Bonjour,
C’était déjà le cas à l’ouverture avec une première vague. La situation s’était apaisée. La deuxième vague est là et ce depuis quelques jours. Mortelle. Terrible pour cette rivière en totale souffrance.
Nicolas
Bonjour,
C’était déjà le cas à l’ouverture avec une première vague. La situation s’était apaisée. La deuxième vague est là et ce depuis quelques jours. Mortelle. Terrible pour cette rivière en totale souffrance.
Nicolas
C’est quand même dingue ce qui arrive à vos rivières …
Dans les Pyrénées ont a une vrai baisse localement des effectifs, on a la pkd mais franchement jamais on ne voit ce que vous vivez là haut … courage !!!
C est bien triste, courage a vous…
Des années que cela dure… Écoeurant, rageant. Il faut attendre qu’il n’y ait plus rien pour que l’on fasse quelque chose ???
Une étude de grande ampleur a été menée sur la bienne l’année passée. Génétique, thermie… Quid de la qualité d’eau??
Des rejets sont identifiés depuis des années et quoi???
La loue est en crue depuis quelques jours donc on ne voit plus ce qui se passe . Mais la semaine dernière voici le spectacle. Des ombres en grande majorité mais quelques truites également touchées.
Pic a 27°C en aval du barrage d’Etable en 2023, une Tmm30 de 22°C a partir de Saint-Claude…
L’addition arrive toujours quelques mois plus tard…
A+
J
Sur la qualité d’eau classique’ en tant que telle il y a pas de soucis majeur…
Je pense que tu parles pour la Bienne que je connais moins.
Comment expliques tu ces phénomènes si la qualité de l’eau n’est pas en cause ?
Et les fonds noirs comme ils étaient avant la dernière crue?
J’ai entendu pour ma part un recensement d’une soixantaine de rejets nocifs entre saint Claude et la confluence.
Deux photos de la Bienne autour du 20 mars. Je vous laisse faire le lien avec les commentaires précédents.
Nicolas.
Les suivis classiques n’ont pas révélé grand chose (sur la bienne) hors qqs rejets connus et des actions ou travaux sur les step.
Il y a par contre de grosses interrogations sur des stocks de toxiques (métaux and co) dans les berges qui seraient relargués lors des crues.
Le pnr bosse sur le sujet il me semble.
La dernière fois que j’ai vu et pêché la Bienne , il y a p20 ans le fond était bien plus clair.
Qu’est ce qui provoque ce développement d’algues et est-ce lié aux problèmes actuels des poissons ?
Bonjour,
Nous sommes un pays présentant une réglementation hygiène sécurité et environnementale très poussée avec des demandes d’auto surveillance et de surveillance périodique par des laboratoires accrédités des rejets notamment aqueux dans le milieu naturel en provenance des industries et autres activités.
Que disent les services de la Préfecture, DREAL, DDTM,…l’agence de l’eau, les associations comme FNE?
Ça ferme les yeux vis à vis de la production et de l’emploi?
Je ne comprends pas que les autorités laissent un tel désastre sans plan d’actions.
Ça me fait mal au cœur pour les poissons, pour ces rivières qui m’ont fait rêver à la télé quand j’étais petit, et ça me fait chier pour vous passionnés de la pêche et des poissons.
Bon courage
Un Béarnais solidaire
Fred
Il y a de fortes chances qu’il s’agisse de diatomée. Comme tout végétal, ces cellules ont besoin de lumière et de sels minéraux pour proliférer. Elles aiment plus particulièrement les nitrates et les phosphates.
Engrais agricoles, lessives humaines, déjections… Les sources ne manquent pas.
C’est un symptôme de la modification de la qualité de l’eau.
La maladie des truites est plurifacrorielle. Pollutions, artificialisation du lit avec des ouvrages, modification du régime hydrique avec les éclusées, modification de la thermie avec le réchauffement climatique, quelques métaux lourds, une souche de bactéries un peu agressive… Tout ça affaiblit les poissons qui deviennent moins résistants aux pathogènes.
Le cerveau de l’homme n’est pas câblé pour démêler cette complexité. Il veut des solutions simples avec un bouc émissaire à accuser pour pouvoir prendre des mesurettes inefficaces qui ne fâchent personne.
Le soucis est notre mode de vie qui détruit, pollue et exploite la nature bien au delà de ses capacités.
Fred
L’eutrophisation c’est le symptôme pas la cause. Les canicules estivales éliminent les alevins de l’année, et affaiblisse les derniers adultes qui passent 3 mois dans des poches d’eau froide a survivre. Ils finissent par succomber ensuite de maladie, de prédations. Le processus est continu car il reste quelques affluents productifs qui alimentent la Bienne en sujet adulte, et les étés humides comme 2021 donnent l’illusion d’un répit bien temporaire. La dynamique de la population est bien cernée désormais, l’étude génétique récente a permis d’y voir un peu plus clair.
Mais nous sommes a l’ère de la post-vérité, qui se soucie encore des données scientifiques, du rationnel…
A+
J
Je vois Fred qu’on a écris le même message en parallèle. La traversée du désert est plus agréable en bonne compagnie je dois dire…
A+
J
Ce qui provoque le développement massif d’algues c’est l’excès de nutriments azotés et phosphorés provenant principalement de l’agriculture. Pour ces rivières, le temps est Comté:
Aire de l’AOP Comté
Evolution de la production
Le Comté plus grosse production fromagère de France
Les cours d’eau Franc-Comtois se noient dans le lisier des vaches et des porcs.
Jurassien, je pêche la HRA depuis les années 80 (j’ai 78ans). Je n’allais pas plus en aval, mais il y avait des truites au moins jusqu’à Villard sur Ain. Depuis des années maintenant, elles ont disparu. Il y avait eut une mortalité d’ombres avant 90 (je en me souvient plus de l’année). Ils avaient pratiquement disparu, ce qui avait entraîné l’interdiction de leur pêche. Les truites n’avaient pas été touchées. La sécheresse de 2003 a été le déclenchement de la baisse des populations de truites et d’ombres qui s’est accélérée au fil des années. on pouvait constater le tarissement des débits des sources dans le lit de la rivière qui contribuaient probablement à maintenir la température de l’eau. Les étiages qui se sont succédé pratiquement tous les étés n’ont pas arrangé les choses.
En même temps, je constatais que l’herbe des pâturages devenait ligneuse, probablement en raison des épandages de lisier. Je ne sais pas ce que mangent les vaches, mais même les mouches ne se posent plus sur leurs bouses!
Si l’on ne souffre pas de sinusite, il facile de se douter que le système d’assainissement de Champagnole est défaillant, de même à l’aval pour les STEP de Crotenay et de Montigny.
Je crains que le point de non retour soit très proche d’être atteint.
Malgré cette situation la Fédé et la direction départementale du tourisme s’engagent ce début d’année dans un partenariat pour développer le tourisme pêche « exceptionnel » du Jura, chercher l’erreur!
ement disparu
Les canicules estivales éliminent les alevins de l’année, et affaiblisse les derniers adultes qui passent 3 mois dans des poches d’eau froide a survivre. Ils finissent par succomber ensuite de maladie, de prédations. Le processus est continu car il reste quelques affluents productifs qui alimentent la Bienne en sujet adulte,
Ça n’explique pas vraiment le phénomène. Des étés très chauds et secs il y en a depuis 2018. Et si sur la loue ça crève en continue , sur la bienne c’est épisodique et ça arrive cette année.
Concernant les affluents qui alimentent la Bienne en poissons, c’est tout le contraire de ce que l’étude menée l’année passée montre , avec une génétique bien différente entre la bienne et dans les affluents.
qui se soucie encore des données scientifiques, du rationnel…
Peut être que la question n’est même plus la ?
Qui aujourd’hui aurait assez de pouvoir politique pour esquisser un semblant de solution globale sans se faire virer de l’échiquier ?
Prise de conscience des journalistes ?
Une bactérie est à l'origine du dernier épisode de mortalité de truites sur le cours d'eau. Reste maintenant à expliquer pourquoi cette bactérie s'y développe.
Vlà le scoop… ça doit faire 10 ans que c’est connu.