me voici de retour après trois mois passés sur place. J’ai fait un peu de tourisme et j’ai pêché presque 60 journées. Un ami est resté avec moi une partie du séjour et je l’accompagnais parfois sans canne. J’éprouvais beaucoup de plaisir à visualiser les poissons et à les voir pris… Mon ami possède une très bonne vue et cela est un sacré avantage lorsque les truites sont peu actives.
La sécheresse a sévi durablement sur l’île du Sud et certaines rivières étaient réduites à un filet d’eau, quelques-unes se retrouvant à sec sur la côte Est.
Les poissons furent donc très sollicités et devinrent vite farouches et parfois peu coopératifs sur les rivières de plaine sur lesquelles je pratiquais.
Sur certains parcours, un seul poser suffisait à alerter et à entrainer la fuite de la truite et ce, malgré un long bas de ligne et une petite nymphe peu lestée. Une deuxième présentation sans changer de modèle voyait à coup sûr la truite regagner la protection des vergnes.
J’ai pu ainsi constater la fantastique acuité de ces poissons détectant à plusieurs mètres de leur position l’impact d’ une nymphe sur 18/20.
Je pêchais la plupart du temps en nymphe légère et parfois en sèche à vue. L’emploi de nymphes légères m’a permis de bons résultats.
Merci pour ton retour Chris, et n’hésite pas à nous abreuver d’anecdotes et à vider ta pellicule photo…
As-tu eu l’occasion de visiter les quelques spots dont nous avions parlé?
Jolie bête, les galets du fond me rappellent la Mataura…?
A+
François
La Mataura est toujours aussi riche, la densité vraiment importante. Nous n’avons pas connu d’éclosion importante sur cette dernière malgré quelques journées où la météo semblait propice, crachin et vent faible…
Bon, je sens que tu vas nous faire mal aux yeux! Content de te revoir parmi nous. Va, lâche les chevaux, je me cramponne au siège, le démarrage est déjà superbe, merci.