Et on fait quoi pour limiter le problème ? On plante des forêts ? On remet des haies dans le BV ? On restaure des espaces de liberté pour permettre l’expansion des crues ? On remet quelques loups pour mettre la pression sur les herbivores ? On supprime quelques alpages et des pistes de ski pour augmenter la rétention d’eau dans les sols et limiter le ruissellement ?
Pourtant, des solutions existent pour limiter ce pleuvoir qui devient récurrent à cause du dérèglement climatique.
En l’occurrence, ce n’est pas un problème d’halieutisme. Ce sont des maisons inondées, des voitures emportées, des champs inondés, des gens qui perdent des biens, des infrastructures mises en danger. C’est un problème de société, d’agriculture, de sylviculture, d’occupation des sols, d’urbanisme…
Quand est ce qu’on va enfin prendre des mesures concrètes pour éviter qu’à chaque épisode pluvieux on se retrouve avec des vallées dévastées ?
J’ai pas dit que c’était un problème d’halieutisme je veux dire que même chez des gens a priori sensibilisé a ces questions environnementales comme les pecheurs beaucoup se refusent a admettre qu’il y a un sérieux problème. Alors dans la société…
Ce n’est pas le cas dans toutes les régions, mais quand on regarde à partir de quel niveau nos ancêtres les romains commençaient à construire , notamment dans le GARD, l’HERAULT , on s’aperçoit que ceux qui prenaient les décisions pour autoriser les gens à construire en dessous de ces niveau depuis moins d’un siècle n’avaient pas la même claivoyance que les anciens , et cela donne en résultat des gens désespérés inondés chaque année.
Mais dès qu’il s’agit de redéfinir des zones non habitables , les mêmes personnes qui pour beaucoup ont à un moment été abusées réclament du béton autour des rivières en pensant se protéger par peur légitime d tout perdre.
Les épisodes climatiques extraordinaires étant appelés à se multiplier , on aura me semble t’il beaucoup de mal à trouver des solutions sans déconstruire pour créer des zones inondables.
Même sans remonter aussi loin, je peux confirmer : ma mère est originaire des vallées du Vidourle et des Gardons où elle a vécu comme sa famille quelques vidourlades et autres gardonnades !
Une visite « urbanistique » par exemple de Sommières, ville historiquement submersible, est à ce sujet riche d’enseignements.
De toutes façons, il faut bien avoir en tête qu’il n’y a quasiment plus aucun cours d’eaux au cours naturels niveaux débits ou/et lit majeur ou souvent mineur ; en particulier en zones urbanisées.
Avec la circonstance aggravante d’un pays qui n’est pas la Hollande ni l’Espagne et qui n’a jamais rien compris grand chose à l’eau.
Un article pertinent d’un de nos grands géographes :