Eldorado c’est où

Oui loin de dire que ce n’est pas une solution mais quand on me dit qu’il y avait plus de poisson avant c’est souvent parce que l’on en mettait plus dans la rivière. Je pense aussi que des parcours intensifs en NK ont tout à fait leur place en France et pourraient comme à l’étranger attirer plus de pêcheur.

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Je ne sais pas si l’on peut parler « d’Eldorado » mais en cette période ça y ressemblait :

Bilan sur la situation actuelle : https://www.youtube.com/watch?v=DamJWjAEi70

Il ya alors plus que qques années :joy: je dirais décenies… Avant 2000, il y avait vraiment de quoi faire ici… Maintenant, et malgrés qques sujet qui dit le contraire, la pêche y est pareil qu’ailleurs en France. A l’exeption du Béarn (haut Béarn), le 64 souffre des mêmes maux qu’ailleurs (je voit pas pourquoi il en serait autrement) :

  • Sècheresses à répétissions depuis 2003
  • Pression de pêche
  • Augementation de la population et tout ce qui va avec
  • Pratiques agricoles douteuses
  • Prélèvement de poissons (plus que l’autogénération possible de la rivière)

Même l’Espagne proche à beaucoup baisser en qualité de pêche depuis une dizaine d’année… pour les mêmes raisons.

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Bonjour,

Je confirme pour la Catalogne où je ne pêche pourtant que depuis poins de 10 ans ! Confirmé aussi par les études et inventaires.

Il faut ajouter à la liste des maux les cormorans à deux ailes et surtout ceux à deux pattes, tous deux venus d’ailleurs, qui n’existaient pas il n’y a peu …

à +

La Navarre qui avait bien récupérée après les 4 années de fermeture totale (2006 à 2010) est redevenu au point de départ de fin 2005: baisse dramatique des populations. Les suivis sont fait tous les ans.

En Catalogne,il faut même prendre un ticket sur certains parcours intensifs (que je ne nomerais pas ici) pour pêcher le pool principal :rofl: :rofl:

Je ne saisi pas bien le trait d’humour : si le pool principal est dans un parcours « intensif », forcement il faut le « ticket de pesca » pour pêcher le seul pool où il a été mis du poisson ?

à +

Non lol c’est qu’il ya tellement de monde, qu’il faut faire la queue comme à la poissonnerie :laughing: c’est dure de se faire comprendre (surtout humour) parfoit via les message :blush:

Les intensifs sont limités en nombre de permis journalier (16 pour les 4,5 km d’Anglès en fait un peu plus avec les bras).

En semaine, je n’y ai jamais vu beaucoup de monde …

à +

Sur l’autre intensif, celui dont je parle, c’est bien plus. 45 journaliers si je me souvient…

bien triste nouvelle et avec ce qui est tombé je ne pense pas que le chiffre sera pas en baisse

Bonsoir
Voici le point de vue d’un expatrié en 92, et de retour en France en 2015.
La pêche actuelle en France n’a absolument plus rien à voir avec celle que j’ai connue avant mon départ, et celà à tout point de vue. Beaucoup moins de.poissons sauvages remplacés dans la plupart des cas par des poissons de bassine, forte dégradation du milieu en partie due à un prélèvement abusif d’eau par une agriculture qui à jeté son dévolu sur la monoculture intensive de céréales d’origine exogène gourmandes en eau, paradoxalement en période de sécheresse, ainsi qu’à un usage massif de pesticide qui à généré la quasi disparition des insectes, d’où l’absence d’eclosions, sans oublier les cormorans plus nombreux que jamais, le braconnage, et des prélèvements qui ne devraient plus exister, mais il faut bien amortir sa carte de pêche…
Pourtant chez les map, on entend tout de même narrer bien des exploits, et des pêches mirifiques, à se demander au vu de son manque de réussite habituel, si on sait encore pêcher…, et ce qui est la preuve que tout va bien dans le meilleur des mondes halieutique, dans le pays où la pêche est paraît- il " la mieux gérée du monde"…
Heureusement queJ’ai la chance de pouvoir aller pêcher deux ou trois fois par an dans d’autres pays où le poisson abonde, sinon, il est fort probable que je renoncerait à pêcher en France.

B

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D’ accord avec toi enfin une réponse pleine de bon sens :+1:

Terrible constat que celui de la qualité de la pêche en France.
Encore plus terrible de savoir que c’est les raisons citées (activité humaine/agricole/indus) auparavant qui ont déglingué nos rivières.
(Je viens de relire mes notes sur la saison écoulée… je suis pas un as mais là c’est une moche saison !)
Mais savez-vous que cela n’intéresse personne au final nos histoires ?
Et le tourisme-pêche pareil, les professionnels s’en cognent total.
Nous sommes seulement quelques centaines (voire quelques petits miliers ?) à pêcher dans les départements voisins. Et en plus nous sommes vieillissants. Et très probablement nous sommes radins.
Certes il y a des coins où subsiste une culture pêche, ou tout simplement un certain sens de l’acceuil, et ainsi on trouve notre compte en terme de tourisme-pêche. Heureusement !

Donc l’Eldorado n’est pas en métropôle.

L’Eldorado on y trouve quoi exactement ?

Cela peut être un vrai dilemme.
Par exemple l’Eldorado est il peuplé, ou non ?

  • En laponie il n’y a personne, c’est fantastique.
  • En Irlande, il y a des habitants dans les campagnes, c’est fantastique.

« Le pool d’à côté est toujours plus poissoneux. Surtout s’il y a déjà un pêcheur dessus. »
Simon

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Bonjour,

La France a un taux réel de population rurale des plus bas de l’U.E, moins de 15%. Du niveau de la Suède aux terres bien moins hospitalières.

Dans l’Allemagne, vu comme industrielle, la proportion de gens vivant « à la campagne » est bien plus importante (25%). C’est le cas encore plus de l’Autriche (35%), la Slovénie (50%), la Tchéquie (30%).
L’Irlande, c’est 35% de population rurale …

En France, le rural, c’est souvent des routes dignes d’un pays sous-développé, pas de train, des déserts médicaux et éducatifs, etc.

Ça vaut donc logiquement aussi pour la pêche !

D’ailleurs, c’est souvent dans les traversées de ville, de village ou en zone urbaine que l’on trouve un peu de poisson … Devinez pourquoi ?

La situation globale de la ruralité a surtout empiré depuis le début des années 1990 avec la fin des plans.

« Paris et le désert français », du grand géographe Jean-François Gravier est, 70 ans après, toujours d’actualité : c’est le premier ouvrage que doivent lire les étudiants se spécialisant en aménagement du territoire …

Il semblerait donc que le niveau de peuplement ne soit pas le facteur prépondérant d’un éventuel Eldorado.

Pour El Dorado, à part ça je ne vois pas bien :

à +

Je vois ce que tu veux dire.
Mais -sauf zone sinistrée…par la sinistrose- je trouve nos campagnes relativement peuplées. Par peuplée, j’entends « il y a quelqu’un ».
Il n’y a pas beaucoup de vrais grands espaces sauvages. On retrouve toujours très vite une maison, un hameau…
N’allons pas trop plus loin ici, on va glisser hors-sujet .

J’ai d’autre activité de loisirs en particulier le vtt vous trouverez partout en France des parcours balisés pour cette activité et entretenus je pense que la France est magnifique par ça diversité mais malheureusement la pêche à la mouche n’est pas une priorité pour certains nous sommes les premiers concernés car notre passion dépend de la nature alors je dis oui pour l’eldorado en ce qui concerne l’environnement mais pas dans le contenu

Comment peut on imaginer que la france ne soit pas un eldorado de la pêche .
Certe nous pouvons tous temoigner (dés lors que l’on s’engage un peu) de la fragilisation de nos ecosystemes mais cela influence t-il l’expression de notre activité.
Peut etre pas autant qu’on le pense.Parler de la pêche ce n’est pas parler des rivieres.
Son expression peut etre moduler par l’intervention humaine , par notre capacité à composer à travers les regles, artificialiser comme d’autres pays savent le faire …etc…
Juger notre activité tient à mon sens dans le mesure de la valeur ajouté qu’elle genere et le moins que l’on puisse dire , c’est que la montée en puissance de son expression professionnel est une realité.Suffira t-il pour s’en convaincre de faire le tour du prochain CNPL pour voir degouliner tous ce bizness et aussi voir que si naguere dans les allées on parler entre deux coups de pinard du saumon , de son avenir , aujourd’hui les discutions se resumeront à savoir comment on pourra faire deux ou trois euros autour del la croissance exponentiel d’une profession :Les guides de pêche.
Sans porter de jugement sur tout cela , pour moi dire que la france ne serait pas un eldorado de la pêche me parait un peu etonnant lorsque l’on voit la performance qui est là notre …faire autant au coeur d’un etat ecologique qui semble aussi degradé.

Si notre pays était si florissant en terme de business pêche, la plupart de nos guides ne serait pas obligée de faire les trois quart de leurs jours de guidage à l’étranger, ni de faire un boulot à coté ou de se reposer sur les subsides de leurs coinjoint(e)s pour joindre les deux bouts. Sur une promotion de 30 guides qui sortent de l’école tous les ans, le taux de survie à 5 ans dans la profession est pire que celui du cancer du poumon.

Les statistiques de la pêche montrent que c’est une activité sur le déclin.

On a un trésor entre les mains avec des pluviométries qui permettent encore d’avoir des rivières avec de l’eau. Mais la gestion halieutique de cette ressource est moyenâgeuse avec encore un prélèvement sur des espèces en danger (brochets, saumons, truites, ombres…).

La France est certainement un eldorado pour les pêcheurs aguerris qui cherchent des poissons aussi rares que difficiles. Mais pour le pêcheur débutant ou qui veut simplement passer un bon moment, ce n’est sans doute pas le paradis. Le truc le plus sexy du moment c’est de pêcher le silure ou les écrevisses américaines, c’est dire le succès des instances à protéger et mettre en valeur notre patrimoine d’espèces natives.

La pêche en France a raté le coche de la modernisation pour redevenir attrayante auprès des jeunes. C’est une activité de vieux grincheux qui ne fait plus rêver grand monde.

Fred

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Une suggestion pour changer les choses bientôt les municipales engageons-nous dans une liste peut importe la couleur politique notre moteur la pêche au sens le plus noble

Frederic j’espere que tu l’aura compris mon propos est volontairement trés accerbe mais le constat qui est le mien conditionne à mon sens tout la situation que tu decris .
Nous parlons du taux de survie d’une profession , serait il pas plutot judicieux de parler plutôt de sa multiplication .Comment peut on avoir la naivete de penser que par exemple sur le territoire comme celui que je connais un peu ont peu faire vivre 8 à 9 emploi lié à la pêche , sérieusement …on va bientot avoir plus de pro que dans le montana mais une fois encore je ne critique pas cela , je l’acte uniquement
Mais au dela comment peut on aussi avoir la naiveté d’imaginer que si le loisir peche etait aussi accessible à chacun , facile ,tout cela pourrait exister.
Pour ma part je ne peux m’empêcher de penser que le fait que la pêche aujourd’hui s’adresse à une forme d’elite , veillissante, à fort potentiel economique et dire en permanence que c’est toujours de la faute du voisin , c’est peut etr se voiler un peu la face …
Nous avons la peche que nous meritons et aprés des années au coeur du systeme j’ose penser que cela arrange bcp , bcp de monde