50 nuances de nymphes

Bonjour à tous,
Je souhaiterais savoir comment vous appréhendez la pêche en nymphe, plus précisément si vous pêchez avec quelques modèles de nymphes déclinées en plusieurs poids ou alors si vous utilisez de nombreux modèles ( céramiques, dubbing, pheasant tail, perdigones…) déclinés avec de nombreuses couleurs.
Pour ma part, je suis plutôt de ceux qui possèdent un grand nombre de modèles que je décline en plusieurs poids et tailles.
Cependant j’ai l’impression de trop m’éparpiller .
Est-ce que vous arrivez à vous y retrouver avec une multitude de modèles, ou bien est ce que vous pêchez avec un nombre réduit de nymphes ?
Merci d’avance.

Bonsoir,
Je suis en phase d’apprentissage de cette technique, contraint et forcé par les conditions imposées par les rivières et les poissons. Je me garderai donc de donner des conseils définitifs, mais de ce que j’observe chez mes « formateurs » et d’après mes premières expériences, le lestage bien étalonné serait plus important que la multiplication des modèles, à réserver aux nympheurs confirmés sous peine de prise de tête et de multiplication de boîtes.

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Bonsoir, pour ma part, j’en suis au stade prise de tête et multiplication des boîtes :roll_eyes:.
Comme j’aime beaucoup le montage des mouches en général, et que j’en trouve aussi pas mal, en plus des échanges, les boîtes débordent.
Je m’aperçois néanmoins que le mets souvent les même nymphes au bout de ma ligne, peut être une question de confiance ?
Ceci dit, je rejoins totalement B65130 sur son analyse des lestages bien étalonnés.
Des compétiteurs de renom se contentent de deux modèles de nymphes, lisse ou poilue, claire ou sombre, et déclinent les lestages afin de bien " passer " sur les postes.
Je me limite volontairement à des billes de 2 2,5 3 3,5 et 4mm afin d’avoir un classement rationnel, à cela il me faut rajouter les nymphes non lestées ( ANR par ex. ) et celles avec un lest interne ( pheasant tail ).
N’hésite donc pas à privilégier une sélection au début restreinte, je pense que souvent la présentation et la qualité de la dérive sont plus importante que la nymphe en elle même.
Bon montage et bonne pêche !

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Je suis d’accord sur le fait que la connaissance et la hiérarchisation du lestage des mouches sont primordiales.
C’est important à rappeler, et ça peut faire gagner du temps aux débutants.
J’ai perdu beaucoup de temps au début avec une boîte de nymphes en vrac sans cohérence au niveau du poids…
Maintenant j’organise mes boîtes en classant les nymphes par poids, cependant j’ai tendance à multiplier les modèles. Je suis toujours en train de me dire que je dois monter une nouvelle nymphe avec une nouvelle teinte ou d’un autre type… Et je pense que ça brouille ma réflexion au bord de l’eau.

Pheasant tail et ORL font 90% du job pour moi. De temps en temps la noir a cul rouge en décide quelqu’unes mais c’est tout. Quand tu multiplies ça avec des billes de différentes teintes ça fait déjà pas mal de temps à monter des mouches. D’autres paramètres jouent davantage

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Pour la nymphe au fil, j’en suis venu à 2-3 modèles déclinés en différents lestages. Pheasant tail, une autre dans les tons gris pâles et une ou 2 perdigones. C’est amplement suffisant, mais pour la nav sur les parcours fréquentés c’est autre chose.


Je ne pêche qu’avec ce modèle depuis trente ans décliné dans toute les tailles et les formes d’hameçons, aussi bien à vue qu’au fil et dans tout l’hexagone et parfois à l’étranger.

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Bonjour à vous toutes et tous, monteurs accros ou adeptes du minimalisme !
Comme dit précédemment, je suis du genre monteur compulsif et possesseur de boites qui débordent, et , comme si cela ne suffisait pas, je ramasse aussi celles qui trainent, essentiellement dans les branches…
Petit retour sur les coloris de billes les plus employés par mes ( infortunés ) collègues, sur une centaine de nymphes environ : 72 en coloris or et argent, moitié pheasant tails et perdigones, 17 en cuivre, 11 en noir, 7 en orange fluo et 3 en arc en ciel et rose métallique.
Très peu d’orl ou de gammares, et seulement 3 Norauto et deux Javi.
Voilà, ce ( petit ) tour d’horizon pour conclure que les coloris les plus employés sont les plus classiques, ainsi que les mouches de base ( PT en tête ).
Bons montages et belles sorties à vous !
Bien cordialement,

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Bonjour,

Très instructif :+1:

Juste par curiosité, c’est le résultat de combien de temps de collecte ?

PS. Si tu es remonté jusque dans des ruisseaux tarnais, il y en a peut-être une ou deux à moi… :grin::face_with_hand_over_mouth:

Merci Lolo 44, c’est sympa :kissing_heart: !

Je voulais arriver à une centaine pour que ce petit compte rendu ait un sens.

Je pêche essentiellement l’Aude, et les parcours de Campagne et Quillan, j’ai pris l’habitude de regarder au dessus de moi s’il y a des branches qui gêneraient mes lancers, et, s’il y a des nymphes qui pendent, je les prends !

Cette collecte dure depuis deux ou trois ans, je ramasse aussi des cuillers et des poissons nageurs ( heureusement pas dans les parcours no kill ), mais eux rejoignent des boîtes en attendant que je les donne !

Pour les ruisseaux tarnais, je suis allé prospecter l’Arnette l’été passé, très peu de mouches dans les arbres mais quelques montages au toc, je voulais un peu étendre le champ de mes sorties de pêche cette année vers le Thoré, au plaisir de s’y croiser ?

Bien cordialement,

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C’est très instructif en effet ce petit sondage. Merci pour le partage.

Et c’est très bien de les retirer de la nature car nos hameçons et nos fils sont de véritables pièges mortels pour l’avifaune.

Ce geai en est mort.

Fred

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çà m’était arrivé de voir aussi un merle sur un affluent de la Dourbie il y a qques années… personellement çà m’avait foutu un peu mal à l’aise…
P.S;
Comme quoi les fils sont sacrément solides/…sur un geai …!!!
:face_with_head_bandage: :nauseated_face: :cold_face:

Bonjour
J’ai sélectionné 6 modèle déclinés en plusieurs coloris ( argent. Cuivre. Or. Noir). Trop de couleur et de modèles tu vas te perdre.