Gros lessivage

La saison prochaine va être difficile… habituellement 1m3/s… et actuellement 170m3/s…

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C’est vraiment catastrophique :pensive:

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Mettre des rivières entre des murs, c’est vraiment catastrophique oui.

Qu’il pleuve c’est naturel. Qu’il pleuve beaucoup, ça peut arriver. Mais dans une rivière sauvage, les poissons peuvent sortir du lit principal pour se mettre à l’abri dans les prés en attendant que ça passe.

Là dans le village, comme à beaucoup d’endroits vus sur les images de la télévision, la rivière est canalisée entre deux murs. Aucun échappatoire possible, ni pour les poissons ni pour l’eau.

On vit au paradis et on passe notre temps à le massacrer.

Fred

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Salut,

+1, :sob: :sob: :sob:

Patrick

Bonjour,

Ni pour les riverains : contraint latéralement, le cours d’eau dissipe son énergie en creusant, cela d’autant plus que la vitesse est accélérée. D’où les incisions qui abaissent les lits mineurs, assèchent les puits et les sols agricoles riverains. Avec au final, tôt ou tard, l’affouillage les ouvrages d’art qui finissent par se disloquer.

Le seul intérêt de ces endiguements est de permettre de justifier la constructibilité de terrain … Aux yeux des riverains et de leurs élus dans un pays où l’on n’a jamais compris grand chose aux problèmes de l’eau.

à +

Si on prends Nice pour exemple ils prennent 4 mois de sécheresse avec 100 malheureux millimètres et ensuite en 6 semaine ils se prennent 400 mm / m2. Forcément ça dégénère…
Ce qui se passe en Ligurie dépasse même l’entendement, certaines stations ont pris 900 litre au m2 en 4 semaines, c’est la mousson ! :crazy_face:

A+
J

Ce n’est pas seulement en France, malgré de nombreuses leçons et de graves inondations, les autorités britanniques continuent d’encourager les nouvelles constructions qui finiront par engendrer encore et encore les mêmes problèmes. Les gens sont heureux de violer le paysage pour obtenir des gains monétaires. J’espère que les générations futures apporteront un changement à cette folie …:pray:

D’ailleurs :

re,

J’ai vu au Vanuatu dans la Pacifique sud, en 2014, 2 000 litre au m2 (= 2 000 mm) en trois jours et 1 200 litre au m2 le troisième jour. De vrais murs d’eau ! Cela à la saison des pluies, en avance cette année là, où il pleuvait à peu près tous les jours depuis un mois avec des sols qui m’ont surpris par leur rapidité de ressuyage.

Résultats : en dehors que deux ou trois imprudents emportés par l’eau en essayant de traverser, assez peu de dégâts en dehors des potagers riverains. Les habitations (traditionnelles) sont toujours hors crues.

Les rivières côtières, à 8% de pente moyenne (850 m sur 10 km), ne sont ne sont montés que de 4 m au plus. Cela dans un environnement de FORETS PRIMAIRES composées de seuls feuillus avec des sols très humifères. Ceci explique cela …

Comme les coups de Gardon ou de Vidourle dont me parlait mon grand-père acceptés avec philosophie par des gens qui avaient la culture de l’eau.

à +

Comparer un archipel coralien, véritable gruyère geologique, et un littoral ultra-urbanisé comme la Cote d’Azur où tout ruiselle. => aucun interet.

A+
J

Re,

Le Vanuatu archipel corallien ? Pas très doué en géographie le John … :rofl::rofl::rofl:

Un archipel corallien avec des sommets proches de la mer à 850 m d’altitude ? Pas non plus en géologie … :rofl::rofl::rofl:

L’ile d’Éfaté où est la capitale Port Vila, ressemble à une Auvergne tropicale bordée par l’océan où il n’y a pas de lagon. Avec beaucoup de bovins comme aussi à Espirito Santo …

à +

Ptin mais renseigne toi, une grosse partie des Vanuatu sont composées de terrasse calcaire d’origine coralienne qui se sont soulevée lors des événements volcaniques, ce secteur est tres connu pour ses failles et grottes karstiques abritant une faune cavernicole endémique. Fin du HS.

A+
J

Re,

« Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre » (Michel Audiard) : le Vanuatu compte plus de 80 iles s’étalant sur 1 400 km et ne se limite pas à la seule ile de Santo …

Dans les P.O, une rivière comme l’Agly à moins de 1,5% de pente moyenne au bassin versant essentiellement calcaire, voire karstique (Cf Font Estramar) ou schisteuse monte facilement de 5 à 7 m avec 400 litres par m2 sur trois ou quatre jours. Idem dans l’Aude où, à Lézignan-Corbières, un petit ruisseau de moins de 1m de large au bassin versant de 40 km2 de la très calcaire Corbière a dépassé, en 1999, le débit de la Garonne à Toulouse avec de nombreuses victimes.

Après on est bien d’accord : pente + imperméabilisation des sols (pin à outrance + bétonisation) + absence de culture de l’eau = dégâts répétitifs.
Nos politiques aidés de leurs valets scientifiques et médiatiques, se dédouaneront nous expliquant que c’est la seule faute du, certes bien réel, seul réchauffement climatique.

à +

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Les politiques se sont les gens qui les élisent, faut cesser ce populisme a deux balles, si les gens sont pas content, mais punaise élisez-en d’autres, c’est pas l’offre qui manque en France, les élections sont dans 6 mois !

A+
J

On est loin, très loin des pluies de mousson.

Le ruissellement de l’eau dépend de très nombreux facteurs dont le sous sol ou la couverture végétale. Mais c’est très complexe car interviennent aussi l’état d’engorgement des sols, la pente, l’occupation des sols, la texture des sols…

Bref on peut avoir du gruyère dessous, si tu as un sol limoneux nu dessus avec un fort indice de batance, il ne laissera pas passer plus de quelques mm par heure.

Fred

Pas glop non plus du coté de la Haute-Loire avec ces crues :

L’année 2019 s’annonce vraiment catastrophique…

A+
J

Mouais…
attention à ce genre de communication !

Effectivement entre 2015 et 2019, des problèmes d’hydrologies extrêmes (étiages très long sur la durée, très prononcés en valeur absolue, température de l’eau hors normes vis à vis des exigences trf/obr, multiples crues violentes entre décembre et avril, portant larges préjudices aux œufs et à la phase embryo-larvaire plus généralement …) ont été plus que constatés.

Si on se penche sur le 43, mais aussi le 42, le 07 ou le 63 (et d’autres du MC), les impacts on été plus que substantiels (vérifiés par péchelec). Certains cours d’eau, ont perdu 50, 60, 90 % de leur pop en densité, les baisses de 0+, énormissimes, les adultes, les poissons dépassant la taille de capture… D’autres, pas la majorité malheureusement, ont remarquablement bien résisté et explosent encore et toujours les référentiels…

on ne peut plus nier la forte dégradation des populations salmo liée, à la baisse constante des débits, et à la hausse constante des températures (nombre de fd, ont des sondes thermiques, type hobo, à demeure sur des stations de références… et ça fait peur - genre 2° d’augmentation sur les tmoy30 en moins de 10 ans -).

Il faut différencier, trf et obr/sat. Les truites se reproduisent sur l’ensemble du BV, contrairement aux deux autres espèces moins plastiques, qui ne peuvent que « frayer » sur la rivière mère.

Sur le point précis de l’ Allier, je serai beaucoup plus circonspect sur cette communication. Je ne nie en aucun cas, les graves problèmes liés à l’hydrologie. MAIS, le CNSS, puisqu’il s’agit de cela, n’a, à mes yeux !, pas exactement le même objectif que les pêcheurs/scientifiques/naturalistes. N’oublions pas la dimension Politique de la chose. L’impact des barrages, par ex, une dimension économique plutôt partisane, une volonté de masquer certaines choses, etc…
donc prudence !

A ce sujet, la cellule scientifique et technique de la fd43, a mis en ligne, sur son site, le Plan de Gestion nouvellement rédigé. Rendu classique : mise en évidence des facteurs limitants et actions putatives visant à les résoudre, gestion piscicole à appliquer selon les degrés d’altération… etc
L’introduction de poissons exogènes ne fait pas partie des solutions (ex type : déversement de juvéniles OBR sur la Loire et l’Allier, de génét’ diverse et variée… confrontés aux études génétiques, aux conseils de salariés de FD, de scientifiques (H Persat)…).

I have a dream… un bon coup de balai, aux élections fédérales et aux bureaux d’aappma, de France et de Navarre, ou tout du moins, une mobilisation des pêcheurs pour investir les Bureaux et autres CA, fin 2020…
Ca n’empêchera pas l’eau de chauffer et de manquer… ça pourrait juste permettre, de mettre le doigt sur les VRAIS dysfonctionnements (la continuité écologique, piscicole, sédimentaire… entres autres choses).
on a le droit de rêver, non ?
++

bas de page, les 4 volets, pour les intéressés

++

A la station de Prades c’est pas loin de la crue quinquenale, probablement dépassée sur la partie cévenole. Les frayères ont quand même pas du apprécier…

Quand au PDPG 43, l’Allier intermédiaire « conforme »… C’est pas vraiment crédible.

A+
J

oui je n’ai pas dis le contraire concernant le problème sur la SGF
quant à l’'Allier intermédiaire :yum::smiling_face_with_three_hearts:… et pourtant, si tu savais -))