Y a la Peute qui peut le faire aussi !
Au fil des années j’en met de plus en plus légèrement, avec parcimonie, j’ai toujours respecté ce qui m’a été enseigné , « tu divises par 2 ce que tu veux mettre … »
C’est aussi mon analyse parceque si je fais un exercice d’introspection mes résultats sur ces 10 dernières années, ce qui a été le facteur limitant c’est clairement être au bon endroit au bon moment, bien plus que tout le reste. Je suis toujours autant dubitatif sur ces histoires de truites qui font refus sur refus et où un point de détail, tel que l’épaisseur d’un corps ou quelques tours de plumes en moins ou en plus, permette de débloquer la situation. Je ne dis pas que c’est impossible, je dis juste qu’on se trouve sur des cas atypiques qui mériteraient d’être discuté pour vraiment comprendre ce qui se passe.
A+
J
Pour les truites, hormis cas rare de parcours très pêchés style nokill sur fréquenté et surpeuplé où les poissons sont tellement nombreux qu’il y en a toujours dehors à bouffer (auquel cas ils basent leur défense sur l’examen minutieux des mouches), on est en effet sur des situations où les poissons basent stratégie de défense sur des heures de sorties très réduite.
Et quand les truites sont dehors pour bouffer, tout fait ventre en effet. Ça dure peu et tout le monde se gave. La présence de poissons actifs est alors le facteur limitant. C’est le cas désormais standard pour le pêche en France.
Il en va autrement pour l’ombre, en permanence sur sa gravière, qui bouffe du matin au soir et qui devient rapidement casse c…es sur les mouches autant que la présentation.
Là, dans certains cas, tu peux compter les tours de hackle, les fibres de dubbing ou de cdc.
Fred
Alors ça veut dire que lorsqu’elles mangent des chiros au mois de mars, tu leur balance une mouche de mai et ça marche ? Et pareil avec les fourmis au mois d’aout ? Et avec les caenis ? Et tant d’autres…
Non une A4.
Bien sûr que non. Il faut un minimum coller à l’éclosion sur chiro, caenis, fourmis, sulphures…
Fred
Pour compléter le sujet:
utilisez vous du dubbing pour vos imitations de
1 - sedges adultes?
2 - sedges émergents
Ca dépend…
J’ai emprunter les montage « trois poils » de C. Bailly et N. Germain. Et justement l’un fait un corps en dubbing et pas l’autre. L’un se retrouve avec le cul dans l’eau façon canadair, l’autre virevoltant sur l’eau à la moindre risée.
Et malheureusement parfois c’est l’un qui marche (à 100%, pas à 30%) et pas l’autre…
Donc j’ai les deux, mais vu que j’aime bien la simplicité, j’aimerais bien avoir un seul modèle, du coup je vais tester le corps en plume de CDC pour voir si ça apporte quelque chose de plus.
J’ai essayé le corps en peau de chamois, c’est très beau et ressemblant mais pas très efficace. Je pense que c’est trop lourd…
(Pour moi une mouche qui marche prend à coup sur un poisson actif (Et pour les tatillons : En prenant en considération : l’approche, le fil, la présentation, l’astrologie du jour,…)
A vrai dire cela dépend de plusieurs facteurs…
Si j’envisage de pêcher des eaux d’été, claires, basses et lentes (Rivière d’Ain en août par exemple) mes sedges, montés en taille 18, seront minimalistes. Un corps en fil fin couleur marron , les ailes en fibres de pardo, une tête et c’est tout.
Parc contre sur les tavanas en taille 12 de début de saison, eaux rapides ou pour pêcher en sèche-nymphe, je réalise un corps en dubbing de kapok saucissonné par un crin d’élan.
Je crois que les variations sur le sedge sont infinies…
Cela représente un corps (sans les ailes de 5mm de long, donc parmi les plus petits sedges. L’imitation que tu décris peut aussi suggérer un petit pléco ou un diptère. En tous cas, mouche efficace.
Le tavanas ou tavan est le nom du Taon qui est un diptère.
Puisque tu utilises le Kapok, moi aussi j’ai succombé à la tentation commerciale (comme dirait Fred ).
J’ai donc fait comme sur la vidéo: j’ai enroulé du kapok autour d’un hameçon de 16, je l’ai placé au fond d’un verre d’eau et…il n’ait jamais remonté Heureusement je n’avais acheté que 4 coloris !!!
A plus , merci pour tes réponses
J’en ai monté quelques uns en kapok mais n’ai pas encore poussé la curiosité pour voir ce qu’il en advenait…
J’en ai également monté, comme tu le dis plus haut en torsadant une plume de cdc autour de la hampe, à la façon de M. Petijean. Le résultat est chouette mais reste assez volumineux, ce qui m’a poussé à chercher des solutions alternatives.
Personnellement, non
Ébarbe un coté de la plume afin d’obtenir un corps plus fin (technique XS corps cylindrique- page 231 et 257 du livre Petitjean)
Je prends le coté à ébarber dans une pince, qui me servira à monter une autre mouche soit en toupet, soit en fil fendu etc , comme çà pas de perte
Pas con, en effet !
Merci
logique surtout Loic tu vas voir
Aujourd’hui on met trop de tout. A croire qu’on ne prend plus le temps d’observer un insecte naturel. Retenez ce que vous a enseigné Mr Flenet. Et retenez aussi : trop est l’ennemi du bien.