AAPPMA Pourquoi s'investir

Difficile de trouver un titre pour ce sujet.

ce qui m’intéressait c’est de faire un post ou il serait possible de redonner un peu envie aux jeunes de s’investir dans le tissu associatif des collectivités piscicoles je sais à quel point ce genre de post tourne rapidement en vrille, mais espérons que tout le monde y mette du sien pour garder ce lieu de discussions ouvert le plus longtemps possible :wink:

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Parce quand on aime, on y va !!!

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Ce sujet auquel je pensait depuis longtemps m’est revenu en tête après avoir lu l’Article de Nicolas GERMAIN sur l’AAPPMA de l’Albarine, je vous en fait donc profiter :

Zoom sur une AAPPMA : L'Albarine. - Nicolas39 | Pêche à la Mouche | Fly Shop

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Parce que quelqu’un qui à l’habitude de faire de l’associatif tendra toujours à aller vers les associations comme adhérents et faire du bénèvolat.
C’est un peu comme le No-kill-attitude == le bénèvolat-attitude

Il y a différentes façons de s’investir, soit faire partie du bureau, soit être un des bénévoles sur lesquels s’appuie l’AAPPMA.
On peut donc aussi soutenir l’action de son AAPPMA pour, par exemple, l’extension du ou des parcours de graciation, les nettoyages annuels de rivières, et bien d’autres actions simples, mais nécessaires.
Toutes les bonnes actions sont utiles, en plus de la convivialité bienfaisante à tous.
Et il y a autant de plaisir à donner et participer gratuitement, sans attente de retour, qu’à recevoir, soit donner de son temps, et vivre et pêcher dans un milieu d’eau saine, avec une population piscicole riche.
Maintenant, il faut aussi voir quelles sont les orientations de son AAPPMA, et en accepter le fonctionnement démocratique.
Mais, quoi qu’il en soit, et quel que soit le niveau d’investissement, en fonction de son temps, de son âge, de ses disponibilités, s’investir est une bonne chose de façon générale, pour les autres, et pour soi même.

Et n’oublions pas les Clubs, complémentaires, et souvent partenaires de l’ AAPPMA dont ils dépendent.
Certaines tâches peuvent leur être dévolues comme la promotion, et l’initiation, pour les enfants, jeunes adolescents, ou…jeunes…retraités.
S’investir dans l’un, n’empêche pas de s’investir dans l’autre !

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Je pense que les bénévoles des associations de peche devrait prioritairement faire du lien social : promotion du loisir, l’éducation des gamins, des évenement caritatifs type téléthon etc… Voilà qui donnerait du sens a l’engagement des bénévoles et de nature a restaurer un peu de prestige a la fonction.

Pour ce qui concerne la gestion piscicole et la protection des milieux, laissons celà a des professionnels, formés et salariés. C’est ce qu’a fait l’aappma de l’Albarine avec le salariat d’un technicien rivière. L’idée que des bénévoles peuvent tout faire a la fois n’a aucun sens, l’ampleur de la tâche est bien trop grande, c’est le découragement et l’immobilisme garantis (cas de 90% des aappma de ce pays malheureusement…).

A+
J

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Donc les bénévoles élu de l’AAPPMA de l’Albarine , pendant qu’ils étaient en train de s’occuper de la kermesse du coins et du Téléthon , un salarié est venu, c’est embauché tout seul, et continue à signer sont contrat de travail tout seul comme ça ?

c’est encore plus simple que je croyait pour réussir une gestion comme celle de cette AAPPMA donc engagez vous sans hésité …

Ou alors peut être bien que des bénévoles visionnaires comme il pourrait en avoir des centaines si l’on mobilise les bonnes personnes, se sont donné les moyens d’une organisation permettant de dépasser le rôle de pinpin que John ou tant d’autre voudrais leur laisser ? Profitant justement de ce lien social qui les unis aux autres utilisateurs locaux de l’eau, pour défendre un parcours qu’ils connaissent par cœur concentrant leurs efforts et ceux du salarié qu’ils ont eu l’intelligence d’embaucher…

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Bonne idée, mais le problème, c’est que « s’investir » doit partir d’une volonté, et d’un désir personnel, pas d’une obligation, ni d’une incitation. À ceci, s’ajoute les disponibilités, et possibilités.
Pas facile

J’imagine que le salarié en question dépends d’une collectivité locale qui co-finance le poste (??)

Ne tombe pas dans l’excès inverse non plus, éduquer les enfants c’est pas un rôle de pinpin. Participer a aider financièrement des malades, des handicapés c’est pas pinpin. Réunir les gens et participer la vie d’un village c’est pas pinpin non plus.
C’est ce qu’il y a de plus valorisant dans l’associatif : se sentir utile. Bien sur, c’est un premier pas, j’adhère a ton idée de faire les choses progressivement mais a condition de faire les choses dans l’ordre et surtout de ne pas se lancer dans des projets sur lesquels on a ni compétence ni moyen. :wink:

A+
J

:rofl::rofl::rofl:

Va pas trop loin John, tu tends la perche pour que cela parte en sucette.

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T’as raison je me suis laissé aller, surtout qu’ici aussi on anime la kermesse du village on anime des ateliers pêche avec le périscolaire on fait une animation tous les deux ans pour le téléthon, on en est fière, on organise aussi des évènements pour améliorer sensiblement les finances , on entretient les chemins d’accès pour la pêche et on en profite pour finir par un repas commun qui soudent les équipes, on va même jusqu’à s’occuper de collecter des taxes d’état, tout cela nous donne le droit d’utilisé les trois premières lettres « AAP » certes c’est déjà pas mal mais ils reste trois lettres que l’on est pas obligé d’ignorer comme tu le suggère :wink:

pour le cofinancement du poste , je ne connais pas beaucoup de poste de technicien travaillant sur l’eau qui ne sont pas cofinancé que ce soit dans les syndicat les eptb les fédé ou les futur epage aucun ne peut se targué de financer des postes à 100% on en est même loin.
Je connais des techniciens salarié d’AAPPMA, pour le cas de l’Albarine je ne peux pas te dire…

peut-être que la jeunesse ne se reconnaît plus dans les dirigeants, à la fois dans les AAPPMA et dans les FD!
Les motiver c’est bien mais les convaincre à s’investir durablement est une autre histoire. Des idées ils en ont plein, et des bonnes d’ailleurs, mais personne ne les écoute, alors force est de constater que ça ne les interresse pas ou plus…Pour les attirer faut des idées et des convictions de maintenant et pas des idées d’après guerre!

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Je suis assez d’accord avec John, et il ne faut pas caricaturer ses propos.
Je n’ai pas de soucis pour le dire car j’ai été secrétaire d’AAPPMA pendant 10 ans : l’associatif a ses limites, à la fois en terme de temps et de compétences, et une gestion de la pêche laissée en majorité à des pros serait plus efficace.
Cela n’enlève en rien le mérite que peuvent avoir les bénévoles, par ailleurs ils peuvent aussi contribuer à fixer les orientations s’ils sont “éclairés”, orientations déclinées ensuite par les salariés.

Soyons réalistes, nous avons tous en tête des assos avec des bénévoles qui “tiennent la route”, comme l’Albarine par ex, mais honnêtement c’est loin d’être la majorité. Beaucoup vivotent ou bricolent, quand elles ne se fourvoient pas, et tout ça manque grandement d’une vision d’ensemble et d’une vraie force de frappe, malgré le boulot que font les Fédés au-dessus.

Mais bon ce n’est pas trop le modèle français et il y a aussi la question des moyens.

Faut pas se braquer dès qu’on critique ou discute sur le rôle des bénévoles, qui ont bien du mérite, mais ça n’est hélas pas suffisant :frowning:

Mouais, je suis un peu mitigé. Il faut les deux. Les pros apportent leurs compétences, leurs appuis( qu’en ils ne sont pas trop obtu) et les sous.
Les bénèvoles, leurs forces, c’est de ne pas compter leur temps et de pouvoir faire ce que les pros ne pourraient réaliser soit par manque de temps et de coût.

ensuite ils ont accès à des informations locales, cantonales bien avant les pros. Ils sont indsipensable.

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je ne comprend pas cette opposition faite entre associatif et salarié, ce n’est pas parce que la pêche est organisé en réseaux associatif qu’elle n’as pas de salariés, les postes dans les fédés son nombreux sur le territoire certes pas assez nombreux mais la question est plutôt : lorsqu’un poste de technicien est créé dans une fédé ou dans une AAPPMA ,est ce qu’il est moins efficace pour la protection ou la réhabilitation des milieux aquatique que lorsque ce poste est créé dans une collectivité locale?

Personnellement je ne pense pas , je suis même quasi sur que non! un président d’AAPPMA même si il n’as pas une connaissance importante du fonctionnement des milieux aquatique n’en a t’il pas au moins autant que le président de la collectivité d’aglo? Ce président d’AAPPMA, si il se trompe, est il plus difficile à convaincre qu’un maire, qu’un président de syndicat de bassin agriculteur ?

Quoi que l’on en dise,Il y a de la place en France pour faire sortir du lot rapidement des AAPPMA avec des gestions dynamiques et originales en terme de lien social et de promotion de la pêche, et il y a aussi de la place avec de la patience et du temps pour installer également à l’image de l’AAPPMA de l’Albarine des AAPPMA active, reconnue et efficace dans la protection des milieux aquatiques.

La question n’est pas seulement une question de moyen c’est aussi une question d’influence, il y a t’il des AAPPMA en France dont la présence et le dynamisme influe localement sur la perception de la rivière par les habitants, les élus, les pouvoirs publics ?..
Bien sur ! et c’est aussi pour cela qu’il faut vous motiver et vous faire élire dans les AAPPMA !!!

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Oui mais bon si tu fais des travaux de restauration, même 10 bénévoles motivés ça remplace pas une pelleteuse… par contre c’est sur c’est fédérateur ça motive les troupes toussa.

Si ils ont des idées les jeunes et des bonnes, il ne suffit pas de les lancer a la cantonade dans une AG annuelle en disant y’aca il faut faire sa place, trouver des personnes qui les partages ces idées, et se faire élire pour les appliquer. ça s’appelle la démocratie, c’est somme toutes assez simple et surtout bien plus efficace qu’attendre, espérer, ou militer pour une organisation pyramidale professionnel qui ne viendra pas.

Et c’est plus facile et plus rapide pour un jeune qui a un peu de convictions et d’énergie pour les défendre de devenir président d’une AAPPMA puis pourquoi pas d’une FEDE que de devenir Maire de son village.
Allez les jeunes on se motive et ont se fait élire dans les AAPPMA !!!

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Si t’es elu d’une AAPPMA si t’as obtenu les accords des proprios locaux si ton projet est éligible si tu le défend bien devant la FEDE, la pelleteuse et l’argent et les conseils techniques pour la constitution des dossiers réglementaires devrait pouvoir venir.

Par contre si t’es pas dans une AAPPMA, c’est sur que c’est pas toi qui pourra lancer un projet de restauration …

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Alaingaudiau : Oui c’est bien à ça que devraient servir les bénévoles … mais c’est rarement le cas sauf pour les bonnes aappma qu’on évoque mais qui sont l’exception.
Et encore là on parle des rivières de 1ere cat du domaine privé qui là aussi sont pas la majorité des cours d’eau et plans d’eau français.
(Pour ma part j’ai déjà donné).
Il y a temps infini qui est perdu en ag compliquée, en tergiversations, bricolages de rivière, empoisonnement/barbecue… c’est sympa mais ça fait pas bcp avancer le schmilblick.
C’est peut être pas ton cas et tant mieux c’est que tu es dans une bonne structure, mais dis toi bien que c’est plutôt l’exception.
Hélas!

Bien sur c’est dur c’est long c’est pas évident mais c’est partout pareil, j’ai participé a des réunion du SAGE absolument pas constructive à des réunion de contrat de bassin ou l’on répète 100 fois la même chose, à des réunions de fédé ou l’on parle beaucoup plus de l’achat de la prochaine voiture que de rivières ou de poissons.
Mais il y a aussi des combats gagnés, il y a aussi des changement de mentalité auxquelles on avais pas cru, il y a le visage de l’enfant avec sa première truite il y a aussi le sentiment illusoire ou non d’avoir fait quelque chose ou tout du moins d’ avoir essayé…

Et même pour les combats perdus, les choses qui nous ont paru impossible , n’est-il pas moins égocentrique de penser que d’autres réussirons la ou l’on a échoué que de penser que personne ne peut réussir ce que l’on a loupé ?

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