Se mettre a l'ombre

Bonjour à tous,
J’ai fait quelques sorties de pêche à l’ombre sur le vieux Rhône en arrière saison. Je vois à chaque fois un certain nombre de jolis poissons sauter pas loin de moi, mais les avoir au bout de la ligne est une autre histoire. Apres 20 ans de pêche de la truite a la mouche, c’est … intéressant ! Retour à la case depart :slight_smile:

Je suis en Haute-Savoie, dans la vallée de l’Arve et prévois quelques sorties d’ici l’hiver, si le temps le permet. Notamment le week-end qui vient ou lundi prochain. S’il y a des gobnautes dans le coin, ce serait un plaisir de se retrouver au bord de l’eau.

J’avais eu des gobages de micro-ombres lors de précédentes sorties, sur je ne sais plus quelle mouche (sulfure peut-être ?). Mais rien lors de mes dernières sorties.
Si vous connaissez des magasins dans le coin avec des vendeurs qui sont de bon conseil, je suis preneur.

Merci beaucoup d’avance et meilleures salutations à tous,

Benjamin

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Petits cdc (18-24) émergents, pas très local mais quelqu’un qui connait bien la rivière et ne vous donnera que de bons conseils est Gerald Garcia, magasin Au Thymallus, Priay dans l’Ain

Salut Benjamin,

Parfois les gobages que l’on pense être des ombres sont en faite des hotus :slight_smile: qui viennent faire les c… en surface.

Je n’y suis pas retourné la saison dernière sur le vieux Rhône (et j’ai jamais fait de grosse pêche).
Je vais donc suivre avec attention ton retour d’info.

Merci
Bye
Julien

Les gobages des ombres sont en général bien visibles et les beaux poissons peuvent montrer leur étendard !
Petites mouches, longs bdl, et parfois un peu de réussite car ils peuvent être très compliqués…
Inutile de te déplacer si le temps n’est pas couvert…

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J’ajouterais, en soulignant les principales différences avec la pêche de la truite évoquée dans le message initial :

  • mouches généralement plus fines, plus minimalistes et moins fournies que pour la truite
  • privilégier les longues dérives : l’ombre a besoin de temps pour décoller du fond où il se tient, contrairement à la truite. Poser à 50 cm du gobage ne sert à rien, le poisson ne verra même pas la mouche, d’autant que les gobages ont souvent lieu à l’aval du poste occupé par le poisson, qui effectue un mouvement de bascule arrière pour venir prendre la mouche : lancer trop près revient donc souvent… à lancer derrière le poisson ! → morale de l’histoire : il faut poser bien en amont du poste pour permettre au poisson d’identifier l’imitation et de monter correctement. Bien sûr, plus le poste est profond, plus on pose amont.
  • pêche aval lorsque possible, ou lancer courbe, ou encore poser décalé : les vieux pépères retors détestent voir passer la pointe avant la mouche.
  • soigner les dérives, en veillant à éviter tout (micro-)dragage, ce qui n’est pas toujours facile sur une dérive longue : comme déjà dit, partant de plus loin que la truite pour se saisir de l’imitation, l’ombre a en effet beaucoup plus de temps pour remarquer une dérive suspecte, et le moindre défaut le poussera à refuser, ou à « prendre sans prendre » comme le font parfois des ombres joueurs que la curiosité pousse vers le haut mais qui refusent au dernier moment.
  • de manière générale, soigner le premier passage : un bel ombre qui a vu draguer une imitation au premier passage ne la prendra généralement plus par la suite. Par contre il pourra à nouveau monter facilement sur une autre mouche présentée correctement.
  • quand ça chipote ou que les poissons montent à vide ou tapent sur la mouche sans être piqués au ferrage : commencer par peaufiner la dérive (ça peut suffire pour qu’ils prennent correctement), essayer d’accélérer ou, selon la situation, de retarder le ferrage, sinon changer de mouche en variant les niveaux de flottaison et/ou en réduisant la taille.
  • en dernier recours : une mouche fantaisie, ou prier St-Pierre. (Même si je reste fermement convaincu qu’il y a toujours une solution précise à l’équation proposée par le poisson.)

Ceci du moins sur de beaux ombres éduqués qui ont vu des mouches défiler toute la saison.

PS : avoir la bonne mouche, ça peut aider :wink:

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Merci à tous pour vos réponses et précieux conseils !

Je commence hésiter pour le WE prochain :thinking:. Les débits du vieux Rhône sont montés jusqu’à 5 fois ceux lors de ma dernière sortie. L’Arve est encore très sale …

Mais c’est sûr que je retenterai et ne manquerai pas de vous tenir informés. D’ici là je m’équipe un peu et continue à lire sur le sujet (passionnant !)

Encore merci et bonne pêche

Oui là c’est probablement cuit.
Et comme je te l’ai dit : s’il fait soleil c’est pas la peine.

tout a fait d accord avec vous.je n ajouterai rien vous avez tous dit .

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Oui, les règles de bases sont très bien édictées.

Mais il y a des jours où il faut les attaquer très courts en leur posant sur le nez, des jours où ils prennent au dragage ou des grosses mouches et des fois où ils ne prennent que si on les attaquent plein amont.

Bref, il faut s’adapter en permanence.

Fred

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et c’est tout ça qui fait le charme de leur pêche,même si parfois ya de quoi tourner en bourrique :grinning:

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Bonjour,
je me pose la question de la pointe : en nylon (+ élastique et moins coulant ) ou fluoro (+ raide mais plus résistant, à immersion rapide)

suite…spontanément je continue à rester en nylon surtout pour grande pointe et poser délicat bien détendu pour l’ombre, j’ai un peu l’impression que le FC est plutôt réservé au streamer voire nymphe. Qu’en pensez-vous?

Oui, le fluoro ayant tendance à couler, il plongera la mouche sous l’eau à chaque arraché : pas top pour pêcher en sèche. Je ne pêche personnellement qu’avec du nylon en pointe. Pour l’ombre, la plus grande élasticité me semble d’ailleurs un atout indéniable tant pour la fluidité de la dérive que pour limiter les décrochés sur ce poisson à la bouche fragile.
Et puis, c’est nettement moins cher.

Le problème du fluorocarbone c’est qu’il est plus raide que le nylon à diamètre égal or pour éviter le draguage c’est plutôt la souplesse que l’on recherche.

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Salut
Pour le moment c’est compliqué il fait trop chaud il y a très peut d éclosions donc très peut de gobages.
L’an dernier c’était pas mal du tout.
Pour les mouches des petits voiliers de 16 à 20.
Des shuttle cock idem de 18/20, des sulfures quelques orl et c’est pas mal.
Des pointes assez longues et pêche aval avec de belles dérives pas toujours facile à faire mais bon c’est la le plaisir.

Bonjour Benjamin.
Je suis passé sur le vieux Rhône vendredi, l’eau etait à 15°, il va falloir attendre qu’elle baisse, pour les voir vraiment être actifs.

J’y ai passé l’après-midi hier le constat est toujours le même pas d éclosion franche.
J’ai vu un poisson actif que je decroche c’est tout.

Merci pour les news en direct du vieux Rhône, c’est très sympa !

Bravo d’avoir réussi a les faire monter :+1:, c’est déjà pas mal

Je ne désespère pas d’aller y faire un tour, je suis encore dans le coin quelques semaines. Faites moi signe si vous êtes partants pour une sortie

Merci bcp d’avance

Benjamin

Salut a tous,

Avec l’arrivée du froid y a t’il du mieux sur vieux Rhône?

Merci a vous
Julien

Salut,
Je suis un peu loin pour voir en direct. Je surveille les débits, c’est bien descendu mais ça fait le yoyo de 200 à 400 m3/s d’un jour à l’autre (lâchers ?).

https://www.rdbrmc.com/hydroreel2/station.php?codestation=689

A 150 m3/s la dernière fois que j’y suis allé ça m’a paru pas mal pour pêcher

Avec ce froid je sais pas s’il peut y avoir des éclosions par contre.

A suivre …