Les plumes et poils de montage

Bonjour à tous,
Etant débutant en montage mouche et ne trouvant pas trop dinformations sur ce sujet .
Je souhaiterais avoir des informations et surtout connaitre l’utilité des différents poils et plumes pour les different montage.
On trouve des tas de plumes et poils de differents qualite egalement et surtout pour les plumes des parties differentes de l’animal.
Quelques exemples qui me questionne:

  • le coq ( cou, pelle, selle, flanc )
  • perdrix
  • CDC
  • faisant
  • condor :man_shrugging:t2:
  • autruche
  • marabout :man_shrugging:t2:
  • flan de canne
  • paon ( plume, herls,

Le poils:

  • Lievre
  • chevreuil
  • écureuil
  • renard
  • caribou
    Etc…
    J’ouvre ce post pour avoir des réponses à mes question mais également ouvrir une discussion pour les différentes pratiques de chacun quant à l’utilisation des plumes et poils ainsi que leur qualité
    Si vous pensez à d’autre animaux que vous avez deja utilisé ou entendu parlé, n’hésitez pas.
    En attente de vous lire et à bientôt

Ola…!

Tout d’abors, pour la présentation, je suis débutant aussi, et j’ai fait ma première saison complète à la mouche cette année.

L’hiver dernier, en préparation à cette saison, je me suis posé exactement les mêmes questions, et je me suis mis à la recherche de réponses à travers « l’internet mondial » à lire et à traduire (google trad.) tout ce que je pouvais trouver, souvent très commercial, lier à des sites de vente , ou très peu détailler, voir du survol inintéressant.

Mais à force, je me suis aperçu de redondance et de phrase « clef » qui donne a réfléchi, dont une que je trouve relativement intéressante quand on débute le montage de mouche.

« « Il y a des mouches qui pêchent des pêcheurs, et des mouches qui pêchent du poisson » »

Evidement pour moi il est devenu clair, que c’est la seconde proposition qui m’intéresse.

Partant de ce constat, le nombre de montages a réalisé sans trouver fortement réduit, et la liste que j’étais en train de me confectionner en faisait de même.

Pour m’aider à confectionner cette liste « d’achats » je me suis mis à compiler principalement deux sites (français) qui parle justement de « débutant de montage de mouche ».
En voici les liens:
– Bon , je peux apparemment ne pas mettre le lien car il contient une série de mots qui est interdite :wink: ici, le titre de l’article est " Bien débuté le montage de mouches" sur un site qui se veut être un "magazine de la……… et de la pêche à………) tu retrouveras j’en suis sûr .
liste 2
C’est deux sites, propose aussi des « fiches » tutos de montages plus ou moins détaillés.

Sinon, pour en revenir à tes questions. J’aurais envie de répondre que tous les matériaux que du site et la liste est loin d’être complète, représentent juste une liste d’ingrédients , ingrédients en vue de réaliser une recette, la comparaison la plus facile est la cuisine, combien d’ingrédients peux-tu recenser dans ta cuisine?, si tu dois les classé ?, lesquels peuvent se substituer à un autre?

C’est exactement pareil ici, les Plumes en substitut d’autres , change légèrement la forme du montage, les poils en font de même. On peut aussi ajouter à tout ça la couleur, certains sont choisis pour leur couleur naturelle, mais on peut les teinter, mais surtout, pour moi , deux points qui interviennent dans le choix, ce sont les propriétés intrinsèques de chaque matériau, longueur / dimension, flottabilité plus ou moins grande.

On en revient donc à la liste. Il faut se fixer un budget, il sera toujours temps d’aller chercher, un ou deux matériaux ou couleurs différentes pour agrémenter ces montages. Pour moi il était de 100€ tout compris (outils et différents matériaux).
Évidement après une saison, j’aurais des critique à faire sur mes choix. Mais c’est comme cela que l’on apprend.J’aurais pu m’éviter quelques désagréments, ou du moins essayer de canaliser un peu plus mon choix en rejoignant un club (j’ai mis du temps à en trouver un)
Finalement et pour essayer de terminer, car c’est une discussion infinie, il faut se concentrer sur ±5 modèles de mouche (passe partout) utilisable à différents stades de la saison.
Et surtout:

  • en 1 de couleur naturelle;
  • en série (si elle marche et que tu la fous dans l’arbre);
  • en différentes tailles- de couleurs différentes (corps jaune, blanc/beige, marron, gris, noir,… ……);
  • Avec tag pour certains affins de les voir (ça peut faire la différence :wink: ).
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La base: saddle de coq clair et foncé, chevreuil, flanc de cane. Avec cela, tu montes la plupart des mouches utiles… Commence avec de simples palmers en coq gris en différentes tailles. Après 45 ans de palm exclusive, mes sèches sont constituées à 50% de ces mouches efficaces tant en rivière qu’en réservoir.

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Perso ,assez d’accord!!!.. mais tu peux même encore enlever le chevreuil ! :point_up_2:
et pas 50% MAIS 95 ou plus .

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Un seul maitre-mot: simplifier l’équipement.

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Je donne MON AVIS sur ces matériaux, vus sous le prisme du débutant, beaucoup sont superflus, ça dépend évidemment des pêches que tu pratiques :

  • le coq ( cou, pelle, selle, flanc ) : quasi indispensable pour mouches à hackle, parachutes. Je privilégie les saddle de mon côté. Les autres plumes pour les cerques (pas besoin de te ruiner avec du Pardo)
  • perdrix : pour noyées et qq modèles de nymphes ou sèches, si tu pêches surtout en sèche pas nécessaire
  • CDC : indispensable pour sèches / émergentes, voire certaines nymphes également
  • faisant : surtout pour les corps de nymphes + cerques
  • condor : idem (substitut), si tu as du faisant tu peux t’en passer
  • autruche : pour les corps de nymphe, souvent modèles planants, pas indispensable (sauf en réservoir où c’est pas mal utilisé)
  • marabout : idem et très utilisé pour les streamers, matériaux très mobile, si tu ne pêches pas au stream tu peux t’en dispenser
  • flan de canne : indispensable pour sedge + peute
  • paon ( plume, herls, : bof, pour les corps, pas indispensable

Le poils:

  • Lievre : indispensable en différents coloris naturels surtout
  • chevreuil : indispensable pour sèches très flottantes + poils des oreilles pour modèles à plus basse flottaison / nymphe de surface
  • écureuil : pas nécessaire pour débuter
  • renard : idem, surtout utilisé sous la version artic fox pour les ailes des mouches saumon (tube flies) tu peux t’en passer
  • caribou : jamais utilisé, aucun réel intérêt pour moi, redondant avec d’autres matériaux

Donc pas nécessaire de partir tous azimuth, au début on a jamais les bons matériaux vus sur les fiches de montage, la tentation est grande d’acheter sans cesse ce qui manque, çà n’est pas totalement utile. Comme dit par d’autres, il ne faut pas trop se disperser et rester dans la simplicité.

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c’est trés clair désormais, c’est fou comme on a vite fait de partir dans tous les sens et d’acheter toute sorte de materiaux. je vais me contenter de se que j’ai pour debuter le montage , je vais me faire 3 boites, une pour le début de saison , une pour l’été et l’autre pour la fin de saison , je pense que c’est le mieux pour ne pas se perdre et pour etre ordonné . manque plus qu’a trouver les bonnes mouches pour débuter et ca sera bon

Le chevreuil et le lièvre sont redondants dans la plupart des cas, par contre avoir un carré de cerf ou d’élan pour faire des mouches d’eau vives et/ou bien visible c’est indispensable. Donc en poil je dirais : un masque de lièvre + un carré de poils de cerf.

A+
J

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Salut,
sans polémique aucune: qud tu dis bien visible, c’est pour le pêcheur / le poisson / ou les deux ?
(eaux vives, oui) Ou assez vives ou très vives); oui c’est plein de nuances :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth:

Oui pour les deux.

A+
J

Ok, et penses tu qu’une visibilité/flottaison est un atout pour le poisson ?en certaines circonstances nous l’avons bien compris.
(je suis en train parfois de me poser la question / on révise e/ t apprend tout le temps)…
V.

Slt
D’abord une mouche c’est quoi?
Un devant (collerette, aile): Cdc, coq, dos de lièvre ou de chevreuil et oreille de chevreuil.
Un corps: Oreille de lièvre, faisan, cdc.
Et un arrière ou cerques: Coq, faisan, dos de lièvre, cdc.
Pour les débuts: Du cdc, un cou de coq, une plume de queue de faisan, une peau de lièvre et les oreilles ou bien un masque, une peau de chevreuil et les oreilles.
Avec ces matériaux tu pourras monter 99% des mouches sèches et des nymphes. Le 1% restant c’est tout les autres matériaux

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Oui on peut même encore plus simplifier. Les cerques ça sert à rien, le corps en fil de montage ça marche très bien. Il reste un bout d’aile à former et roule tu as la meilleure des mouches.

Un hameçon, un fil et un ou maxi deux matériaux, pas besoin de plus pour imiter le signal de la vie qui donne envie au poisson de prendre ta mouche.

Mais ça on s’en aperçoit au bout de 35 ans de carrière.

Fred

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Je suis d’accord Fred, mais le monsieur demande pour des poils et des plumes
On peut même encore simplifier: un hameçon et une mouche de maison. en plus mon chat les attrape pour moi. :face_with_hand_over_mouth:

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CDC et coq. Pas besoin de poils.

Fred

Ah si des poils mais pas en conjonction avec des plumes. L’un ou l’autre.

A+
J

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Cela fonctionne parfaitement, c’est même redoutable, mais ce n’est pas un leurre, c’est un appât.
Sinon pour moi, un hameçon, des poils de lièvre (oreille et dos) et de chevreuil. Finalement, le seul truc à acheter, c’est l’hameçon.

Il y a des mouches simples qui pêchent et puis il y a le plaisir du montage … Des mouches faites de rien et d’autres plus riches en matériau pour les passionnés du montage.
.

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Tout à fait, il y a des mouches pour la pêche et d’autres pour les vitrines. Ce ne sont pas les mêmes, celles de pêche étant simples et dépouillées. Moins il y a de matériaux dessus, mieux elles pechent. En tout cas, c’est mon constat !

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Il est certain qu’une mouche mal fagotée, avec trois poils fixés dessus prendra du poisson, un modèle porte d’ailleurs ce nom, je m’en contentais à mes débuts de pêcheur au fouet.
Maintenant, avec cinquante années de pratique derrière moi, mes montages ont évolué au fil des années. Mon premier métier en tant qu’ajusteur/outilleur de précision a renforcé ma rigueur dans chaque tâche manuelle, ce qui a permis certainement d’améliorer la finition de mes mouches.
Je constate maintenant que des mouches classées bien finies prennent autant de poissons que des modèles basiques, et permettent de sortir souvent de situations critiques, je l’ai souvent constaté lors de parties de pêche, mais il est indéniable qu’une vieille main locale possède l’avantage de la connaissance de la rivière, et cela ne s’apprend pas dans les magazines.
Le fly tying pour les amateurs de pêche au fouet, nous offre une opportunité de réaliser nos propres modèles, et de sortir des sentiers archis-battus, il permet de réaliser nos rêves, et d’espérer toucher du doigt le Saint Graal, pourquoi ne pas en profiter ?

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