Fabrication d'une canne mouche TFO

Salut à tous,
Pour ceux qui s’intéressent à la fabrication des cannes mouche, TFO a publié une vidéo qui montre une bonne partie du process, (sans tout dévoiler bien sur… :grinning: ) mais la base y est!
On y remarquera les conditions de travail en Corée du Sud, c’est toujours intéressant de voir ce qui se passe ailleurs…
C’est en anglais
bon visionnage!

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Très intéressant et impressionnant aussi!
Merci du partage :ok_hand:

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Mister Kim que l’on voit dans cette vidéo est un designer de blank bien connu des marques américaines et européenne!
On a presque tous eu dans les mains une canne de sa conception un jour ou l’autre… :wink:

Merci, je n’imaginais pas qu’il y avait autant de main d’œuvre dans la fabrication.

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Excellente vidéo. C’est impressionnant cette cadence industriel. Et une sacré dextérité des petites mains.
Je suis surpris que beaucoup de gestes soient malgré tout fait à la main, notamment la prise de mesure et la découpe des morceaux de carbone avant d’être enroulé autour du mandrin.

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Effectivement attention, on est un peu sur un cas particulier qui fait encore du semi-artisanat.
Le Tout-venant fabriqué en Chine (par exemple :wink:)est bien plus automatisé.

oui c’est clair, et il y a un réel contrôle qualité.
C’est un des fabricants qui contrôle encore l’épine de ces blanks, qui positionne les anneaux avec justesse.
Les prepegs carbone/résine ne viennent pas de n’importe où…

Salut,
Quels sont les autres, à ton avis ?

Les autres? c’est à dire?
Quand je parle de fabricant, je parle de cette petite usine de fabrication, pas de marque de canne :slightly_smiling_face:
TFO ne fait pas fabriquer toute sa gamme ici, loin de là pour le bas de gamme.

Tu as raison, mais le marché des cannes pour la pêche à la mouche est relativement « confidentiel ». Si l’on ajoute à ça la complexité de certaines opérations, il est logique que aucun fabricant ne se risque à d’avantage d’automatisation.

Et c’est pour ces raisons qu’une canne à mouche reste un produit très cher car soumis à une très forte valeur ajoutée de main d’oeuvre.

Et c’est aussi la raison pour laquelle l’écart de prix avec les produits asiatiques est important. Leur production n’est pas plus automatisée, mais le prix de la main d’oeuvre est nettement plus faible.

En faite, c’est surtout la découpe à la main des bande de carbone qui m’a surpris, car Banana Rod, me semble-t-il, a un procédé de découpe au laser.
Après, l’assemblage et les anneaux, est-il possible de le mécaniser ?

@SPent82 , sais tu quels sont les modèles de TFO fabriqués ici ?

c’est surtout une affirmation bien fausse! :upside_down_face:
Les cannes chinoises à 30€ tout compris passent par les mêmes usines et process que les cannes leurres ou 90% du montage est automatisé.
Simplement un ou deux jour par mois ils font des programmes de cannes mouches, le reste du temps c’est du spinning, du casting, de l’UL, et etc.

L’investissement pour une découpe laser ou au jet d’eau est important, c’est un choix économique. Certains l’ont, d’autres pas.

Oui ça existe bien sur, sinon tu ne trouverais pas des cannes à lancer chez décathlon à 15€.

Pour les cannes rouges (celles dont les brins passent par la boite à vernis) il s’agit du modèle Bug Launcher, pour les autres, je n’ai pas bien vu. C’est de toute façon le haut de gamme de la marque qui passe par là.
Et il faut féliciter TFO d’avoir l’honnêteté de montrer où ils fabriquent et montent.
Bien des marques pourraient en prendre de la graine… Parce que des « made in USA » sur certaines cannes, même l’autocollant n’y est pas passé par les USA! :smiley:

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Merci beaucoup pour ces explications et clarifications :wink:
Effectivement TFO a le mérite de le montrer.
Il existe aussi une vidéo sur l’usine St. Croix il me semble.

Tu as raison mais je ne parlais pas des cannes à 30 balles que l’on peut trouver chez Ali, ou autres. Ce prix induit bien sur de la robotisation.
Je faisais plutôt référence aux cannes des principales marques dont les fabricants, pour la plupart, confient une grande partie de leurs production à des sous-traitants asiatiques dont le process de fabrication reste très « manuel ».

Exemple

Bonjour,

en effet, ils ne le font pas tous.
Sur une canne que j’ai achetée récemment, les anneaux n’étaient absolument pas
sur l’épine , ni sur l’opposé mais quelque part entre les deux.

Très intéressant :+1::blush:
Je me demande où est assemblé le haut de gamme de JMC et Devaux …?

Une vidéo très instructive.
Quelle dextérité et quelle minutie des gestes!

Petite remarque. On voit que l’enroulement d’un tissu de carbone autour d’un mandrin implique que le profil du scion soit obligatoirement conique, interdisant tout profil en ogive car on ne peut enrouler sans plis un tissu autour d’une ogive. Or lorsqu’on calcule un profil, dans tous les cas de figure on obtient une ogive en tête de scion. Cette contrainte de fabrication explique en partie pourquoi les cannes en composite vieillissent (en fait, mollissent) assez vite, et donc pourquoi on éprouve la nécessité d’en changer au bout de quelques années, indépendamment de la mode et des publicités des vendeurs de fibre de marketing…

Tout à fait d’accord avec ça. Les zones de fatigues se situent là où le profil a été « rectifié » par rapport au profil idéal en ogive, et ce dans l’obligation de devoir respecter une conicité linéaire.

Et c’est aussi la raison pour laquelle les cannes en bambou refendu vieillissent mieux car ce profil en ogive peut être beaucoup mieux approché.

Mais ne doutons pas que les fabricants de blanks en carbone trouveront un jour la solution technique. Il est d’ailleurs probable qu’ils l’aient déjà mais qu’elle reste pour l’instant prohibitive.

Bonjour,
Très intéressant, certains fabricants (très peu) proposent des scions pleins en carbone, est-ce que cela peut-être une solution pour obtenir ce profil en ogive?