Truite AEC dans nos rivières, quel avenir, quel interet?

Effectivement, cela parait transposable ailleurs. De toute façon, il faudra bien adapter l’offre de pêche à l’évolution des conditions climatiques.

1 « J'aime »

Bonjour,

Ne pas oublier que pour déverser des AEC elles devront venir d’une pisciculture plus ou moins en règle.
Une pisciculture sur une rivière de 1° cat. est une plaie (pollution, débit réservé, …) pour la rivière et pour une association de pêche qui souhaite offrir une pêche de qualité qui devient impossible avec cette présence.
Dans mon APPMA bretonne nous n’avons pas de pisciculture mais je suis solidaire des autres Associations qui n’ont pas cette chance.
Pour cette raison, je suis contre le déversement des AEC, idem pour les autres truites.

4 « J'aime »

Ok mais quand on voit la dégradation générale dans nos rivières, quelle solution proposes-tu pour continuer à pêcher des salmonidés en France?

Stop aux exagérations, on trouve facilement des piscicultures qui ont un impact modéré sur l’environement, le label bio est d’ailleurs en pleine expansion dans cette filière.

A+
J

Bonjour,

Je soutiens les propos de Arzpêche car nous sommes de la même AAPPMA et que nous tenons un cap depuis plus de trente ans.
Balancer des Arcs, pourquoi pas ? J’y ai même pensé pour un secteur bien dégradé, mais le fait est que nous avons un pourcentage déjà faible de bénévoles sensibles au travail sur le milieu.
Alors si on met un peu d’artificiel dans la rivière et qu’il n’y a plus de travail intelligent à faire…
Perso,et je suis pas le seul, je ne voudrai pas qu’on tombe dans l’excès et la confusion avec ces méthodes.
Nous sommes déjà tous trop consommateurs et peu acteurs, c’est ça le problème.
A titre de contre exemple et il y en a plusieurs, nous travaillons sur de la recharge granulométrique sur différents ruisseaux impactés par le remembrement.
Nous y avons le bonheur d’y voir quasi systématiquement des frayères, voire parfois les géniteurs dessus.
Mais voilà, aller voir le propriétaire, informer l’AFB, faire un dossier de déclaration de travaux pour la DDTM, c’est plus long et plus chiant, que de taper dans la pogne du pisciculteur du coin.
Il faut être réaliste, combien sommes nous moucheurs à réellement faire quelque chose pour le milieu, trop peu.
Déjà, qu’on a grave du monde sur notre parcours tout “leurre artificiel”, alors si en plus la fario doit supporter les Arcs et ceux qui sont venu pour les prendre.

Il y a aussi une dimension éthique, la grosse poubelle dans la rivière, trop peu pour moi.

Flyliner

6 « J'aime »

Bonjour,

Ok, joli clin d’oeil à nos amis Josiane et Marc.

Mais eux non pas oublié de travailler sur le milieu.
https://www.pechemonedieres.fr/lauréat-du-prix-charles-ritz-2016/

Faut tout dire :wink:

Flyliner

Mais enfin en quoi créer un parcours comme celui d’Arvis sur la Vezere empêche par ailleurs d’entreprendre des actions sur le milieu ? Je ne comprends pas.

A+
J

3 « J'aime »

Tu as raison, on est d’accord, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Je pense et je me suis fais la réflexion que si un tel parcours est créé il ne faut pas oublier à expliquer la démarche.

Cordialement,

Flyliner

1 « J'aime »

Ce parcours est une exception. Il a ce niveau d’empoisonnement et cette qualité de pêche uniquement par un investissement et une surveillance de tous les instants de la part des responsables de L’aappma de Bugeat.

On a fait la même chose, ce même type de parcours en nokill, avec les mêmes poissons sur la Corrèze, on a nourri pendant des années les bracos du coin qui faisaient la queue pour attraper les grosses arcs pour les revendre aux restaux. Un fiasco total.

Donc attention à ne pas trop prendre exemple sur des exceptions pour en faire des généralités.

Fred

3 « J'aime »

Il y deux jours j’ai attrapé une Belle aec de 35 cm bien conformée sur le no kill d’argentat au coup du soir en sèche… .
Quid de la présence de ce poisson sur la dordogne ?

Bonsoir

Beaulieu lâchait des arcs pendant l’été et je pris une arc bien en amont. Ces lâchers perdurent- ils?

A Lodeve dans le 34 nous avons créé un nokill en deuxième catégorie qui est alimenté en arcs de toutes tailles plusieurs fois dans l’année, c’est un vrai succès, particulièrement l’hiver.

Pour ce qui est des alevinages en truitelles arc pourquoi pas si la riviere est suffisamment riche. N’oublions pas que les rivières de nouvelles zelande ont été alevinée et quand on voit ce que ça donne comme sur la Tongariro ça fait rêver.

On a froler l’interdiction de pêcher (et relacher) les espèces “invases” en Espagne, (dont l’ARC mais aussi d’autres espèces comme le broc. ou silure) mais la loi a changée depuis avril, tout est réglé.

Il n’y a pas que l’Espagne, mais aussi la Slovénie, Croatie, Autriche qui pratique cette politique,et qque sorte le Royaume Uni avec leurs “stillwater” aux arcs records.

Aux US, c’est différent l’arc y est endémique et la fario importée d’Europe, mais se reproduit depuis de nombreuses décénies.

Non Ben, l’arc était absente de nombreux bassins versants aux us. Son introduction a été une catastrophe pour les espèces natives comme les cutthroats. L’hybridation a entraîné une pollution génétique souvent irréversible.

Fred

Oui, Fred, c’est vrai mais tu parles de certaines rivières des Rocheuses (Colorado, Utha, Cal., WY, etc) effectivement mais l’ARC est bien endémique des US (pas partout on est bien d’accord), certaines rivières des Appalaches n’avaient aucune population de truite un peut comme la NZ

Et qu’est ce qui empêche de faire appel a des entreprises ou des gardes particuliers rémunéré au prorata des PV dressés ? C’est ce qui va se passer pour les radars sur la route. Les solutions elles existent, il n’y a surtout aucune volonté de tenter quoique se soit pour sortir nos rivières de la zone de non-droit dans laquelle elles se trouvent…

A+
J

2 « J'aime »

Dans le sujet des lachers de tac je rajouterai aussi que sa fourchette de survie thermique est bien plus élevée que la fario ça permet de l’introduire dans des rivières de paca par exemple ou les salmonidés classiques ne survivent pas en été avec de l’eau à plus de 25 degrés…

C’est marrant, en Amérique du Nord, ils tiennent exactement le même discours sur la truite fario : plus résistante que l’arc.

Comme quoi en fonction d’où on se place…

Fred

3 « J'aime »

Pareil chez nous au bout de 4 ans on a laché l affaire …