; il savait!. Les gobages n’était pas ce qui l’intéressaient, seul le poste, le possible de l’invisible . Alors je dirais heureusement que la longueur de la canne ne fait pas le moucheur et la prise. Bien à vous.

12 « J'aime »