[quote=“Truitedu05, post:6, topic:2674”]
Pour les bilans de compétence j’en ai fait passer dans le cadre de mon travail et les gens m’ont toujours donné des retours négatifs. Déjà que j’en avais pas entendu que du bien, ca m’a conforté dans l’idée que je n’y ferai pas appel surtout au prix que ça coûte et la durée trop étendu.[/quote]
Chacun voit midi à sa porte : le Centre (Public), où j’ai fait ma carrière de formateur, a aussi un Centre de Bilan (agréé) auquel j’ai eu à m’intéresser. Les retours y étaient plutôt positifs. Niveau prix, c’est pas à toi que je vais apprendre qu’il existe des possibilités de prise en charge et pour ce qui est de la durée, 2 à 5 mois est bien la durée minima nécessaire pour faire murir un projet qui engage, quand même, une partie de sa vie. C’était notre cas en formation où, en 1 200 h (9 Mois), on voyait les projets évoluer, murir, changer totalement de directions, avec au final parfois des gens qui, abandonnant, nous remerciaient de leur avoir évité de s’engager sur une voie pas faite pour eux.
Si tu veux vivre en zone rurale, il faut trouver un métier … rural qui pourra varier selon le territoire visé. Pour avoir fait beaucoup de formation-accompagnement de projet en zone rurale, la problématique ne sera pas la même dans le rural profond d’une vallée perdue ou dans une station de ski ou/et de tourisme ou dans une petite ville de montagne comme Gap, Embrun ou Briançon. Dans beaucoup de coin, dégager un revenu décent passe souvent par la pluriactivité qui est parfois étonnante de diversité.
Il y a aussi de la Fonction Publique en zone rurale, mais il faut avoir en tête que nos territoires du rural profond (hors le rurbain péri-urbain) sont souvent la France oubliée qui s’enclave et pour laquelle les budgets diminuent . Voir peut être du coté de l’enseignement (E.N et Enseignement Agricole) où l’on peut démarrer comme contractuel et passer ensuite les concours internes de titularisation. Enseignement où tu auras du temps libre pour ta passion mais payée comme un mi-temps que c’est structurellement.
Penses aussi, que passer une agréable journée dans un coin perdu est une chose, y vivre à l’année en est une autre. Avoir eu un grand-père paysan ne fait pas de soit automatiquement un rural : la vraie ruralité (le rural profond), c’est une autre France, un autre monde où il est pas toujours évident d’y faire son trou au plan social, économique et personnel. Prendre en compte aussi la cellule familiale … C’est bien pour ça que j’avais un cours de 56 h sur la question.
Il existe des structures qui accompagnent bien ce genre de projet. Dans l’Aude, nous avons une ADEAR qui fonctionne bien sur toutes sortes de projets ruraux très divers, pas seulement agricoles. Je ne sais si c’est le cas de celle du 05, mais ils pourront toujours te diriger vers d’autres sources.
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