On verra si les truites se laissent duper
C’est un hameçon de 14.
Le même en 20 et t’es champion du monde. Sacrée mouche.
Fred
Le coq a l’air d’excellente qualité. Tu as pros quel fournisseur ?
Je suis pas super intéressé par le concept d’être champion du monde et de monté la même sur un hameçon de 20, je ne pense pas en avoir les capacités
Bien vu, il est très qualitatif
Je l’ai acheté d’occas. sur le bon coin pour une toute autre utilisation au départ .
J’aime bien le concept d’acheter d’occasion. ça offre une seconde vie à des trucs qui auraient finit dans un placard dans un garage ou à la poubelle et ça me fait faire des économies voir parfois ça me permet d’acheter des trucs que je ne pourraient pas m’offrir si je prenais du neuf.
Moi qui pensait que les grosses truites n’aimaient pas les tags orange trop synthétique à leurs yeux
Rien n’est simple. Tout est toujours question de poste, de comportement du poisson, de situation, de conditions climatiques, bref : de coup à jouer. On peut faire bouger de très gros poissons, et très éduqués et méfiants, avec des têtes orange légères (et parfois les faire détaler à toutes nageoires avec la même imitation). Il faut sentir quand il s’agit de jouer cette carte, et comment. Si les grosses truites ne prenaient toujours qu’un seul type de mouche, ce serait bien trop facile.
Sans oublier que l’imitation en elle-même ne suffira jamais à prendre le poisson.
J’ai souvent l’impression qu’à vue, l’animation a aussi son importance (en plus de l’approche, le positionnement, la dérive, le lancer etc…). Mais c’est rarement décrit la façon de procéder à une animation. On fait souvent croire qu’il s’agit de lever la canne pour décoller la nymphe du fond mais je ne suis pas sûr que ce soit si simple ?
J’ai présenté cette nymphe en dérive inerte, sans animation.
Quant à la manière de procéder à une animation, ça dépend à nouveau avant tout de la situation (analyse du comportement du poisson : mobile, statique, méfiant, électrique…), de la zone pêchée (eau morte, courant lent, courant rapide), et parfois du mouvement que l’on cherche à imiter (une nymphe de mouche de mai ne s’anime pas de la même manière qu’un gammare ou une nymphe légère en #18). C’est parfois un léger tressaillement du scion, parfois une tirée très lente, parfois quelque chose de plus franc, ou un (ou plusieurs) petit(s) à-coup(s). Mais de préférence, on n’anime pas. Je n’anime personnellement qu’en dernier recours, par exemple si j’ai l’impression que le poisson n’a pas « vu » la nymphe, et que son comportement permet de prendre ce risque (car animer, c’est toujours un risque, surtout sur des poissons éduqués). En dérive inerte, si ta dérive est parfaite, aérienne et discrète, tu auras plus de passages à disposition que si tu animes : dans ce dernier cas, c’est souvent quitte ou double. Mais c’est parfois décisif, et il y a des coups où l’animation permettra de déclencher un poisson qui n’aurait, sans cela, jamais fait le déplacement.
Je sais : je n’ai pas vraiment répondu. Encore une fois : difficile d’édicter une règle.
Bonjour @Orpailleur !
Même si tu estimes n’avoir pas entièrement répondu à la question, la réponse est tout de même limpide, et les magnifiques photos que tu postes en sont des preuves tangibles,
Merci de nous avoir dévoilé un peu de tes façons de pêcher !
Bien cordialement,
Au contraire y’a beaucoup de matières. Merci @Orpailleur
Je confirme que tu as bien répondu à la question. Tellement que le temps passé à lire ton message j’ai eu l impression de faire un tour au pays des nymphes et des énormes truites
C’est quoi cette MOVNI … mouche volante non identifiée ! la fameuse sulfure …
Tu t’es mis au broc en surface !
A ++
On va dire qu’au printemps on est très mauvais sur les brocs. Donc on va tenter de pêcher à l’envers pour voir…
Fred