Pour monter des murs, il te faut voir un maçon
Plus sérieusement, tu veux sans doute parler de mûres ?
correcteur d’orthographe de m…e , oui des mûrEs, pas facile mais je pense avec de la colle a chaud peut-être!
bruno
merci marius, mais je pense a un truc plus “réaliste” en colle a chaud, je vous les montrerai bientôt
bruno
une mure que tu recouvres à l’époxy UV ?
j’ai essayé mais elles pourrient très rapidement donc le résultat n’es pas top au bout d’un moment
bruno
Peut-être en la séchant avant l’epoxy
pour avoir monté des tas de mouche en snow pour un sejour au us …trés honnetement la flottaison n’est pas equivalente à du cdc , elle est à mon gout encore plus basse …c’est un exellent materiel par contre pour pêcher juste sous la surface…perso je l’associe bcp sur des montages reservoirs pour donner de la vie
Salut @jb45, autrement il y a aussi cette option mais c’est moins marrant que de les « fabriquer » soi-même
Bonjour,
en passant, quelques remaques.
Tout à fait. Le facteur principal qui explique l’engamage est le fait que le poisson aspire la mouche au moment où il la prend en bouche. Cela dépend de plusieurs facteurs comme sa méfiance vis à vis de la mouche, de l’appétence de la mouche mais aussi du comportement de la proie imitée. Si celle-ci a naturellement tendance à fuir, le poisson sera plus violent au moment de la prise (cas des sedges emergents par exemple).
Une chose est sûre, c’est que si la mouche est une bonne imitation de l’insecte naturel, le poisson est en confiance et il engame souvent très profondément. C’est pour moi le signe qu’on a dressé une mouche parfaite (voir trop parfaite). L’autre soir après vous avoir donné des nouvelles en cours de partie de pêche, je m’étais promis de rentrer. Mais arrivé au niveau de la voiture, il y a eu un petit coup du soir. J’ai attaqué 6 ombres avec une de mes mouches, j’ai fait les 6 quasiment au premier passage et sur les 6, trois avaient la mouche au fond de la bouche à tel point qu’il m’a fallu les pinces pour la sortir. C’était pourtant les poissons du parking avec ce que cela implique au niveau éducation et méfiance. Pareil lundi soir avec cette mouche : un poisson sur deux au fond.
Bal, quand tu vas en Mongolie et que tu fais 100 poissons par jour, tu estimes que le bon dieu est meilleur pour toi à ce moment là qu’en France où tu galères sur les dérives? Pourquoi?
En fait le bon dieu n’a rien à voir là dedans. En Mongolie, quel que soit le niveau de flottaison, le poisson est vorace et prend la mouche (poisson naïf, qui n’a que peu de temps lors de la belle saison pour manger).
Chez nous, le poisson est plus sélectif sur les proies. Il va souvent sélectionner un stade précis des insectes. Tu lances ta mouche, comme tu n’en maîtrises pas la conception, tu n’en maîtrises pas la flottaison. Elle va passer 19 fois avec un certain angle qui ne plait pas au poisson. A la vingtième dérive, elle se pose différemment, avec l’angle qui convient au poisson et là, il prend. Tu as l’impression que l’ombre est un poisson fantasque mais il n’en ai rien. Tu lui donnes ce qu’il veut, il prend. Point barre.
Le cas typique, c’est les oreilles de ce que vous voulez (lièvre, chevreuil, chien…) ou les mouches type peute. Tu les poses 10 fois sur l’eau, elle ne flottent jamais pareil. Leur flottaison est immaitrisable à coup sûr. Alors oui, au bout d’un moment on va tomber juste. Mais au bout de combien de dérives? Dérives lors desquelles on peut faire une erreur. Et ça sur les ombres éduqués, c’est une erreur de trop. Le poisson t’a reniflé et un ombre éduqué qui sait qu’il est pêché, tu peux y passer l’après midi…
Pour moi, une bonne mouche est une mouche qui lancée 10 fois dérive de la façon souhaitée 9 fois.
En cas d’émergence multiple, les poissons prennent les insectes dans un ordre assez précis en fonction de leurs préférences. Un peu comme toi si on te mets un plat de frites à coté d’un plat d’épinards.
Une mouche envoie des signaux. Dans le cas de la mouche citée, il y en a deux : aile en cdc ==> halo lumineux qui attire l’oeil du poisson et corps qui trampouille dans l’eau ==> steack à manger.
En France on a un problème avec le bonheur des gens comme avec l’argent. Les gens qui affichent leur réussite sont mal vus la plupart du temps. J’ai fait des choix de vie, proche des rivières pour pouvoir pêcher. Quand je l’affiche cela peut irriter des gens qui vivent en ville et qui sont frustrés de ne pas pouvoir pêcher autant qu’ils le voudraient. Je ne fais pas ça par méchanceté.
La seule chose que voit le poisson, c’est la pointe de ton bdl et ta mouche. Il s’en fout royalement si tu as une GLX, une rolex, ou si tu es arrivé en Porche au bord de l’eau. Donc oui, il ne faut pas faire peur au poisson et la mouche doit dériver le plus naturellement possible mais elle compte bien plus que les 10% que tu mets dessus. Car c’est normalement la seule chose qu’il doit voir.
Marius, achète ses poils et mets les sous un microscope pour bien voir à quoi ils ressemblent. C’est un des premiers trucs qu’il faut faire quand on se met au montage pour comprendre les matériaux. Quand tu auras fait ça avec les plumes de coq, de cul de canard, que tu auras fait des coupes dans plusieurs sortes de poils de cervidés (chevreuil, cerf, isard…), tout va s’éclairer. Et ensuite, tu auras une bonne idée des fonctions des divers matériaux.
Relis bien certains messages de ce post, tout y est.
Fred
Je n’ai jamais vu sur nos rivières de l’Est (Haute Moselle, Moselotte, Chiers…) quelqu’un prendre tous les ombres gobeurs à l’aide d’une seule et même mouche. Chez nous l’ombre est endémique…et méfiant en diable. Tant mieux pour lui et pour nous, pauvres pêcheurs…
Salut
A propos du « pourquoi du comment » et de la démarche de conception de la mouche, je me permets de conseiller la lecture du livre de Brian Clarke et John Goddard- The trout and the fly (The Trout and the Fly by Clarke Brian Goddard John - AbeBooks).
Un excellent bouquin et une approche fascinante. Après on peut être plus ou moins d accord avec les conclusions et choix « finaux » des auteurs concernant la conception des mouches mais ce n est pas le plus important à mon sens, l important est leur démarche et elle est expliquée pas à pas.
De nombreux parallèles peuvent être fait entre la démarche proposée par Fred et celle du bouquin, mais certains aspects et les conclusions diffèrent parfois assez radicalement…
Je ne sais pas s il existe une version française.
Au final je pense que dans le cas de Fred (et Fred n hésite pas à apporter ton point de vue), la démarche rationnelle systématique menée (et le temps consacré que cela implique) contribue énormément à la confiance dans ses mouches, et cela aide aussi beaucoup!
A mon avis dans 90% des cas un poisson actif (qui s alimente) et non dérangé prendra une mouche « crédible » (bonne taille couleur et silhouette correspondant à peu près à un des types d insectes présent à ce moment) au premier passage si la dérive est nickel au bon endroit au bon moment (donc si la présentation de la mouche maintien le poisson dans un état de « non » alerte). Reste encore à déterminer un « insecte type » crédible et avoir la mouche (d ensemble ou non) qui y correspond!
Ce n est je pense que dans 10% des cas -voire moins- que les poissons se concentrent sur un type d insecte spécifique à un stade de développement spécifique et dans ces cas évidemment avoir « la bonne mouche » devient critique, toutefois déterminer l insecte est plus facile (typiquement le cas de la retombée de fourmis).
Après je pense que sur la Dordogne, beaucoup de gobeurs prendraient des poissons actifs avec MES mouches « mal adaptées » alors que je galèrerais probablement même avec la bonne mouche simplement parce que je ne suis pas très bon sur mes présentations…
A+
Bonjour à Tous,
Petite et modeste contribution à cette discussion :
Ça fait plusieurs sorties sur la Dordogne depuis septembre que je me “casse les dents” sur les ombres avec des refus innombrables (et pas que les ombres je pense). j’en prenais bien un de temps en temps mais si peu en comparaison de tous ces poissons qui montaient voir ma mouche (pourtant si jolie… lol) et ne la prenais pas. des fois, j’y croyait, on aurait dit un véritable gobage mais rien au ferrage !
Il y a environ un mois j’ai essayé de voir ce qu’ils prenaient. Quelques fois un petit voilier mais pas toujours, c’était plus petit. j’ai bien regardé et j’ai vu des petits insectes qui ressemblaient à de toutes petites fourmis volantes d’après moi.
Le lendemain matin je fabrique 3; 4 petites fourmis volantes, donc sans cerques en fil marron foncé et aile cdc sur hameçon de 18. (j’ai relevé l’aile pour la photo mais elle est plus collée au corps)
je retourne sur la rivière, elles n’étaient plus là. alors mes imitations sont restées dans la boite.
je pêchait avec des petits voiliers olive ou plus foncés en 18 mais toujours pas de réussite évidente.
mercredi 14/11 en désespoir de cause et avec juste quelques vandoises et chevaine pris la veille sur le NO Kill d’Argentat et toujours autant de refus des quelques gobages tentés je décide en fin d’après midi d’essayé mes petites fourmis.
Et là, bingo premier passage un ombre de 30 qui avait bien avalé l’imitation.
puis un autre ombre et une truite sans aucun refus le tout en 15; 20 mn.
l’après midi se terminant l’activité aussi je suis rentré bien contant des ces réussites.
le vendredi en remontant dans le Loiret (et suite à quelques messages avec Scot que je salue en passant) je m’arrête sur la Vienne.
Vers midi encore un peu tôt je pêche l’eau au bord des herbier et je fais un petit ombre qui avait refusé plusieurs fois mon petit voilier olive. je lui présente la petite fourmi et pendu.
je vois deux gobages dans la même veine d’eau un peu plus loin.
Je me positionne et en deux ou trois passages, je prends les deux à la suite (entre 26 et 28 cm).
Comme l’activité était bien calme je décide de descendre un peu plus bas. Petite pic-nic rapide au bord de l’eau et ça se met à gober au dessus d’un radier.
Je me met à pêcher et je fait 5 ombres (aucun refus mais un décrochage ) en une demi-heure environ.
Je devait reprendre la route alors je suis parti à regret mais comblé.
Mais pourquoi autant de réussite sur deux rivières différentes ???
Seule chose, je retient ces imitations de petites fourmis
qui ressemble peut être à autre choses… ?
profitez bien !!!
Roger M
Merci pour ce témoignage, éternelle fourmi.
Merci pour ce récit.
Je pense que les fourmis ou des insectes similaires (petits à corps foncés) rentrent régulièrement dans le menu des ombres, ils sont habitués à en manger et même en cas d’éclosion d’insecte qui n’ont rien à voir, ils vont quand-même venir les prendre.
J’ai remarqué aussi cela en réservoir, lorsque les arcs sont très éduquées; les petites fourmis continuent souvent à les tromper.
Merci pour ton témoignage qui confirme une nouvelle fois que dans certaines situation il faut la bonne mouche.
Je serais curieux de savoir si tu aurais eu le même succès avec le même corps que le petit voilier olive, mais en noir comme ta petite fourmis. Ca permettrait de savoir si c’est la silhouette ou plutôt la couleur qui t’a apportée autant de réussite.
Pour la Dordogne, je ne crois en rien à la théorie de la mouche miracle.
Sur le nokill d’Argentat, il y a eu ces dernières semaines des très grosses éclosions et la plupart des pêcheurs se sont cassé les dents, y compris les chevronnés.
Si les poissons ne prenaient pas, ça ne venait pas du tout de la mouche mais du fait que les eaux étaient très basses, les poissons stressés et sur-péchés, donc extrêmement méfiants.
Ceux qui nous disent qu’ils mettent des années à mettre au point une mouche oublient sans doute qu’ils pêchent dans des secteurs plus confidentiels, sur des poissons moins éduqués.
Pour ma part, je reste persuadé que si le lancer est correct, la dérive bonne, la mouche à peu près dans le tempo, et le poisson pas trop sur-pêché, ça monte !
Alors ne vous cassez pas trop la tête …
Oui, ne vous cassez pas trop la tête pour mettre au point des mouches, cherchez plutôt des coins où les poissons n’ont pas vu un pêcheur.
Malheureusement, même à 120 km d’Argentat, dans les secteurs où l’ombre est encore ouvert, il y a des pêcheurs dès les premières march Brown vers le 15 février à la fermeture de l’ombre le 31 décembre quand les débits le permettent.
Sur le parcours nokill mis en place dans le sarladais, il y a des pêcheurs tous les jours. Et je te garantie que les ombres connaissent autant les mouches qu’à Argentat. Le WE pour trouver un poste libre, il faut parfois en faire deux ou trois car il y a beaucoup de pêcheurs ici aussi.
Alors le mythe des poissons faciles qui n’ont jamais vu une mouche de leur vie, en Mongolie oui (et encore sans doute pas partout), mais sur la Dordogne, même pas en rêve. Et ce de haut en bas et de bas en haut. Alors dans ces conditions disposer de mouches originales qu’ils n’ont encore jamais vu est un sacré avantage. Mais personne n’est obligé de me croire.
Super @RogerM, tu tiens là une mouche qui parle aux poissons. C’est une très bonne base pour se faire sa collection. Bravo pour tes prises.
Fred
Mais non, Fly.Only, lorsque tu parles des poissons qui n’ont pas vu une mouche de leur vie, tu passes d’un extrême à l’autre.
Moi je te parle de comparer des coins comme les no-kill, les camping de Monceaux, Brivezac, etc où les poissons voient 50 pêcheurs par jour à des coins beaucoup moins fréquentés comme Montvalent, Bougayrou, Pinsac, etc …, où nos amis les ombres sont beaucoup moins regardants…