Enfin pris la main dans le sac

  • 1, en tout cas la dernière que j’ai piqué et en seconde faisait 48cm, ça m’étonnerai bien qu’elle sortait d’1 pisciculture vu sa morphologie…etc
    après j’ai décidé de les laisser tranquille jusqu’à…
    et m’équiper d’1 épuisette surtout :smiley:
    donc, pourquoi pas

Si naturellement les salmonidés ne peuplent pas les parties basses des fleuves et des rivières, c’est qu’il y a des raison écologiques a celà, il ne sert strictement a rien d’y déverser des truites dans l’espoir qu’elles y fonderont des populations pérennes. On est dans le B A BA de l’écologie des eaux douces là quand même !!
Quand aux truites de bassines elles sont totalement inaptes a la vie sauvage et encore plus a la repro, autant lacher des poules de basse court et espérer qu’elles vont se reproduire naturellement. Quel amateurisme tout ça mon dieu… :roll_eyes:

A+
J

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sans vouloir éterniser le débat, il est clair que les salmonidés en seconde ne sont pas courant, du fait de la qualité du milieu, pollution plus ou moins forte, niveau d’eaux température et oxygénation de celle ci, ripisylve, apport en proies/nourriture, abris pour les poissons…etc
pourtant, ça existe, a moins de confondre 1 blanc avec 1 belle mémère sauvage :wink:
malheureusement, bien des secteurs classés en première ne valent pas mieux, que certains en seconde, c mon humble avis et constat, j’ai pas dit que c partout pareil car selon les régions…
a prendre en compte aussi la prédation exercée par certains piafs "plus ou moins protégés"
pour clore, je préfère certains secteurs de 2ème parfois a certains en 1ère complètement aseptisés, canalisés, sans le moindre arbre sur les berges pour faire office d’ombrage et qui sait d’apport de quelques insectes aussi jouant les acrobates, bref plus rien de naturel

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Il serait interessant d’avoir l’avis de quelqu’un connaissant bien ce secteur de la Charente …

à +

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oups, vu ça me tient a cœur, désolé mais j’ai omis 1 truc important, et c’est quand je vois des secteurs en première ou le temps passant, il y a plus de blancs, perches, écrevisses et autres, je me dis il y a souci la, je suis pas au bon endroit

@pescayre09. Avoir des petites populations résiduelles de salmo dans les grandes rivières de plaines en seconde catégorie c’est possible mais la plupart du temps ces poissons sont né en amont, dans les affluents, ou remonté de la mer. Cette situation se rencontre ici et là. Il se prend ainsi de temps en temps un saumon ou une truite en plein Paris. Mais en aucun cas ces salmo ne se sont reproduits sur place !
Ce type de lacher est donc voué a l’échec, ni le lieu, ni les poissons déversés ne sont adapté a ce milieu…

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J

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A priori c’était une expérimentation, il y a fort à parier qu’elle aurait effectivement échouée mais il y a plein de zone en seconde, notamment là où il y a des résurgences d’eau froide, où l’on trouve des populations pérennes de truite fario se reproduisant sur place. D’ailleurs certaines rivières passent alternativement de première en seconde catégorie. Maintenant il s’agissaient peut-être de géniteurs de la Touvre => je suis dehors :rofl:

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Si les témoignages au procès ( si procès ) sont du niveau de nos commentaires, le Juge va être dans l’embarras « quel bordel la pêche ! ».:dizzy_face:

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Mouais, le coup des résurences d’eau froide ca permet de tenir une poignée de truite pendant l’été et les grosses chaleurs, c’est pas avec ça qu’on maintient des populations de truites. Les secondes catégories avec des belles populations de truite c’est quand même bien rare et encore plus rarement le fait d’introduction (a vrai dire je connais aucun cas en France, seulement a l’étranger).

A+
J

Ça c’est plus judicieux !
Sur la Charente, et surtout en amont d’Angoulême, il y a toujours eu des truites. Et quitte à en étonner beaucoup, j’affirme que la Charente est, d’abord, une rivière à truites. Sur certains secteurs, vers Ruffec, Chenon, Verteuil, il était coutumier d’en prendre régulièrement, et encore plus en amont.
Rien d’étonnant à un rempoissonnement en truites Fario, dans un secteur qui s’y prête. Et qu’importe les palabres, si une petite partie s’y reproduit, même minime, c’est une bonne chose. Soyons positifs, d’abord…
Pour la Touvre, elle est victime de son succès, et là, en dehors de véritables délinquants, braconniers, et autres, c’est la pression, et la densité de pêche qui posent problème. Mais qui, va se priver de pêche, dans une belle rivière poissonneuse ?

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essai marqué, tout a fait d’accord :wink:
après, c clair, ça dépend de la qualité/capacité du milieu.
en quelque sorte, c 1 peu comme certaines peuplades de préhistoriques qui ont trouvé des territoires propices et s’y sont développés, heureusement, on serait pas la sinon peut être :rofl:

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Salut,

Oui, en grande quantité et de toutes tailles.

A plus,

Patrick

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Je ne sais pas trop que penser de tout ça.
Cette “séquence” est Navrante bien sur, mais j’ai la sensation que les problèmes de sécheresse récurrents depuis 15 ans et la faible attention des pouvoirs publics pour nos rivières provoquent des dégâts encore plus durables.
Je suis du Vaucluse, et je pourrais vous parler des dégâts qu’à subi la sorgue depuis 30 ans avec une accélération ces 15 dernières années pour arriver à une situation préoccupante depuis 4/5 ans.

bien d’accord avec charle 16, des truites en amont d’angouleme il y en a eu beaucoup. les traitements agricoles ,les remembrements successifs ont eu raison des populations qui se maintenaient . j’ai meme pris et vu prendre des truites de mer.quand a la touvre elle est victime de son succes, des pecheurs soi disant raisonnable ne garde que quelque truites,le probleme c’est que des milliers de pecheurs viennent la pecher,et cette riviere ne fait qu 'une dizaine de kilometre…

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Viens faire un tour sur l’Isère John…tu verras comment c’est rare !

Bonne analyse, mais depuis une seule génération 50 / 60 ans, beaucoup de choses ont changées et évoluées, pas toujours dans le bon sens, hélas
Si au départ, la grande majorité de pêcheurs pêchaient pour se nourrir, et ceci dans des rivières très poissonneuses comme on ne le voit plus. Ils ne prélevaient que ce qu’ils allaient manger en friture le soir même, ou le brochet du dimanche. Et tout allait dans le meilleur des mondes.
Mais depuis ces temps idylliques, la pollution est apparue, la population française a augmenté, les densités de poissons ont diminués drastiquement. Et…le pire ennemi, le congélateur, a permis d’augmenter les prises en les conservant.
Ayant bien connu des membres de ces communautés, et en avoir longuement discuté en toute franchise, ne soyons pas naïfs, à part les forains, la grande majorité a toujours vécu de rapines, braconnages, et autres trafics plus ou moins lucratifs. Et eux aussi possèdent des congélateurs maintenant…
Ceci dit, c’est vrai, certains citoyens lambdas, parfois riverains, braconnent aussi (cordelles, etc…) mais il est plus facile de réprimer ceux ci avec un bon gardiennage.
Mais nonobstant tout ça, on peut être optimistes, car les luttes contre les pollutions s’intensifient, la pêche sportive et de loisirs, prend le pas, lentement, mais surement, sur la pêche alimentaire en eau douce. Il faudra du temps mais j’espère que mes petits enfants redécouvriront ce qui me rend nostalgique. Amen !

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pas utile de parler de leur s moyens de braconner ,inutile de donner la recette ,il la connaisse.faut faire gaf a ce que l on écrit.

Une chose est certaine,si ces types la était tombé sous la juridiction de quelques juges de mes amis(malheureusement en retraite maintenant) juges et moucheurs de surcroit, je suis certain qu’aucun paratonnerre n’aurait empêche la foudre de s’abattre sur eux.
et je dis bien la foudre!!!