La plupart des parcours soumis a éclusées sont sinistrés en truite comparativement aux parcours a régime naturel. Sur l’axe Dordogne, la mitigation des éclusées a eu un effet très positif sur la population tel qu’on peut le mesurer en terme de recrutement annuel par exemple.
A+
J
Bonjour,
Nous sur Aude, on a le cul heureux, car c’est le Service Publiiiiiic ! Celui que l’on aime et qui nous doit plus que la lumière ! Donc rien de grave … 
à +
Ce que tu dit aussi Yannick , sur la Vienne on trouve les plus beaux poissons au cul de c’est micro centrale pas que mais en général et même les ombres !! Intéressant de lire que chez toi depuis qu’ils ont modifié les lâché d’eaux tu trouves une différence … Ce qui est sur c’est que les poissons qui subissent des variations importantes de débit régulièrement on un comportement différents dans leur alimentation , j’ai noté que lorsque le niveau se stabilise pendant 24 a 48 h la pêche devient très bonne
Salut @John78,
Et que penses-tu du cas des ombres sur ce type de parcours ?
Je pêche un secteur de ce type à l’arrière-saison, qui est plutôt bien peuplé en ombres, par contre pas la trace d’une truite. Un ancien m’a dit avoir assisté en effet à une chute massive des prises de truites sur ce parcours depuis la mise en place du barrage et du régime d’éclusées. Pas étonnant quand on voit le tsunami que c’est : on passe régulièrement de 8m3 à 80m3… le plus souvent deux fois par jours !
Sur ce secteur cependant, les lâchers ramènent régulièrement de l’eau froide de fond de barrage dans la rivière, la maintenant à des températures fraîches tout au long de l’année et lui conférant un profil thermique « favorable » à l’ombre, qu’elle n’aurait sans doute pas (plus) sans le barrage, notamment durant les mois les plus chauds de l’année, qui ont de plus en plus tendance à s’allonger. Les ombres ont pris l’habitude de se regrouper dans les zones de calme durant les lâchers, puis reviennent assez rapidement occuper les postes typiques de la rivière et s’alimentent alors frénétiquement. De manière générale, on a encore de très belles éclosions bien diversifiées sur ce tronçon, y compris de grandes perles, qui témoignent d’une eau plutôt bien oxygénée, et fraîche. Les fonds sont propres, car régulièrement « lavés »… Je me demande si malgré l’aspect ravageur de ces oscillations à bien des égards, le maintien d’un profil thermique assez frais ne permet pas, paradoxalement, de « protéger » ces ombres sur une rivière qui aurait eu tendance à chauffer et à s’eutrophier bien davantage sans les éclusées. Vive les paradoxes postmodernes…
Loin de défendre la folie de ce yoyo démentiel, je pense cependant qu’il y aurait matière à étudier une rationalisation des éclusées sous le rapport de l’écologie, qui pourrait permettre à la fois de générer de l’électricité tout en alimentant régulièrement la rivière en eaux fraîches (fond de barrage). Un moyen comme un autre de lutter contre les effets meurtriers du réchauffement.
PS : je précise que je parle ici des secteurs où des barrages préexistent, et que je préfère largement les rivières naturelles.
Chez nous tous les mecs qui turbinent font des éclusées… et les services de l’Etat s’en foutent royalement même si les éclusées sont interdites.
Ca fait pas semblant l’effet « chasse d’eau » sur ta rivière quand même !! 
Pour te répondre sur l’ombre commun, j’ai pas connaissance de données sur la capacité de l’espèce a s’en sortir mieux que la truite. Ce qui est bien documenté, c’est l’effet d’échouage sur les jeunes stades de truites durant les premières semaines de vie. C’est bien documenté sur la Dordogne grace a des suivis dans le temps. Et logiquement, la mise en évidence d’une corrélation directe entre les densités de juvéniles recensées a l’automne et l’amplitude (et le nombre) des éclusées aux printemps. Celà a été démontré sur de nombreuses rivières en France et en Europe. Il est possible que les juvéniles d’ombre, qui émergent plus tardivement que les truites, soient moins affecté, possible aussi qu’ils aient des capacité de nage plus développée qui leur permette de s’adapter. Simples hypothèses…
Pour le reste, je partage ton avis sur l’influence positive des barrages présentant une stratification thermique sur le refroidissement de l’eau en été. C’est une « unpopular opinion » mais c’est a l’évidence une des clés pour l’avenir, il n’existera plus de zone a ombre sans barrage en Europe de l’Ouest, l’espèce est condamnée…
A+
J
C’est un peu le cas de la Dordogne en aval du barrage d’Argentat. Les barrages, malgré leurs nuisances connues et reconnues, contribuent à maintenir une eau relativement fraîche en été.
Ecologie et profit ne font malheureusement pas toujours bon ménage… Mais dans un monde nouveau… peut-être…
salut,
Non; le Pradel ne fonctionne pas en éclusées étant tributaire des turbinées de Montpezat et Pont de Veyrières
Ce que je voulais dire ,c’est que pont de veyrières peut lacher sur demande(auto?) de pradel sans que montpezat turbine ???.Sinon on devrait voire sur le graphique de la Palisse les mêmes yoyos que sur celui de pont de labeaume.Maitenant ce n’est pas très parlant…
bonjour Gwinru,
Pt de Veyrières turbine également que lorsque Montpezat turbine…Pt de veyrières appartient au département SDEA et en terme de production hydroélectrique est géré par EDF…Le Pradel ne peut rien demander …cette installation turbine lorsqu’il y a de l’eau.Pour la cote de la Palisse on ne voit pas les différences de niveau si montpezat turbine par a coup sur quelques heures…en plus ce barrage est en interconnexion avec celui du Gage et le Lac d’issarlés et peut être alimenté à partir de ces deux derniers…Pauvre lac naturel d’Issarlés qui a été percé en son temps (vers 1950/55) à la coté - 50 mètres pour faire parti du complexe hydroélectrique…
Je te remercies pour ta réponse détaillée,j’avais regardé déja depuis quelques années la chaine amont de Montpezat.En conclusion on peut dire que Montpezat/Verrières fonctionnent par éclusées et que ce n’est pas Birseck Hydro(Pradel) qui est responsable de tous ces yoyos.
