D’autres le confirmerons (@Mambofive64 ou même après quelques discussions avec des personnes de l’AAPPMA et Glenn Delporte) mais il est certain que les truites de la grande Nive ne montrent que très rarement le bout de leur museau hors de l’eau! Je n’ai pas connu la grande Nive dans sa « grande époque » mais je peux confirmer que les secteurs dont tu parles sont bien peuplés de belles truites aujourd’hui encore. Par contre la pêche en sèche ne se révèle plus très prolifique… et ces dames sont très très (voire très très très ) difficiles, même en nymphe, et surtout quand elles ne sont pas à table!! A titre de comparatif, je fais plus facilement du poisson sur la Touvre que de la Nive!
Malgré mes capots successifs cette année sur la grande nive (heureusement qu’il y a ses petites soeurs pour se rattraper!! ) j’ai fait une belle saison l’année dernière! Et comme toi, à chaque fois que j’ai vu des gobages, je suis tombé sur des chevesnes et vandoises… Je dirais que j’ai fais à peu près 100% de mes prises en nymphe!! Mais pour moi quel plaisir à chaque fois de pêcher cette magnifique rivière!
Disons que c’était la même chose mais que les gobages groupés cachaient des truites en dessous sur les mêmes secteurs.
Je dois avoir des bouts de vidéos. Je chercherai.
Je n’ai pas essayé les secteurs que je pêchais à vue.Hier les conditions étaient suffisamment bonnes pour avoir une pêche en sèche de qualité.
Les nives ont pris une grosse claque et j’espère qu’elles s’en remettront( j’en doute)
Elles subissent ces derniers années des crues, pollution récurrente et connue de tous des pisciculture et maintenant les réchauffement de l’eau. La température de l’eau l’été dernier était de 25 a 27°c sur le secteur arrosa/bidarray et de 22/23°c sur les secteurs baigorri/garazi.
Les truites de font de plus en plus en rare et dont certaines sont mycosees.
Niveau truite c’est pas pas folichon mais niveau invertébrés c’est catastrophique.
Bientôt, très bientôt même la grande nive sera devenue une rivière de deuxième catégorie, remplie de poissons blanc…
Dégradation constaté par moi même et par quasiment la TOTALITÉ des pêcheurs rencontre au bord de l’eau.
Et ne le dite pas que je passe pas du temps au bord de l’eau ou que les truites sont méfiantes ( elle le sont certes, mais pas plus que l’année dernière où y a deux ans).
Ce grand lisse était tellement bon pour ses grosses truites au coup du soir…
Il y a effectivement de quoi s’interroger.
je vois que tu passes de belles vacances sud ouest!
Je suis assez d’accord sur les claques qu’elle ont pris dues aux crues, la pollution, le réchauffement, etc… comme malheureusement la quasi totalité de nos rivières en France (tristesse…), et comme je le disais je n’ai pas connu la « grande époque » des Nives. Mais je ne suis pas d’accord avec le fait que les truites se font rares (peut-être en comparaison de l’époque c’est certain ça avait l’air d’être la folie d’après les récits des uns et des autres) mais les sorties où je fais entre 8 et 10 poissons et sans faire des km de rivières sur le même spot ne sont pas si rares pour moi (enfin sauf sur la grande nive cette saison ) mais j’ai fais plusieurs sorties avec une dizaine de poissons sur les petites nives en une demi journée cette saison. L’année dernière idem et bien mieux que cette année sur la grande nive, des farios prises même jusqu’à ustaritz! De très très belles truites de +45cm repérées sur la grande Nive cette année mais pas réussi à les sortir à vue…
Plusieurs personnes ayant effectuées des pêches électriques m’ont également confirmé que la population de truite était certes, toujours comparé à cette fameuse époque beaucoup diminuée mais quand même bonne.
Et pour l’anecdote, quand par exemple en sortie avec Glenn Delporte on voit 2 pêcheurs (locaux) ratisser toute une zone pendant 2h sans faire un poisson, que Glenn te dit « tiens on va aller voir s’il y a du poisson où ils étaient », que tu fais 2 poissons juste derrière eux, et que tu regardes ensuite Glenn à l’œuvre sortir presque un poisson à chaque dérive…
Alors perso je n’écoute pas trop les « on dit » au bord de l’eau…et en encore moins ceux du style, dixit plusieurs personnes rencontrés au bord de la nive: « des sceaux de poissons entiers qu’on ramenait avant, maintenant y aplus rien », ou encore « ils nous font ch*! avec leur nk sur la nive, toute façon moi je né ici, je suis basque de plusieurs générations et je pêchais avant qu’ils soient nés, c’est pas leur bout de papier qui va m’empêcher de ramener mes poissons » (eh oui malheureusement yen a beaucoup dans le secteur ou je alors je tombe toujours sur le même type de personnes). Je vous rassure il y a des pêcheurs tout à fait corrects aussi, mais beaucoup de vieille mentalités pour rester poli.
Après comme je l’ai dit avant, je trouve que les nives sont des rivières très très dures à pêcher, que si les truites ne sont pas actives, c’est bredouille quasi assuré alors qu’ailleurs on pourrait faire un ou deux poissons par ci par-là, et qu’il ma été plus facile de sortir du poisson sur la Touvre en pêchant 15 min après Yannick Rivière et un groupe de 20 autres percheurs qui l’accompagnait et qui venaient tous de passer une bonne matinée sur la rivière…
2ème anecdote qui m’a été raconté, Yannick Rivière se serait également cassé les dents sur la Nive, face à Glenn qui est juste un monstre sur ces magnifiques rivières basques!
Et malheureusement, la sèche j’oublie sur les nives… sauf si je vois un gobage devant moi et que je suis certain que ce n’est pas du blanc… et encore…
et invertébrés je ne sais pas juger quelle quantité est forte ou faible mais sous 3 pierres soulevées à la suite au niveau de cambo ça donne ça (plusieurs larves de plusieurs espèces sous chaque pierres), est-ce que c’est faible, très faible, correct, très bon? des avis? sachant que cambo est à la limite de la 2ème cat…
qui devriendront aussi énorme que ça (mon index est taille tout à fait normale!!)
petit zoom
c’est toujours le cas mais quand elles ont décidé de s’attabler en surface…!
Le problème de la Grande Nive est connu depuis les années 2000’ : la thermie estivale est limitante. La partie médiane qui était autrefois une zone de transition salmo/cypri et qui abritait une population de truite de grande valeurs halieutique est progressivement devenue une zone a barbeau et a cyprinidé rhéophyle ou la truite se faire rare (et le NK n’y a rien changé). Le RC s’aggravant, il est fort a craindre que même les sièges de la news de JY finissent par disparaître elles aussi pour laisser la place a des carpes et des chevesnes. C’est le même phénomène qui affecte le Gave d’Oloron et le Salat qui sont aussi l’ombre de ce qu’elles ont été il y a encore 20 ans…
Pour info on a dépassé aujourd’hui les 40°C sur de nombreuses stations de piémont de l’Ariège et de Haute Garonne entre 500 et 1000m d’altitude…
A+
J
Oui les truites se font de plus en plus pas rapport à la grande mais comparé juste à 2 ou 3 ans.
Et les invertébrés sont devenu très rares également, je peux te poster une photo de saumon prise sur la nive (pas ma prise) c’est pour autant que les saumons que les saumons se portent bien sûr les nives …
Pour les sois disant « on dit » ce sont des pêcheurs qui sont là aux quotidiens.
Et enfin, ce que disent les guides de pêches et les aappma ou les syndicats de tourisme…faut bien avoir conscience malgré qu’ils fassent un formidable travail pour la préservation et la promotion des milieux, ils vivent de la vente de guidage, de carte pêches …
Alors oui bien sûr il ya de la vie , y a des poissons mais c’est vraiment pas folichon. Alors autant en profiter tant qu’il en reste.
Siège Vandoise aubour même combat ?
Il me semble que l’aubour c’est la vandoise rostrée du BV de l’Adour, alors que la siège (ou assée) c’est la vandoise rostrée du BV de la Garonne. Au conditionnel car peut être qu’ @adrien47 a raison et que celà englobe tout les blancs. Par exemple sur la Dordogne, le toxostome est aussi appelée assée…
A+
J
Dans le livre de Belloc,1899, sur les noms scientifiques et vulgaires des poissons d’eau douce nous pouvons lire à propos du chevaine :
Pour les Landes : Aubour
Pour les Basses-Pyrénées : Aubourg
Pour la Saintonge : Aubourne
Le pire c’était qu’il faisait déjà 35 degré à 8h30… Un vent bouillant.
Heureusement il y a eu une petite pluie cette nuit mais rien de suffisant pour vraiment rafraichir.
Les Pyrénées subissent un changement climatique accéléré ! toutes les espèces aquatiques autochtone sont affectées. On le voit nettement avec le Desman des Pyrénées qui regresse à vitesse grand V.
On le considère comme relictuel au pays basque alors qu’il y a à peine 35 ans on le retrouvé partout même très près des côtes sur la nivelle.
A +
A +
Bonjour,
Je ne nie pas le fait que les espèces aquatiques sensibles subissent le réchauffement des eaux de plein fouet mais attention à l’effet saison.
Des coins qu’on fréquente fin avril début mai, où seules les truites sont actives se transforment l’été en zone où seuls les blancs sont visibles.
Les truites sont là, mais elles se fixent sur les poissons alors qu’en avril, la seule nourriture disponible sont les insectes ce qui les pousse bien plus vers le surface.
En tout cas merci pour la news. Ça rappelle effectivement de bons souvenirs et les blancs c’est très agréable à pêcher.
Fred
Totalement d’accord avec ton raisonnement.
Pour moi les Nives ont une belle population, que j’ai pu constater en premier lieu par la pêche, sortie avec guide, et discussions avec plusieurs techniciens AAPPMA. D’ailleurs plusieurs moucheurs du coin range leurs boite de sèches dès la fin avril!!
Et ce n’est que mon raisonnement que j’appris au fur à mesure des heures passées au bord de l’eau mais je pars du principe que ce n’est pas parce-qu’on ne pêche pas ou que ne voit pas de poissons qu’il n’y en a pas!!
Déjà qu’en les voyants on le les pêche pas forcément!!
C’est aussi ce qui m’a fait passer à la pêche au streamer. Ces poissons deviennent piscivores dès que les blancs redeviennent actifs. Et plus l’eau chauffe, plus il y a de poissons blancs et plus ils sont actifs de bonne heure.
Sur les secteurs très aval, les MB sortent certaines années avant l’ouverture de la pêche maintenant et c’est la seule occasion de voir les truites en surface.
Fred
Il ne faut pas se tromper sur le constat. Le fait est que la zone s’est transformée en zone à blanc prioritaire. Il reste des truites. Mais la structure de la population a changé.
Il y a énormément de poisson fourrage, des vairons des goujons des vandoises. Cela a peut-être une incidence sur le régime alimentaire des poissons, ce qui est sur c’est que la pêche n’est plus la même.
Réchauffement climatique, décalage de la barrière de température, relativité de l’enneigement.
Bref la rivière a changé.
Bonjour,
Je pense aussi que la présence très importante dans certaines rivières d’écrevisses, bouleverse l’alimentation des truites.