Etude brochet Meuse

Je partage avec vous cette étude sur le brochet en Meuse

[Etude brochet Meuse]

@+

4 « J'aime »

Une bonne lecture ! !

Pour le coup c’est assez claire, le pêcheur à un impacte non négligeable sur la population de brochet

le résumé : http://sfi-cybium.fr/fr/journées-techniques-nationales-5e-édition-–-le-suivi-télémétrique-comprendre-les-pertes-de-poissons?fbclid=IwAR18EvgZK1WMNp53rAqBu_HYoexmWr-1Kf8W77QPuwCV0z-UiUOAz6scDL8

@+

Sur une espèce en bout de chaîne alimentaire c’est sûr.

Les diverses différences étudiées entre individus sauvages et pisciculture est aussi intéressante.

1 « J'aime »

Cette étude n’est pas tres convaincante sur l’aspect gestion piscicole car le gros des poissons sont des individus d’élevage qui logiquement sont mal-adapté a la vie sauvage et susceptible d’avoir des comportements atypiques. Logiquement, ils se font capturer rapidement, ce qui est le but. Du coup, toute la partie sur le thème « y a plus rien les pecheurs ont tout pris » est complètement idéologique, non argumentée et on voit bien derrière quel est le message.

La partie écologie spatiale est beaucoup plus intéressante et solide.

A+
J

oui on s’est que les lâchers de surdensitaire ne servent qu’à faire plaisir à une certaine catégorie de pêche pour pas le repro… :sob:

@+

Je connais aussi « une certaine catégorie » de pecheurs qui vont en Slovénie ou en réservoir pécher des poissons de bassines. Où est la différence ?

A+
J

y en a pas mais ça doit faire plus classe ? Perso faire des milliers km pour prendre des poissons piscicultures, bof Mais j’irai bien pour changer de coin de pêche.

@+

Très peu de différences en effet ! sauf que dans un cas çà ramène pas mal de tunes puisque plein de mecs s’y déplacent.

Il n’y a pas d’élevage intensif de brochet. Il s’agit juste de brochets d’étangs qui sont mis en cours d’eau.

Tout dépends de ce que l’on appelle « intensif », la pisciculture d’étang n’a rien a voir avec l’équilibre naturel d’une rivière et les brochets qui y grossissent sont mal-adaptés a la vie sauvage.

A+
J

Alors là c’est vraiment pas une évidence et cela n’a jamais fait l’objet d’étude ni de résultats…

Parfois à la mouche le broc engouffre le stream jusqu’aux arcs branchiaux, qui du coup saignent lors du décrochage.

Quelle est la survie du broc suite à un léger saignement ? ça coagule vite chez lui ou pas ? je n’en ai aucune idée, si certains ont des infos …

Oui ça coagule vite au point parfois de faire un caillot qui inclut les branchies. L’issue est alors fatale.

Toutefois il faut vraiment que le stream atteigne l’arc branchial. Les saignements de la cavité buccale sont bénins.

Fred

ok merci de la réponse

Tu as lu les documents ? Tu as vu les différences entre brochet d’élevage et brochet sauvage ? Comment expliques tu ces différences et comment expliquer que la quasi totalité des brochets d’élevage disparaissent du milieu ? Ces résultats sont parfaitement en ligne avec les résultats du programme « top prédateur » mené dans le sudouest, là aussi les brochets d’élevage disparaissent rapidement et ne contribuent pas a la repro (pas de trace génétique).
Il existe une tres abondante littérature scientifique sur la gestion du brochet, on commence a s’y intéresser en France, c’est très bien mais on a 30 ans de retard et beaucoup d’a priori et de croyance…

A+
J

Je pense que les résultats seraient les même si l’on transférerait les brochets d’un cours d’eau dans un autre cours d’eau, la vulnérabilité à la capture serait je pense la même.

Un brochet s’il est là c’est justement car il n’a pas été capturé. Si tu mets des brochets en plus dans la rivière c’est ceux qui vont être capturés en premier, c’est le principe des surdensitaires qu’ils soient d’étang ou de rivière cela ne change rien je pense.

Oh mais tu mets une truite ou un brochet d’élevage dans une rivière vide de poisson sauvage elle sera toujours super-facile a prendre, la densité n’a rien a voir la dedans. C’est juste que ces poissons d’élevage sont naïf a la pression de peche, ils ne sont pas adapté a la vie au grand air, en effet depuis des générations ils ne sont pas soumis aux pressions de sélections qui modelé les traits d’histoire de vie des individus sauvages…

Quand a mettre des poissons sauvage de rivières dans une autre rivière, celà s’appelle la translocation et cela marche très bien, cela a été tenté a de nombreuses occasion, y compris en France, et c’est une des rares approches de conservation qui fonctionne pour (re)fonder des populations naturelles…

A+
J