Voyage nouvelle Zélande décembre 2017

c’est possible j’ai vu de grosses grosses anguilles qui étaient la bien avant les truites amenées par l(homme, elles sont pas farouche et viennent attaquer dans les jambes, ca fait un peu flipper.

J’en ai vu une grosse comme un congre, lol…

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Oui elles sont endémiques.

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D’après le pote d’un pote qui y va régulièrement, les grosses en amont seraient des géniteurs venus frayer qui s’atarderaient. Cela serait effectivement surtout des mâles.

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oui c’est ca, et certains ne redescendent pas, et vu le trajet et le peux de nourriture au final avant les cigales et autres cela explique que ces mâles soient un peu maigre jusqu’à février. Mais vraiment sur les photos les poissons attrapés, je ne suis pas dans des petits ruisseaux mais plus sur des rivières moyennes, taille Nive ( pour ceux qui connaissent), et je pense vraiment vu les niveaux bas que c’était des truites sédentaires.
Beaucoup d’affluent sont très bons jusqu’à la fonte des neiges, après les rivières sont vides, ou des petits alevins.
Je ne comprends pas pourquoi en début de saison chez nous on attrape jamais de gros géniteurs sur les petites rivières, ou très très rarement? Si la continuité de la rivière est bonne, ou alors ils redescendent vite.
( je ne traque pas le pauvre géniteur fatigué, mais je pêche parfois des petits affluent quand les niveaux sont trop hauts et je n’ai jamais attrapé un géniteur de plus 45cm).
Tous les 3 4 ans il y a la chute des fruits d’un arbre ( des hetres il me semble), qui mettent en furie les souris, c’est les années à souris ( comme en patagonie l’année au capricorne je crois), les truites deviennent obèses, les doubles figures sont régulières car en plus les grosses des fosses montent manger les souris ( surtout la nuit, mais c’est autorisé, ils pêchent au bruit sourd du gobage sur la souris:) ), il parait qu’il faut le voir une fois dans sa vie une année comme ça.
J’ai une question également, on dit que c’est inversé, mais es ce optimal, ou y a t il un dérèglement, pas à cause de la pollution mais des crues? je trouve le sujet intéressant ( on peut ouvrir un autre fil). Je trouve incroyable comment cette espèce s’adapte aux contraintes du milieu, excepté l’introduction de plus d’un siècle aucun embassinage et autre depuis, la truite à colonisée toute seule l’île, parfois après une chute derrière il n’y a plus rien.

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Ce poste est réellement passionnant…merci.

En fait, la présence de grosses truite sur les parties amont de ces rivières NZ a été longtemps une source de perplexité parmis les pecheurs européens et aussi les scientifiques qui ne comprenaient pas pourquoi en Europe on avait un shéma complètement inverse. C’était important pour la gestion et la conservation de ce patrimoine touristique. Avec l’aide de marquage, puis de pucage et de suivis télémétrique, on s’est vite rendu compte que ces poissons étaient tout ce qu’il y a de sédentaire, ils étaient né sur place, avait survécu a des taux de mortalité extrème du aux crues des printemps australes qui sont hyperviolente. Se sont des survivants qui vivent dans des milieux tres hostiles, en tres faible nombre ce qui permet d’éviter aussi des phénomènes de compétition. La situation est différente dans les rivières a faible gradient ou spring creek où les densités de truites sont plus forte et les classes d’ages mieux réparties (effet des crues amortis)…


Pour le coup de la migration des truites dans les tributaires que tu évoques, c’est un vaste sujet, mais le modèle admis de migration des géniteurs vers les affluents est un truc complètement remis en question avec les progres technologiques, que se soit le typage génétique ou la généralisation de la télémétrie avec des pit-tag introduits dans le corps des truites. La truite fario est un poisson hyper-sédentaire, qui ne bouge que tres peu même pour la repro !

A+
J

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J’ai remarqué (à bien moindre échelle biensûre) ce phénomène sur qques rivières dans le Nord-ouest de l’Espagne, bien localisée. Mais là, c’est le facteur pollution et dégradation sur les parties médianes et aval des rivières qui influence. Taille moyenne supérieur à 40 cm sur les haut des bassins, inf. à 30 cm sur l’aval…

Bonjour John78
Très intéressant ce que tu dis mais alors comment expliquer que les truites ont coloniser les quelques 5000 rivières de nouvelles-Zélande sans faire de migration?

=> Alevinage Yannick. Après, il y a toujours bien dans le lot quelques poissons qui bougent, il y a même des populations de truites de mer en NZ qui sont clairement issue de stock sédentaire. C’est jamais 100%. J’ai vu des trucs incroyables de truite Pit-taggée, relachée 1km en dessous du lieu de capture initial et qui sont revenue exactement a cet endroit là quelques jours après. Le homing est un facteur super-puissant chez la fario et qui a été fortement sous-estimé jusqu’il y a quelques années.

A+
J

Bonjour,

? ? ? ?

à +

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Le sujet c’est la migration pour la reproduction dans les affluents et les parties amont des rivières. Les truites en bout de course qui dévalent pour aller finir leurs vie dans les parties basses des rivières c’est autre chose ! C’est l’effet “cimetière des éléphants”.

A+
J

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Donc si l’on suit ce raisonnement, les truites "poisson hyper-sédentaire, qui ne bouge que tres peu même pour la repro (op. cit.)" remontent (bizarre ?) pour ne pas redescendre. Il devrait y avoir rapidement une densité phénoménale de gros poissons qui se touchent sur les têtes de bassin …

Pas très convaincant, mais bon …

Tu n’a rien capté surtout.
Elles restent là ou elles sont tant qu’elles le peuvent, un moment elles se font dégager par compétition, le temps passant, un moment elles ne sont plus capable de défendre leurs territoires. Ce qui n’arrive pas en NZ car justement la compétition est tres faible, le recrutement naturel étant tres limité. C’est ce qui explique pourquoi en NZ on trouve autant de gros poisson en amont alors qu’en Europe c’est exactement l’inverse, les grosses truites sont plutôt en bas, a l’aval.

A+
J

Mille excuses : je m’étais un peu perdu avec ton :

Donc mon hypothèse sur place à cause des crues n’était donc pas si farfelu, j’en ai discuté sur place les gars n’avait pas l’air hyper renseigné, même ils s’en foutent , ils pêchent haha, mais je pense qu’on a vraiment une réponse par la, surtout si des études sérieuses ont été menées.
Pour ce qui est des affluents ( plutôt sur les bras secondaires de la même rivière je parle), c’est juste que je n’ai vu aucune mais aucune grosse à part sur les premiers mètres, mais plein de petites, qui pourraient donc venir de la rivière principale pour se protéger des grosses et grandir à l’abri des grosses crue et des grosses truites, logique en effet.
Après les locaux parle souvent de telles ou telle rivières , dès que l’eau baisse les grosses redescendent dans la plus grosse rivière pour se mettre à l’abri…alors je ne sais pas? en même temps on m’ a déconseillé des rivières où c’éatit trop tard pour faire de belle truites car plus assez d’eau et je me suis gavé de belle truite.
Je suis d’accord sur le fait que les truites sont bien plus sédentaires qu’on ne le dit, et c’est pour ça que j’ai
tenté ces quelques rivières qu’on m’avait déconseillé, et qui au final étaient bien pourvues de grosses truites:)
En tout cas c’est intéressant tout ça. En fait chez nous on a un milieu trop simple pour les truites haha, du coup elles sont la en pagaille mais petite sur les tetes de bassins. Sur le bassin des Nives ( je prends exemple car c’est mon jardin), au dessus des dernières villes ( et des pollutions perturbations diverse ) on a toutes les caches occupées par une truite, peut pas y en avoir plus, la Grande Nive serait le fameux cimetière des éléphants avec les plus grosse qui finissent leur jours ( peu ou plus de repro sur la grande Nive, vraiment très localisé ).
Donc la taille ne viendrai que de ces crues à répétition?
Les crues doivent être en effet impressionnantes quand ont voit les ravages sur les berges creusées à plus de 4 5 m de haut , sur la cote ouest les montagnes tombent littéralement dans l’océan, ça ruisselle hyper vite, et sa redescend aussi vite c’est impressionnant et dangereux, le plus dangereux la bas d’ailleurs.

Passionnant!

Merci de partager ton expérience sur place. On a l’impression d’y être!

Il va vraiment falloir penser à organiser ce voyage…

Salut Manuerreka
Tu vois je t’avais bien dis qu’on ne revient jamais vraiment du “pays au long nuage blanc” !
Et je ne te parle même pas de la nymphe au fil dans l’île du nord en automne…du délire ! Mais c’est une autre histoire.

Tu peux détailler un peu ?
Quand tu parles de l’automne, c’est l’automne en NZ ? Quels mois ?

oui le retour est dur à encaisser, tout est si simple la bas…