oui tout à fait ça : faisan noir et fil chartreux, la ref d’hameçons du Kamazan de mémoire
Avec ces débits et la turbidité de l’eau on peut vraiment se faire plaisir et surcharger en signaux.
Fred
J’aime beaucoup ce montage Fred !!! , ton corps et en quoi ??
Tu l’appelles comment ?? la « Sulfurplomb »
A+
j2m31
C’est du faisan. La photo est trafiquée pour faire ressortir le chartreuse.
C’est censé être une imitation des plécos jaunes qui sortent en ce moment.
Fred
Tu aurais une photos du plécos jaune ??
Merci.
Tape Isoperla grammatica dans un moteur de recherche.
Fred
Merci Fred
Question pour les monteurs amateurs ou aguerris. A poids équivalent, vous préférez monter des nymphes (PT par exemple) avec des hameçons 16/18 + billes de tungstène + plomb ou plutôt prendre des hameçons de 12 avec une belle hampe et y mettre que du plomb ?
L’un dans l’autre, à poids équivalent encore une fois, je préfère les petites tailles d’hameçons mais quand on surcharge je trouve que c’est pas évident à travailler et le red’u est parfois pas génial. Les hameçons de 12 sont où 10 sont peut être moins discret en volume mais permet de mieux travailler le détail. Du coup je me demander ce que vous faisiez ? Les deux peut être également…
Ça ne nage pas du tout pareil. C’est pas bien ou pas, c’est très différent.
Je trouve le plomb doux. Cela permet de faire varier la position du centre de gravité de la mouche.
La bille en tête c’est brutal, agressif, vif…
Chaque solution trouve des applications en action de pêche.
Fred
C’est surtout la discrétion que je cherche avant tout. Je peche de plus en plus d’eaux lentes à la différence de mes rivières alpines. Je sens que j’ai a travaillé sur l’imitation en elle même. D’où ma question et effectivement je vais peut être concentrer mes efforts sur des nymphes plus grandes et mieux finis.
Je me casse les dents sur la Sorgue depuis 4 semaines. Merci Fred
Oui les grandes nymphes avec des matériaux bien mobiles sont une bonne solution sur des poissons difficiles.
C’est de l’autruche. Très réaliste mais j’ai des doutes sur la solidité. Car les dents des truites sont sans pitié pour les matériaux mous.
Surtout qu’il ne le renforce pas ni avec du fil ni avec du cuivre. Il y a les mouches de YouTube et les mouches de pêche. Mais à essayer. Pourquoi pas ?
Fred
C’est ce que je me suis dis surtout quand il tire dessus pour enlever l’excédent. C’est vrai que ça fait une chouette mouche. J’adore les nymphes qu’il produit sur ça chaîne. Merci Fred
Il y a toujours à apprendre à regarder des monteurs de son niveau. Après il faut l’adapter à ses besoins et à ce que veulent les poissons.
Mais ce que l’expérience du design de mouches de pêche, des vraies, des tueuses, c’est qu’une fois la mise au point achevée, l’imitation ne ressemble que de très très très loin à l’insecte vu avec nos yeux d’humain.
Fred
Faudrait un fil de discussion « montrez vos tueuses »
La pression de pêche est tellement élevée sur nos parcours publics du sud de la France que si en plus tu montres sur le net des mouches très efficaces, tu te tires une balle dans chaque pied.
Non seulement les viandards vont en profiter pour prélever encore plus de poissons mais en plus, une fois les poissons survivants éduqués avec ces modèles, tu es condamné à galèrer pour prendre un poisson.
Avoir en sa possession des modèles originaux et efficaces est la meilleure garantie pour avoir des poissons faciles à prendre lors de tes sorties de pêche.
Sinon, c’est enchaîner les galères et les désillusions sorties après sorties. Mais c’est un vrai boulot de se faire sa boîte.
Fred
J ai un peu de mal avec ce nom. Et tout à fait d accord avec Fred . C est pas toujours le cas
Je comprends tout à fait ton point de vue évidemment. De toute façon construire un boite c’est d’abord une succession de désillusions. Sinon ça reviendrait à taper dans le mille dès les premiers modèles et on sait que ça n’arrive que très rarement. Ça fait 4 sorties de suite que je fais sur la Sorgue sans rien prendre, même en sèche sur des éclosions vers les 22h. Je cherche de nouveaux modèles tout en respectant l’entomologie locale. Pas toujours simple avec la pression de peche.
En 1) identifier ce qu’elles mangent, en 2) faire des protos et en 3) les essayer.
Il y en a qui vont rien donner ==> abandon et d’autres qui vont succiter l’intérêt du poisson. Ne serait ce qu’un regard c’est bon signe.
À partir de là, sur la base de ce modèle, on refait des protos et rebelotte.
On valide la mouche lorsque le poisson la prend comme du pain béni et qu’elle se plante au milieu du palais et /ou lorsqu’elle prend elle prend 9 poissons attaqués sur 10.
Puis on passe aux variantes pour faire des permutations en cas de poisson manqué.
Et on classe l’affaire quand on a trois modèles différents qui marchent à tous les coups.
Et on attaque un autre chantier.
Ça peut prendre 3 sorties ou 10 ans.
Bon courage.
Fred