John t’es un génie. Je me demandais pourquoi on prenait sur la Dordogne des brochets à bec court. Mais c’est bien sûr : c’est qu’on est dans l’aire du brochet aquitain et que malgré toutes les introductions de brochets d’élevages ou transférés d’autres bassins, il n’y a eu aucune introgression de gènes.
On a donc une population pure de brochets aquitains ce qui est une excellente nouvelle pour la biodiversité.
Fred
C’est exactement ma réflexion, si le brochet est présent dans la rivière c’est qu’il a résisté à la pression de pêche. C’est comme quand tu ouvres une réserve à la pêche, c’est le carnage. Toi qui connaît un peu la Madine, la majeure partie des brochets se font prendre dans le mois qui suis la zone été ou hiver. Ce n’est pas le facteur « Elevage » qui n’en ait pas un d’ailleurs pour le brochet mais le facteur pression de pêche qui entre en jeu.
Il existe une autre explication qui semble t’échapper : le brochet aquitain n’existe pas.
A+
J
C’est sûr, on peut remettre en cause tous les travaux de la génomique moderne. C’est d’ailleurs intellectuellement confortable de penser qu’il n’y a qu’une espèce d’éléphants en Afrique, que l’homme moderne ne s’est jamais hybridé avec l’homme de Néandertal ni avec celui de Denisova.
Mais suis-je bête, l’homme de Denisova, pur délire de généticien, n’existe pas plus que le brochet Aquitain. 
Fred
Tu confonds génétique et génomique. Et tu ignores la biogéographie et l’histoire naturelle des faunes de poissons en France. Rien ne prouve que la Garonne et ses affluents étaient peuplé de lignée(s) de brochet particulières, il n’est même pas acquis que le brochet était autochtone de ce bassin versant (a l’image de la péninsule ibérique) mais plutôt introduis par l’homme. Alors le brochet aquitain c’est comme Nessie, l’important c’est d’y croire…
A+
J
Je ne confonds rien du tout. Le seul crédit qu’a ton propos c’est qu’effectivement la bête est plutôt rare.
Fred