Les mésaventures de Dipteria sur le Val d'Aran

Bof… ?.. sur le papier, et en virtuel oui… mais dans la"vraie vie"… celle que tu as connue dixit "quand tu étais juriste… c’est un poil différent.
Non ?!
P.S. y’ a beaucoup de politiques incarcérés en ce moment ?? condamnés… certes/ certainement/ mais qui croupissent en taule/ certainement pas .

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Non de connus on a que Balkany et ça va pas durer :joy:

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…exact…et .Fillion « un peu »…

Ben non il est en cassation et à mon avis il fera pas de taule lui

Merci de rester dans le sujet initial :wink:

Patrick

Bonsoir Adrien
merci de ton précieux retour, sur la courbe le niveau monte de 10cm qu’en est-il en réel ?

Salut,
La mesure à Bossot ne permet pas de connaître les débit. Si elle est placé sur un secteur large 10 cm ça peut représenter un gros débit.
Sur la station de Saint Beat les écart mini maxi sur les éclusée représente 20m cube. Sur un secteur étroit de la Garonne amont ça peut représenter en effet une sacrée vague.
Sur le Lez et ressenti sur le salat on a des éclusées de 10 à 20 cube c’est déjà conséquent mais sur la largeur du cours d’eau on ne ressent pas la vague.

A ++

Tu es sur de ça Libellule ? Ce qui m’a toujours impressionné en Espagne c’est que justement, leurs stations de mesures sont bétonnées pour être parfaitement calibrées sur la section d’écoulement de manière à être très précis sur le débit.

Je ne connais pas la station de mesure de Bossost, son architecture, sa position vis à vis du lieu du lâcher, mais une chose est sûre, c’est qu’à ce niveau, la vague enregistrée fait 10 cm de haut à chaque fois.

Il faudrait connaître la topographie des lieux de pêche pour expliquer la différence entre les constatations comme le ressenti des pêcheurs et la mesure au niveau de cette station.

Après, un tel phénomène doit pouvoir se filmer et surtout comme l’eau rebaisse vite on doit pouvoir visualiser la trace mouillée au bord après la baisse et très facilement mesurer la hauteur de la vague.

En tout cas ça fait froid dans le dos cette affaire. Pêcher dans ces conditions, c’est la roulette russe.

Fred

Salut,
Non ce que je voulais dire ,c’est qu’il n’y a pas de mesure de débit sur cette station. En plus elle est assez ancienne.
Je connais pas bien la zone mais la localisation de la mesure est sur une zone très plate et large et en plus il y a des centrales en aval. En tout cas ce qui est certain ce n’est pas une vague de 10 cm qui fait qu’il y a 20 cube plus bas … et à chaque fois qu’il y a eu un signalement de lâché violent, on retrouve ce signal d’éclusé de 20 cube. Et on le retrouve en aval loin sur la Garonne.
Si les espagnol font de l’optimisé, ils ouvrent tout en même temps, c’est chaud chaud pour celui qui est dans l’eau en aval.

Oui ça doit être ça la meilleure hypothèse : que la station de mesure soit située sur un cul de barrage bien large qui doit atténuer la hausse en niveau.

À Saint Beat, ces 20 m3 représentent une hausse de 30 cm qui s’étale sur un peu plus d’une heure. Donc ça monte bien sans être la vague que ça doit faire en haut juste en aval du lâcher.

Fred

Il y a plan d’Arem qui étale et attenue l’éclusée.

Les éclusé coté français sont du aussi par le plan d’Aren et le turbinage.

@adrien47 , tu as pas regarder si le plan d’Aren est plein. Pas l’impression que les éclusés espagnole ont un réel impact sur la partie française.

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La prochaine fois a midi tu iras te mettre des tapas.

Je reviens de 2 jours en lacs d’altitude ds le coin c’est vrai que el río Garona pousse fort en ce moment…

Avec 35 degrés cette semaine ça va se calmer :sweat_smile:

Bonjour à tous,
je viens de voir ce post et en qualité de premier concerné, je tenais à intervenir sur le sujet, car c’est vrai j’ai eu très peur.
Le pic en question est celui du 10 mai que vous pourrez voir clairement sur le diagramme en lien ci dessous.
Je ne pêchais pas au cul d’un barrage, il faudrait être fou et surtout irresponsable mais dans la ville de Les sur la partie aval du parcours, donc bien loin d’un barrage. Ce phénomène c’est également produit le 6 mai et si j’avais été à la même place ce jour la, je pense que je ne serait plus la pour en parler.
J’ai fait ce post sur ma page Facebook ainsi qu’une vidéo sur Youtube afin d’alerter les pêcheurs sur ces risques qu’en qualité de professionnel, j’essaye d’anticiper aux maximum et malgré toutes les précautions que je prends, j’en ai été la victime. Ça peut donc arriver à n’importe qui !
Les conséquences sont simples pour moi, j’ai arrêté tous les guidages sur cette partie de rivière, c’est beaucoup trop dangereux quelque soient les précautions que vous prenez. MA priorité est la sécurité de mes clients mais aussi la mienne. J’ai informé les autorités Espagnoles et Aranaise sans réponse à ce jour.
Merci pour votre attention.
Bien à vous,
François Dipteria!
ariu garona|690x409

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D’après les gardes qui m’ont contrôles le deuxième jours en lacs d’altitude, ce phénomène est bien connu par les locaux, et ce sont malheureusement les touristes qui se font piègés… Pas d’avertissement pour les années à venir, il faut le savoir… (seulon eux). Vous êtes averti

Je te les déjà expliquer à midi c’est Cerbeza y tapas depuis une terrasse qui surplombe la rivière. Une fois passé tu y retourne.

malheureusement cela n’avait rien a voir avec les lâchers réguliers pour les canoés que je connais parfaitement. je pratique ces parcours depuis des dizaines d’années et je n’avais jamais eu a faire à ce genre de montée. Un local aurait eu la même mésaventure que moi :frowning:

On s’ait chopeé une vague de ce genre mais moins puissante sur la Chiers samedi dernier. On pensait à un orage mais l’eau sur le village en amont etait restée basse et claire. La faute à l’ouverture des vannes d’un barrage de microcentrale. Heureusement j’ai vu l’eau montée et on est sortie rapidement de la rivière devenue un torrent de boue. Le lendemain je suis allé en amont pour vérifier et c’était bien cela. Le canal d’alimentation de la centrale à sec avec quelques poches d’eau où des milliers d’alevins (à priori surtout des goujons) étaient condamnés. Une énorme truite bouffée par un ratonlaveur et deux belles encore vivantes. J’ai réussi à sauver la plus belle en la remettant dans le lit principal mais pas réussi à attraper l’autre. A ce demander si les gestionnaires de micro-centrale savent qu’il y a de la vie dans l’eau et des pêcheurs en aval….
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j’y ai fais un tour dimanche après-midi, j étais étonné de voir les berges de la Chiers érrodees, je comprend mieux maintenant,

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