la partie amont (comprendre Ornans et au-dessus) est redevenue après les mortalités de 2010, excellente. Nombre de facteurs problématiques en sommeil, ne sont certes pas résolus, mais la quantité et la taille des truites et des ombres, permet de s’amuser (ou s’arracher les cheveux c’est selon). Les tarifs sont beaucoup plus abordables (surtout à la semaine, une grosse 20aine d’euros pour qui possède déjà la CPMA). Reste que si le cadre est globalement moins majestueux - sympa quand même la traversée d’Ornans, le Musée Courbet, les gorges amont, etc… - les rives privées, morcelées et inaccessibles (seule petite chose agaçante), le détour peut-être envisagé.
Le référentiel en alevin de l’année (0+) a ce niveau typologique c’est autour de 150-200 individus / 10a…
=> Depuis 2012 au moins, la moyenne Loue ne recrute quasiment plus, la densité d’alevin étant anecdotique.
Je laisse a chacun en tirer ses propres conclusions, pour certain c’est un paradis, perso je pense que les pêcheurs ont pas finis de se bercer d’illusion sur le devenir des rivières de FC !
Il semble (de ce que les tech locaux m’ont expliqué), que l’année 2018, question recrutement en juvéniles se soit mieux déroulé, notamment sur la partie amont. En 2017, déjà, il était possible de voir sur les bordures, en amont d’Ornans, de nombreux 0+ de trf et même d’obr.
ceci étant, ne confonds pas, conformité de milieu et pratique de la pêche (notamment la présence de gros sujets qui donne un cachet/attrait certain).
la vallée de la Loue est sublime, et nonobstant le fait que la rivière souffre, la pratique de la pêche en sèche et en nav, procurent des joies insoupçonnées. Certes nous ne sommes plus à la fin des années 80, où les plus belles rivières d’Europe étaient - encore -françaises.(si si).
Si la HRA est à l’agonie (ça fait mal d’écrire ça), la BRA pas franchement en forme, la Bienne au oubliettes (pff !), je conseille à tous d’essayer la Loue cette année (par ex 1 jour chez sanso, d’autres sur le haut) vous ne le regretterez pas !
Ca n’empêche pas de rester critique (la nature un peu “aidée” sur la moyenne loue ?), les pollutions, les pop de poissons pas au mieux de leur fonctionnement… et de profiter de ce que cette rivière à encore à nous offrir.
C’est aussi l’occasion de démontrer l’impact de ce type de tourisme vert, indolore (ou presque) sur les milieux, sur l’économie locale. Abandonner, c’est laisser le champ libre… Notre rayon d’action est mince, ne le rendons pas nul:slightly_smiling_face:
Je confirme les propos de Patrice, il y a les stats et le visu de terrain, l’amont et l’aval de Cléron est privé, en grande partie, sur les deux rives donc non soumis aux études…certes la qualité physico-chimique de la rivière est a l’agonie mais il y a encore du poisson pour le tourisme pêche, oublier la Loue s’est la condamner!!!
Pour qu’un parcours soit un paradis, il n’est pas seulement question de densité de poissons…Il s’agit aussi d’une ambiance, d’une histoire, de personnages, d’un lieu…C’est tout un ensemble. Et si les poissons sont là, c’est encore mieux bien entendu. Il y a les chiffres et la réalité. Je sais juste que mon fils et moi avons pris 15 truites à 2 ce jour-là. Des poissons entre 35 et 50cm…De mon point de vue, on est sur une journée paradisiaque oui avec tout ce que cela comporte.
Ce qui n’empêche pas d’être conscient de la réalité en sachant que cette rivière, comme ses cousines est en permanence sur un fil et que tout peut très vite basculer. D’un autre côté, on ne force personne à venir hein, moins il y a de pêcheurs, plus il y a de truites pour nous.
