Cutthroat en sèche , été Alberta
Il y a heureusement certains endroits dans le monde où la pêche à la mouche des salmonidés reste possible en été. Pas à côté , ceci dit …
Hi, n’ayant pas envie de regarder les 17min et qques de ces vidéos, je suppose , peut être à tort, que c’est au cul d’un barrage; (je suis ouvert à toute critique)…
Et dire pour l’avoir vécu cet été sur le 42-43-03-(48)… c’est quand même paradoxal que la Palm, mais beaucoup plus généralement celle des salmoninés va (très) bientôt se résumer à celles des « tailwater, » en français dans le texte… un comble pour ces machins qui ont flingué nombre de nos cours d’eau… 
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This was shot peak of drought late August and there are maybe 2 or 3 pockets with fish per km so there might be 15 to 20 adults per km.
It is a gorgeous stream in western Canada, somewhere on either the west or east side of the Rocky Mountain chain
Peut-être une tailwater… Il faudrait leur demander.
Les Jensen ont de gros moyens et ils sont très opportunistes. Ils vont sur les rivières quand elles sont au top en bougeant au dernier moment.
Peu de tailwater en Alberta mais des rivières au régime nival prolongé par des pluies orageuses en juin/juillet.
Cette année est exceptionnelle dans la zone car le manteau neigeux a été abondant et le début de l’été pluvieux.
Les débits sont exceptionnellement élevés pour la saison. La Bow par exemple a un mois de retard dans sa décrue estivale. En général, elle passe en dessous des 100 cubes vers le 14 juillet. Cette année, elle a toujours été au dessus jusqu’à maintenant.
Du coup, les affluents et les cours d’eau à Cutts sont bien en eau d’où ces belles images. Mais pour les avoir pêché en année hydrologique classique, en août, c’est généralement triste.
Fred
merci pour vos infos .
Bonjour,
Au vu du bassin versant, 5 m3 /s me parait peu faible pour le total des débits entrants dans la chaine de barrages de la Dordogne et affluents en amont d’Argentat, même cette année. Par exemple, au regard des 3 m3 /s actuels de l’Aude en situation de sécheresse depuis déjà 2021.
Il est vrai que beaucoup de stations de mesure ont des problèmes de fiabilité par basses eaux. Encore faut il qu’il y ait des stations de mesure et qu’elles fonctionnent …
Les barrages font, même actuellement, de la rétention de débits à certaines heures pour relâcher à d’autres mélangés avec le déstockage des lâchers, le tout passant dans la mousse médiatique de la com’ d’EDF.
D’où ma question : il sortent d’où ces 5 m3 de débit naturel actuel de la Dordogne?
Effectivement, dans l’affaire, l’environnement troqué, pour la seule Dordogne, 120 km de rivière naturelle à truites transformée en plans d’eau à poissons blancs et carnassiers contre une quarantaine de km de rivière à truites artificialisée et impactée?
C’est du plutôt du gagnant-perdant …
Que veux tu, certains ont des problèmes à choisir leur camp … Peut être la classique solidarité de classe des gens du Public pour lesquels le Public ne peut être que dans le « Camp du bien » ?
à +
EDF dispose de stations de mesure sur tout le réseau hydrographique notamment à l’entrée de leurs barrages.
En additionnant tout ce qui rentre par les affluents, ils calculent un débit fictif reconstitué qui coulerait à Argentat par exemple. Le dernier en fin de semaine dernière faisait état de 3,6 m3/s pour la Dordogne, 0,7 pour la Maronne et 1,2 pour la Cère.
Grosso merdo on est au voisinage de 5 m3/s au niveau de Carrenac en « naturel ». Avec les lâchés d’eau en plus, on doit être à 20 m3/s.
Néanmoins on constate des proliferations d’algues et les premières mortalités de poissons.
On va y aller voir.
Fred
Re,
Une Dordogne à 3,6 m3/s en débit naturel alors que sur des rivière naturelle de zone sèche en gros déficit depuis début 2021, sans retenues et lâchés comme l’Hérault amont à Laroque, on était avant les pluies de dimanche à 1,7 m3 /s ?
Et les 3 m3 /s en débit naturel facile à calculer de l’Aude à Belvianes évoqués plus haut ?
Peut être la clef du problème ?
Comme pour la centrale du Bugey qui serait hors eau en cas de rupture de Vouglans ?
Bien sûr, les données de ces stations de mesure sont confidentielles ?
à +
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Tu ne te rends pas bien compte de l’état de sécheresse des sols dans le massif central. Tout le département est en crise, les gens ne peuvent même plus arroser leur jardin la nuit. Une grande partie de la Corrèze est sur le socle cristallin du massif central. La roche mère est fissurée et il n’y a pas de nappes phréatiques ou profondes.
L’alimentation en eau se fait village par village par des sources captées dans la plupart des cas. Ces sources viennent d’une alimentation superficielle par ruissellement ou égoutage des eaux de pluies contenues dans le sol.
Au final, quand il ne pleut pas de quelques semaines, l’alimentation en eau potable et celle des rivières est tout de suite impactée.
On vit une sécheresse historique. Bien pire que celle de 2003 ou même de 1976. Le déficit hydrique est important, date de tout l’hiver et est accentué par les canicules à répétition.
Il n’y a plus d’eau.
Fred
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Re,
Pour ce qui serait une Dordogne à 3,6 m3 /s en débit naturel reconstitué par EDF, la Loire au sortir du département de la Haute-Loire était 3,2 m3/s avant les pluies des13 et 14 août. Cela avec :
- un bassin versant de la Loire, à cet endroit, 30% inférieur à celui de la Dordogne à Argentat,
- un débit moyen interannuel trois fois plus faible,
- peu d’aménagements hydraulique influents sur les débits ou alors à la baisse comme Lapalisse.
Là aussi et probablement encore plus, on est très largement sur le socle cristallin du massif central …
Dommage qu’il n’y ait pas de possibilité de croiser les dires d’EDF avec d’autres sources …
à +
P.S : la sécheresse est partout cette année. Certains coins en sont à leur seconde année consécutive sécheresse sévère.
L’an passé alors que le reste de la France a passé un été humide, une partie de l’ex L.R a eu la quasi même sécheresse que cette année, mais, comme c’était localisé à quelques départements, la mousse médiatique assoiffée de sensationnel qui fait les bons budgets publicitaires n’en a pas parlé.
Et cette année rebelote qui fait que l’ont est en déficit de pluies depuis décembre 2020.
Le débit de la Loire 43 (station de Bas en Basset) est soutenu via le complexe de Montpezat sur son cours amont et surtout par le Lignon et le barrage de Lavalette. En non-influencé, il n’y coulait plus grand chose, comme partout ailleurs dans le MC. Les barrages sont essentiels dans le soutien d’étiage là aussi…
A+
J
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@B65130, La SHEM, n’est pas concernée. L’autre entité concerné et la SHEMA (exploitant de Cadéac).
Daniel
c’est pas plutôt le débit de l’Ardèche qui est soutenu par Montpezat ??
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voir Montpezat – European Rivers Network
« Une grande partie des eaux de la Loire est détournée. Au niveau du Puy en Velay, à 60 kilomètres de sa source, c’est environ la moitié du débit qui manque à la Loire chaque année. Les conséquences sont nombreuses : réchauffement des eaux, raréfaction de certaines espèces et notamment des poissons, habitats qui s’assèchent… En été, le débit est réduit au minimum nécessaire à la survie du fleuve ! »
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Le complexe de barrages de Montpezat est soumis a un débit réservé (comme tout les barrages) c’est le maintiens de ce débit réservé qui est bien supérieur au débit naturel entrant qui permet le soutiens d’étiage (comme sur le Lignon).
A+
J
Quand on fait les + et les moins ,y’a pas grand chose :Au pont de la borie première station a la sortie de la palisse il y a grosso modo en moyenne 1 m3…Coté ardéchois après avoir déduit les débits naturels de la Fontaulière et de l’ardèche amont il n’y a guère plus. Autrement dit la misère des deux cotés
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Bonjour,
On n’a pas bien avancé sur la possibilité de consulter les données de débit EDF …
Mais, bon revers de la médaille, si Steel sait lire entre les lignes, il aura quelques réponses à sa question, tout au moins une méthode de travail.
à+
Mais, bon revers de la médaille, si Steel sait lire entre les lignes, il aura quelques réponses à sa question, tout au moins une méthode de travail.
- Merci -