Bonjour
voila,j’ai consulté les fiches de montages du forum ,mais j’aimerai si c’est possible avoir de plus amples conseils pour le montage des ignitas .
je pratique l’ombre sur la Dordogne en automne et a ce titre dix avis valent mieux qu’un.
monter vous en plusieurs coloris ,subimago,imago,spents ?
je suis avide de tous vos conseils ,en plus avec la météo en bretagne cette semaine il fait bon etre devant son étau pour prévoir 2019.
merci d’avance.
Oui, une imitation par stade. Votre deux ou trois car avec les ombres, il est souvent nécessaire de faire des permutations.
On a fait quelques vidéos de montage ce WE avec l’équipe de gobages sur ce thème des différents stades des éphémères. Elles seront très prochainement en ligne.
Fred
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Si vous avez aussi des montages d’exuvies je suis preneur aussi !
Car des fois elles ne sont pas sur les mouche mais sur les exuvie !
Je n’ai jamais vu des truites ni des ombres installés sur des exuvies. Dans tous les contenus stomacaux que j’ai eu le loisir d’observer, les exuvies sont très très rares.
Et ça peut se comprendre car c’est très peu nutritif.
Exceptionnellement, un poisson peut gober sous un subimago qui vient de s’envoler. On le voit bien avec les sulphures. Mais c’est juste qu’il n’a pas été assez rapide pour prendre la larve avant l’envol. Sinon, quand on voit les remous sous la surface, ils sont clairement sur les émergentes.
Donc désolé, je n’ai pas de modèle d’exuvie.
Fred
Sur la Dordogne, je ne sais pas mais sur la plupart des rivières que je pêche, la frénésie sur les exuvies est bien réelle. Après, c’est tellement difficile à détecter dans les contenus stomacaux que tu es peut-être passé à côté.
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J’ai souvent constaté une frénésie sur les émergentes notamment d’ignitas dans les Pyrénées mais jamais sur les exuvies.
Quand on met le bol alimentaire dans une assiette blanche, on ne rate pas grand chose…
Mais soit, je suis peut-être passé à coté de ce phénomène.
Fred
Merci fred,
je suis impatient de voir ça , pour l’instant je me cale sur des généralités en esperant ne pas devoir démonter ce que je fais en ce moment a la sortie de vos vidéos les gars.
pour l’instant j’en suis a
SUBIMAGO;
ham:18/20
cerques:fibres en pardo.
corps:dubbing fly rite couleur BWO.(melange de jaune et olive)
ailes: mélange cdc naturel et bleuté.
IMAGO:
ham: 18/20
cerques :fibres de pardo
corps:dubbing fly rite rouille (rust)
ailes:coq gris tres clair whiting farms.:
SPENT:
cerques:pardo en v
corps :dubbing fly rite claret( couleur bordeaux)
thorax:fly rite rouille
ailes: a plat ( zlon gris clair)
en attendant les vidéos de fred et ses potes, pouvez apporter une vague correction au besoin.
norman
Une émergente c’est important, dans ces tailles et ton là. Tu as tout bon sinon. Les spents je dirais que c’est des mouches qui restent longtemps dans la boite en automne…
A+
J
Effectivement je me suis toujours demandé quel était l’intérêt d’un poisson de gober des exuvies qui n’ont aucun apport nutritionnel pour lui, alors que l’insecte donc de la protéine en barre s’envole sans qu’il s’en soucie.
Difficile de savoir quelle est la part de gobages ratés sur des subimagos et la volonté de cibler spécifiquement l’exuvie.
Salut,
Je sens comme une attente 
je vais essayer de les monter assez vite mais c’est bon en réservoir en ce moment et chez moi, on peut taquiner les ombres jusqu’au 31 décembre 
Ca va pas être facile 
d’autant plus que je repars demain pour 2 jours tourner avec Jean-Yves 
A plus,
Patrick
Quand les ombres de la Dordogne sont sur les exuvies, c’est moins spectaculaire que sur les fourmis , mais ils ne veulent rien d’autre…Charlivictor
ben une exuvie d’ignita ,ça doit pas être très nourrissant ,vu la taille de la bête, la je m’arrête au spent dans mes montages:slightly_smiling_face:
Pas sur du tout que les exuvies n’aient aucun apport nutritionnel.
Il me semble d’ailleurs bien avoir lu qu’elles étaient valorisées dans l’entomoculture …
Je sais que quand les poissons sont sur les émergentes, ils peuvent être très très sélectifs.
Mais je ne les ai jamais vu installés sur des exuvies.
On est bien d’accord, l’exuvie c’est la peau de la larve, pas la nymphe à quelques centimètres sous la surface ?
Il ne faut pas confondre exuvie et émergente. L’échec d’une sortie sur des émergentes n’est pas forcément à mettre sur le dos des exuvies.
Fred
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Par contre, il y a sans doute des moments où les poissons sont attablés sur le subimago sortant de son exuvie et qui y est encore “attaché”, ce qui constitue un stade hybride particulièrement vulnérable (et visible), situé entre la véritable émergente et le subimago proprement dit. Par contre, une fois l’exuvie délaissée, gober des exuvies vides reviendrait à la même chose que si un serpentaire se repaissait spécifiquement de mues de serpents plutôt que des serpents ou qu’une pie-grièche avalait des exuvies de cigale plutôt que des cigales.
J’évoque donc ce stade-ci (plus ou moins bref), qui doit représenter quelque chose d’assez particulier, visuellement parlant, aux yeux du poisson. Ici un chironome :
Mais il me semble faux de dire alors, dans ce cas-là, que le poisson serait attablé sur l’exuvie : il l’est sur l’insecte sortant de l’exuvie, bien que la présence de l’exuvie rattachée à l’arrière (et placée le plus souvent sous la pellicule d’eau) puisse représenter un déclencheur déterminant dans ces cas-là. D’où le fait que certains monteurs montent des mouches pourvues de leur exuvie. Après, dans ces situations, une émergente placée correctement - en fonction du cas de figure - sur, dans ou sous la pellicule d’eau me paraît suffire.
Non ?
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Oui. Je pense que ton raisonnement est solide.
Fred
oui je pensse qu’un moment il y a dut avoir confusion entre éxuvie et émergente, et l’analyse d’orpailleur me semble aussi tres pertinente.
il m’arrive de placer une éxuvie sur les émérgente de mai, je crois que ça me donne confiance plus qu’autre chose
mais revenons a nos ignitas
merci pour ta réponse john,je vais pouvoir continuer a bosser en attendant les vidéos qui apporteront sans doute une correction a mes montages.
Les serratelles dont parle Norman sont surtout des mouches estivales. Les émergences ont parfois lieu en pleine après-midi mais c’est en soirée, au mois d’août qu’elles déclenchent la frénésie des poissons.
Englués dans la pellicule, les spents sont alors consommés en abondance. Les gobages sont alors caractéristiques, nombreux, fréquents même s’il est parfois très compliqué d’identifier l’insecte consommé.
Les poissons peuvent devenir très sélectifs et la difficulté est accentuée par l’étiage, la faible luminosité ou le niveau de flottaison très bas des imitations à employer.
Pour moi, la meilleure imitation d’ignita qui existe est bel et bien le spent.
Fred
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