Tu es certain de cette valeur? Car en ramenant à nos densités surfaciques, ça fait seulement environ 300 truites de plus de 15cm à l’hectare (en considérant un lit d’une quarantaine de mètres de large dans le secteur de Glen), soit moins bien que la Sioule la semaine dernière dans des secteurs qui tutoient les 25°C chaque été.
Après les ricains n’ont peut être pas la même façon d’inventorier les grands milieux que nous?
Il faut savoir que l’aval de certaines rivières sont souvent fermées en été (Hoot Owl closures ,de 14h a minuit) suivant les temperatures .C,était le cas cette année pour la Big Hole en aval de Glen ,du campground de Glen.La Clark et la Biterrout aussi,de la mi juillet a la mi aout .A vrai dire je ne me souviens plus des dates
Oui le protocole utilisé n’est en effet pas le même : c’est du marquage/recapture a quelques jours d’intervalles a bord d’un ou plusieurs bateaux (soit deux inventaires qui ne sont pas complet). La densité linéaire est ensuite calculée avec un modèle. Dans l’article du NY Times, qui est malheureusement sous pay-wall, ils disent que la densité linéaire a été divisée par 4 en 10 ans, et que la baisse se poursuit inexorablement…
A+
J
Sur la Big Hole en particulier, ou sur l’ensemble des rivières de l’Etat ?
Non pas sur tout l’état, sur le BV de la Big Hole/Jefferson, affluents inclus dont la Beaver Head.
A+
J
Enfin ailleurs ça a pris de sacrées claques aussi depuis 25 ans.
Le bassin de la Madison a été décimé par le whirling desease et les populations de cutt du bassin de la Yellowstone par l’introduction des truites de lac.
Fred
Ok merci pour la précision 
Je pense que tu ne te rends pas bien compte de la réalité du temps de résidence des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Il faudrait tellement plus de dix ans pour éliminer tout ça !
Ceux qui sont allés pêcher dans le Montana (même il y a une vingtaine d’années), sont tout autant responsables de la situation actuelle que ceux qui le font actuellement.
Oui oui, je sais tout ça. Je ne pensais pas qu’il fallait juste 10 ans pour revenir en arrière.
Je disais remet une série de 10 années avec le climat pré industriel (ce qui dans les faits va être compliqué vu le bouleversement climatique) et tu auras des densités et une absence de maladies.
Fred
Il faudrait donc attendre au moins 1 siècle pour voir l’effet d’une baisse de la production de CO2, si c’est bien cela, la messe est dite… 
La cause est très focalisée sur le réchauffement alors que 2023 ne semble pas être une année vraiment hors norme pour la température si on remonte jusqu’à 2014. C’est dommage je n’ai pas trouvé de données plus ancienne. En gros il y a une moyenne à 21°C de juillet à aout.
Si la température est une cause de stress, la pêche en est une autre. La pression de pêche a quasiment doublée entre 2011 et 2020.
Regardez les gants et la façons dont ce trou du cul tient cette merveille. Déjà qu’avec les mains mouillée ce n’est pas idéal, avec des gants…
Oui, et avec les bras bien tendus pour que la truite paresse bien grosse…
.
C’est sûr que si l’eau est à 21°C et que dehors il faut 33°C à l’ombre, je donne pas très cher de cette truite mais bon les mortalités en hiver lors de la période de fraie doivent être bien plus importantes comme chez nous, non?
Oui, mais tu te focalises à ton tour sur une seule année comme devant générer à elle seule des conséquences fortes : or c’est le cumul qui est déterminant aujourd’hui (même chose chez nous, et dans bien des domaines). Les poissons peuvent survivre sans trop de problèmes à une année de forte sécheresse ou de hautes températures : ils puisent dans leurs réserves, trouvent des stratégies temporaires. Mais après une, deux, trois, quatre, cinq années, la résilience a bon dos - et c’est tout le système (immunitaire entre autres) qui part en vrille. On le voit chez nous aussi, et pas seulement dans nos rivières : il suffit d’avoir vu l’état de nos forêts au mois d’août cette année. Alors que, prise isolément, 2023 n’aura pas été la plus sèche de ces dernières années 
Je fais un focus sur 2015 pour montrer que 2023 n’est pas une exception.
Ensuite je montre la totalité des mesures depuis 2014 pour montrer que 2015 et 2023 ne sont pas hors normes.
Je serais très curieux de voir les captures avant 2014.
(La Loire (43) notamment en seconde monte régulièrement autours des 24°C et ça n’empêche pas les farios de revenir et de s’y reproduire, j’espère que la sapro ne va pas nous envahir, parce que les arc qui peuvent y être lachées en sont parfois porteuse.
Ce n’est pas parce qu’une sonde indique une température que toute la rivière est à cette température.)
Oui ils le disent dans la vidéo. 2023 a offert un peu de répit au milieu avec des densités de poissons de l’année importante grâce à des conditions plus clémentes.
Le problème se situe au niveau des années précédentes niveau température et aussi débit. Ça joue beaucoup.
Fred
