Faut pas exagérer tout de même sur Calviac on en est pas à prendre un tiqué pour pêcher. C’est le secteur que je fréquente le plus et il n’y a absolument rien de comparable avec des postes proches d’Argentat ou Beaulieu.
Par contre pour en revenir au sujet du post peut on aborder de la même manière la mise au point de ses mouches sur la partie amont de la belle que sur la partie aval ?
Sur le dept 24 les éclosions sont bien moins denses et en nombre et en variétés d’insectes. Qui n’a jamais été recouvert de cul verts sur N K d’Argentat ne peut pas comprendre.Le fait qu’il y est moins d’insectes sur le bas me laisse à penser 2 choses:
Premièrement les poissons s’ils veulent se nourrir n’ont pas d’autre choix que de prendre ce qui passe et cela abonderait dans le sens de lunefish avec des ombres moins regardant sur la mouche à confectionner.
deuxièmement que les poissons gobent beaucoup moins c’est à dire se mettent en activité moins souvent. Autant l’abondance de nourriture peut les mettre en frénésie l’inverse est aussi vrai. Il est alors très difficile de les faire monter même si quelques mouches sont présentent donc même une mouche miracle fera choux blanc.
Donc,à mon avis,ils sont moins regardants et difficiles sur le montage de nos mouches mais sont moins en activité que sur la partie amont.
Pour ma part je pêche Beaulieu ou Calviac avec les même mouches car la force du courant est identique et surtout que si les poissons sont en activités elles marchent sur le haut et sur la bas de la belle.
D’ailleur j’amène mon petit à l’école et je vais aller faire trempette voir si les ombres sont joueurs et si mon petit cdc olive marche bien.
Bonjour à tous,
j’ai été récemment “victime” d’une retombée de fourmi sur la Dordogne il y a peu ( un mois- un mois et demi). Je dis victime parce qu’avant cette retombée il y avait une petite activité des poissons que je pouvais leurrer normalement avec mes petits voiliers habituels; ensuite quand la rivière fût recouverte de ces fourmis, elle s’est mise en ébullition. Ça gobait tous les 50 cm sans arrêt et ce, pendant au moins deux heures.
Donc forcément comme tous pêcheurs de PALM j’avais dans ma boite une imitation de fourmi à attacher sur mon bdl (2 mètres en 10/100!!).
Et malgré tous mes efforts de présentation, de variété fourmi ( avec différentes tailles, matériaux de montage, couleur, taille d’hameçon,etc), je n’ai eu aucune montée sur ma mouche d’imitation. Je me suis donc poser la question de savoir si j’avais la bonne imitation ( qui avait déjà pris auparavant sans soucis).
Il est vrai que ce soir là, les poissons avaient plus que le choix de sélection. J’ai “capturé” l’une de ces fourmis: elles étaient de très petite taille ( il aurait presque fallu un montage en 24/26 pour une bonne correspondance!!).
Je me suis dit également que les poissons prenaient peut être uniquement des fourmis, à ce moment là de la retombée, vivantes qui se débattaient encore dans la pellicule de l’eau. Mais en regardant de plus près, la fourmi que j’avais capturée avait un détail de couleur que mon imitation ne possédait pas. Elle présentait un anneau de couleur brun/roux sur l’abdomen !!!
Peut être était ce cela le déclencheur ? Pour me rassurer de ce que je venais de constater, j’en capturais une seconde : même constat! Je ne serai pas capable ni d’affirmer ni d’infirmer si ce détail avait son importance mais ce qui est certain c’est que ma partie de pêche était terminée
Vous focalisez beaucoup sur la Dordogne. Ok mais il n’y a pas que sur cette rivière qu’il y a des ombres et partout où il y a des ombres, ils ne sont pas faciles à leurrer. C’est la raison pour laquelle, bonne mouche ou pas, j’ai du mal à croire qu’une mouche miracle permette de prendre quasiment tous les ombres actifs sur un secteur de rivière comme je le lis parfois sur ce site…
D’ailleurs, même si la truite est généralement moins regardante, c’est pareil pour cette espèce.
Tu fais bien de remettre les choses en perspective @loomis24. @lunefish me taxe d’exagération mais sur les 150 kilomètres où il y a de l’ombre, il prend comme exemple les 5 où la pression de pêche est la plus élevée.
Oui, il y a des secteurs qui sont très très pêchés ce qui modifie le comportement des poissons. Mais non, il n’existe plus d’endroits qui voient peu de pêcheurs dans l’année. Cette année, pour intégrer le nouveau lit de la rivière suite aux crues, j’ai du descendre l’intégralité du cours en bateau entre Argentat (19) en Mareuil (24) et je peux assurer qu’à par quelques hauts fonds nouvellement créés et isolés des bords, il n’y a pas de coin qui n’est pas pêché. Il y a des accès partout, des pêcheurs locaux dans tous les villages, des barques et des canoës prêts à l’emploi à chaque accès.
La pression de pêche est réelle sur l’intégralité du cours d’eau. Après, le bas et le haut n’ont pas tout à fait les mêmes caractéristiques en terme de populations de poissons, de pression de pêche en fonction des espèces (en haut par exemple, je trouve les brochets naïfs alors qu’en bas, ils sont schizos), de débit, de périodicité des éclosions. En revanche sur tout le secteur, ce sont quasiment les mêmes insectes.
Donc une mouche valable en haut le sera aussi en bas et inversement. Après sur la Dordogne, il n’y a pas non plus une diversité de formes d’insectes trop importante. Avec 10 mouches, on boucle la saison sur l’intégralité du parcours. Encore faut-il les avoir en différentes tailles pour palier à diverses situations, notamment d’éducation des poissons (plus ils sont éduqués, plus il faut affiner).
Autre caractéristique, en haut ou en bas, pêchés ou pas, quand il y a beaucoup de mouches, ils peuvent devenir très sélectifs. Et là, comme l’illustre très bien l’exemple vécu par @Fario31 sur les fourmis, si tu n’as pas la bonne imitation, tu regardes les poissons gober.
Effectivement, quand tu tombes sur un banc de poissons frais qui ont oublié le goût du fer suite au passage d’une crue ou d’un été où ils sont restés agglutinés aux résurgences, tu jettes n’importe quoi sur l’eau et ils sautent dessus. Mais quand ça commence à devenir intéressant, il faut affiner. Et là, la mouche peut faire la différence.
Après, chacun son trip. Il y a plus de gens qui prennent du plaisir à pêcher avec des mouches classiques voire du commerce que de foufurieux qui prennent leur pied à pêcher avec des mouches qu’ils ont mis au point.
Il en faut pour tous les goûts. Et c’est très bien comme ça.
Fred
Salut @bal57, on a répondu en simultané. Il n’y a pas UNE mouche miracle mais DES mouches efficaces. En fonction de la saison, elles changent. Mais si une mouche parle à un poisson à un moment donné, pourquoi ne veux-tu pas qu’elles prennent aussi les autres?
Pêcher avec une seule mouche, c’est chiant certes, mais si elle marche bien, pourquoi veux-tu en changer? Donc les prises peuvent s’enchaîner sur de longues périodes avec la même mouche.
En début de saison, pendant deux mois, c’est 14 centièmes, une mouche en coq en 12 pour éviter les ombres et roule. Et même avec ça, on n’évite pas grand chose si on ne fait pas gaffe aux postes.
En ce moment, 12 centièmes, un voilier jaune et roule. Je change le soir quand les poissons changent de menu et ça fait l’affaire. Avec deux modèles adaptés, tu fais la journée si tout vas bien. Après, si tu n’es pas attentif lors des montées, que tu loupes les poissons au ferrage, il faut permuter un minimum pour ne pas trop laisser de poissons en route. Mais il faut s’ôter de la tête que l’ombre est un poisson hors norme dur à prendre. C’est faux.
C’est juste un poisson qui quand il mange peut-être pris à la mouche.
Fred
Bonjour à Tous et petites précisions à mon précédent message.
Tous les ombres qui ont pris cette mouche (voir photo message d’hier) l’avais bien avalée jusqu’en milieu de bouche.
Et peu importe que la mouche tombe bien droite sur l’eau ou sur le flanc. (après deux ou trois poissons, la flottaison n’était pas toujours très bonne mais ça prenait quand même)
Sur la Vienne notamment mais aussi la Dordogne (prés de Vergnolles au dessus du Saulou) sont des endroits assez voir très fréquentés.
J’avais aussi bien essayé avec des petits voiliers (avec cerques au départ mais qui les perdent progressivement) de couleur foncés et olive mais presque que des refus depuis plusieurs semaines.
Alors mister pour cette imitation de toute petite fourmi volante (peut être pas terrible mais très prenante même sans fourmi sur l’eau…).
ce qui m’interroge le plus, c’est le taux de réussite près de 100%. à suivre
bonne continuation à Tous et Toutes et merci pour vos messages bien sympas…
Salut
Je pense que la taille de l imitation joue dans ça cas: du fait du mouvement d eau induit par le gobages et de la taille de l imitation j imagine que ta mouche va être entraînée plus loin dans la bouche du poisson juste par le mouvement d’eau… j imagine que au delà de la taille, la rigidité des matériaux joue aussi: le CDC mouillé par le gobage devient mou et plus facilement entraîné par le mouvement d eau avec moins de “friction” dans la bouche/ le palais-langue du poisson… après j ai déjà pris des ombres et des truites ayant engammé des grosses mouches en coq (typiquement mouche de mai) en h10/12 donc tout est possible;-)
Sur la dynamique du gobage/mouvement d eau et la façon dont les poissons recrachent les mouches: voir aussi le bouquin de Brian Clarke et John Goddard que j évoquais plus haut!
A+
Au sujet de la pression de pêche égale sur tout les parcours j’ai quelques doutes… sur le no-kill de Beaulieu ils engament tellement bien qu’un jour j’ai quasiment pris tout mes poissons par la queue truite et ombre confondus et puis faut pas non plus oublier de travailler ses dérives!!
Après si tu est de la région que tu pêche tu vas pas au bord de l’eau pendant les mauvais moments.
Salut @rio, je suis ce post depuis le début et je n’ai pas souvenir d’avoir lu que quelqu’un parlait d’une égale pression de pêche.
On est plusieurs à reconnaître qu’il y a des coins très pêchés
et d’autre où la pression est modérée mais bien réelle.
Où as tu lu que la pression était égale d’en haut en bas?
Tu veux que je te donne le nombre de bredouilles qu’on a fait cette année avec Jef lors des descentes? Impressionnant. Tu pars le matin à 8 heures, tu rames/pêche toute la journée, tu prends pas un poisson sur des kilomètres et tu rentres la paille au cul alors qu’il fait nuit depuis longtemps…
Mais pour bien comprendre une rivière, il faut y aller à diverses périodes même si c’est pas terrible. Donc non, on n’y va pas que lorsque c’est bon.
Sinon, on ne pêcherait pas beaucoup malheureusement. Car la Dordogne peut aligner de longues périodes sans que les poissons soient actifs. Et puis d’un coup, c’est la folie. Mais tout peut s’arrêter aussi vite que ça a commencé. C’est aussi pour cela qu’on l’aime notre Belle.
Fred
Et bien moi retour de pêche et cdc ou enclume je reviens avec le cul rouge comme un babouin. La belle doit pas être au courant que les fessés etaient interdites.
Jérôme
Fred là tu joues un peu sur les mots . Pas grave !!
Quand on utilise une technique et une approche complètement sous-efficace sur des poissons qui connaissent la musique, c’est un scenario assez prévisible. Je peux comprendre qu’on aime se mettre des handicaps mais quand on décide de pas s’en mettre, la peche sur la Dordogne quand on est riverain, c’est davantage « Sesame-ouvre-toi » que les « Chemins de Croix » que je lis a longueur de forum.
A+
J
J’aime monter mes mouches, pas les acheter. Je veux rester toujours maître des matériaux que j’utilise, me remettre en question quand ça ne marche pas, et me féliciter quand un poisson a gobé ma mouche.
J’aime surtout le coté analyse de cette pêche, regarder ce qui défile sur l’eau, comment ça défile, et si c’est happé par un poisson. c’est subtil et sauvage.
La réussite réside dans les détails: la flottaison, la couleur, la brillance, la densité, l’inclinaison des ailes, avec ou sans cerques, stades dans l’évolution, tenue sur l’eau… et j’en passe…
Mais cela reste pour les jours difficile, car heureusement il y a des jours, ou tout est bien plus simple.
Je “mets donc au point des mouches” de base, simples, connues de tous, mais aux détails différents, par exemple pour l’ouverture, j’aurais des march brown, des baetis, des petits sedges et des chiros. 4/5 mouches. mais par contre j’aurais des déclinaisons, une MB en CDC, une en parachute, une en hackle de coq bien fourni, une sans cerque avec hackle leger en perdrix grise, une en … et pareil pour les baetis, seges et chiros… je préfère cette méthode que de faire une série de 20 mouches exactement pareilles, et de ne pas avoir la bonne suivant LA condition du moment.
Depuis que je fait ceci, je suis moins capot qu’avant.
Voila ma participation à ce post. Au passage, j’aime beaucoup vos posts, ils sont trés intéressants, surtout ceux de fly.only. et il a bien raison, un choix de vie permet une progression non négligeable dans cet immense savoir. Pour les gens urbains comme moi. Il faudra 2 vies pour tout comprendre
Salut à tous,
J’en connais un autre !
Où j’étais, ils bouffaient comme des cochons et j’ai pas été foutu d’en prendre un… Une belle et bonne leçon qu’ils m’ont mis.
Et là, je peux dire que je n’avais pas la mouche. Je n’en ai fait monter qu’un en 3 heures de pêche.
Je les voyais prendre les insectes et mes imitations ont fait comme pisser dans un violon.
Nous sommes tous passés par là !, l’humilité occasionnelle est bonne pour nous, mais pas trop souvent
Sussu tu déconnes, lis bien ce qui est écrit dans ce fil de discussion : une bonne approche, une bonne dérive et c’est gagné. La mouche c’est 10 % tout au plus. Surtout dans des coins où la pression de pêche est minable 120 km en aval du nokill d’Argentat.
Mort de rire.
Et oui, quand il y a un tapis roulant de mouches qui défile comme certains jours en ce moment, ben si tu n’as pas mis au point une mouche performante, les ombres se gavent comme des gorets pendant des heures devant ton nez et tu repars avec le cul rouge comme un babouin.
Allez à l’étau les gars, il y a du boulot.
Fred
Avec la grande expérience que j’ai acquise et pour rassuré un petit peu les débutants qui voudraient s’initié au montage et à la pêche à la mouche. Même si on est pas un champion de casting aux dérives parfaites même si on a du mal à théoriser sur des montages adapté aux situation au bord de l’eau que l’on a d’ailleur du mal à analyser: On peu quand même prendre son pied en pêchant à la mouche avec des modèles que l’on a construit !
Pour prendre son pied ça demande quand même d’appliquer quelques règles :
-Un minimum de pragmatisme quand on choisit le modèle à accrocher au bout du fil (on évite la march Brown en octobre)
- on est pas obligé de prendre plus de poissons que les copains
- on est pas obligé de prendre tous les poissons qui gobent
- si on est capot et que l’on en a rien déduit c’est pas si grave on était a bord de l’eau…
Si on est capable de s’enthousiasmer quand on arrive à faire monter un ombre sur une mouche que l’on à monter la veille, on va passer de beaux jours au bord de l’eau, ça s’est une évidence…
Salut
Je sais pas ou tu étais mais moi hier pas un gobage et pas un insecte à la surface de l’eau. Une mer d’huile à croire que la rivière était sans vie. C’est pour cela que je disais cdc ou une enclume ça changeait pas grand chose. Quand ça veux pas rigoler pas la peine d’insister.
Jérôme
Tu as eu toi aussi une approche ou une utilisé technique sous efficace
@+jl
Pertinence, sagesse et humilité …
Une réponse à la hauteur de la qualité de tes photos