Moucheurs, faut-il encore prendre son permis en Isère?

Oui encore un coup des écolos probablement !

1 « J'aime »

Bonjour

Mon premier message sur Gobages. Avant de parler du 38, une petite présentation : j’ai 60 ans, j’étais passionné par la pêche enfant, surtout la mouche sur l’ardèche. J’ai connu des rivières claires et poissonneuses (Ardèche et Essonne). Fin des année 70, j’ai l’impression que les rivières ont été « massacrées » par la pollution. Fin de la pèche pour ma part, jusqu’à ce qu’installé à Grenoble, mon jeune fils développe un intérêt pour la pêche. Je m’y remets avec mon fils (le pied), la mouche occasionnellement sur les chevennes de l’ardèche ou sur les lacs d’altitude. Sinon je pêche à 90% en toc nymphe sur les torrents.

Je remonte ce fil après être allé pêcher sur la Romanche hier, vers Séchilienne. Je surveillais son débit, très haut depuis le début de la saison. Ces jours ci, c’est un régime d’éclusée que j’imagine infernal pour le milieu : débit d’étiage de 20 m³/s le matin, lâcher à midi qui peut remonter à 40 m³/s, ça redescend jusqu’au soir puis lâcher d’eau jusqu’à 70 m ³/s de 20h à 4h du matin.

Ma séance d’hier, au toc-nymphe (désolé, je ne parle pas de gobage, vous imaginez la rivière…) :

Je n’étais pas allé sur les bords de la Romanche à cet endroit depuis 15 ans. A l’époque je ne pêchais pas, mais j’ai le souvenir d’une très belle rivière, eau claire, rivière de montagne alternant plat et rapide, nombreux rochers et postes à truite. Là, je trouve un torrent de montagne au lit dévasté par les crues, méconnaissable. Essentiellement torrentueuse, beaucoup de sédiments, mais quelques postes possibles que je décide de tenter à la nymphe.
De 11h à midi, eau teintée mais pas « foncée ». Je crois distinguer une touche au milieu des accrochages des nymphes au fond. Plusieurs tentatives et oui, j’accroche une truitelle de 7-8cm qui se décroche de suite. Un maigre soulagement, il y a encore de la vie dans cette rivière.
A midi j’accroche au fond sur la rive d’en face. C’est l’heure de l’éclusée, mais je me dis que la traversée se tente,je déteste plus que tout laisser du matériel dans la rivière (on ne peut pas donner de leçon si on pollue, mais bon, le nombre de plastique et de métal dans la Romanche est incalculable). Je remonte 100m (limite de ma bobine !) pour traverser sur un bras pas trop profond. Ca ne loupe pas, l’éclusée arrive au moment de ma traversée ! Je décroche et reviens au pas de course. Pas de problème, les lâchers le midi font monter le niveau d’une dizaine de cm et le courant reste gérable. J’adore le risque, mais faut prendre de la marge…
Après midi : eau teinté chocolat clair. J’ai remonté la rivière sur 1 ou 2 km, plus aucune touche. La nymphe n’était pas la meilleure technique, mais ça m’a permis de voir ce qu’est devenue la Romanche.

Du coup je me pose des questions :

  • y a-t-il encore de la vie dans la Romanche à cet endroit ? J’ai vu deux éphémères pendant ces 4h de pêche. Avec un tel régime hydraulique, qu’est-ce qu’on peut espérer ? L’eau est froide (la seule consolation des barrages ?) A quel moment les truites peuvent-elles se nourrir ? Les éphémères se développer, éclore ?..

  • D’où vient cette transformation de la Romanche en 15 ans ? Il y a quelques années j’ai vu des panneaux de nos politiciens (j’ai fait partie de ces gens élus, j’ai trouvé le milieu à fuir, dégoûté) : « Romanche vivante ». J’ai compris que plusieurs barrages sur la Romanche ont été remplacés par un super-barrage dont politiciens et énergéticiens se vantaient. Est-il responsable, avec la boulimie d’énergie des humains, de l’aspect de la Romanche cette année ? Ou est-ce simplement dû aux conditions climatiques (beaucoup d’eau au printemps, beaucoup de neige en altitude donc beaucoup de crues ?) ?

En tout cas je fais aussi le constat amer que les grandes rivières du département sont impéchables, et je crains beaucoup l’appétit féroce que développeront les promoteurs (du fric à faire) pour la soi-disant « énergie verte » des barrages hydrauliques. Je crains un carnage…

Bonne pêche à vous…

Bonjour,
je ne pense pas que les éclusées sur la Romanche soit un problème récent et que le changement de plusieurs barrages par un seul est réellement changé grand chose.
mas peut-être je me trompe.
par curiosité, ayant également 60 ans et ayant passé ma jeunesse dans l’Essonne où était les rivières claires dans ce département?

Bonjour,

Peut être du changement de mode de fonctionnement de « Crazy EDF » ?
Sur l’Aude, Il y a encore vingt ans, il y avait une logique de fonctionnement liée à la demande des industries et des particuliers. Aujourd’hui les lâchers sont aléatoires en terme d’horaires. Quand on demande, on a droit au « c’est piloté depuis Toulouse ».
Les deux réservoirs du Capcir en haut de versant (30 M de m3) étaient plein à la fonte des neiges. L’agriculture dispose contractuellement d’un quota de 5 M. Au comité de gestion, EDF arrive la bouche en cœur, pour annoncer qu’elle n’a pas pu remplir alors qu’elle turbinait comme des malades en avril-mai … Comme l’agriculture s’en tape, ça perdure …
N.B : bien sûr pas de bassin de compensation à la centrale finale (950 m de hauteur de chute).

à +

Ah bon ? Laquelle ?
A part de laisser les casse-pieds pieds téléphoniques nous emm… ou/et tenter de nous escroquer, je ne vois pas bien.

Bonne analyse !
J’ajouterais qu’historiquement la prévision à long-terme n’est plus dans la culture étatique depuis la fin des Plans quinquennaux, il y a trente ans.
Depuis, on en est à la gestion à la petite semaine comme témoigne l’approche budgétaire étatique et plus globalement publique (c’est de saison …).
Quand aux politiques transversales, elles sont mortes en … 1793 : la France est une construction jacobine donc verticale et centralisée.

à +

Je sais pas si « Crazy Edf » est responsable de tout, en effet depuis 30 ans nos habitudes de consommation on bien changées, et l’arrivée du net dans le début des années 90 jusqu’à la voiture éléctrique et par la dessus le réchauffement climatique ( en été les climatisations tournent bien ) sont certainement responsables de cet emballement, l’hydraulique étant surement une variable d’ajustement car disponible en instantané, il faut donc pas trop se plaindre de ce que nous avons contribuer à installer :wink:

3 « J'aime »

Au delà de 2 000 € le kWc installé, on perd de l’argent. Les vendeurs oublient dans leurs calculs de prix de revient d’intégrer le plus gros morceau : l’amortissement.

à +

1 « J'aime »

Bonjour Cric8,

Tu viens de résumer ce que tous les pêcheurs Isérois subissent sur la plupart des grandes rivières de la région (Vénéon, Romanche, Drac, Isère, Bourne, etc…).
Il y a deux problèmes majeurs, le réchauffement climatique et EDF.
La fonte des glaciers se poursuit tard dans la saison alors qu’il y a quelques années mi aout la fonte s’arrêtait, aujourd’hui cela dure…dure…
Le second point sur la Romanche c’est le changement du processus de « turbinage »'.
Avant EDF lâché beaucoup avec une fréquence pas trop élevé, aujourd’hui il lâche moins mais plus souvent. Il y a d’ailleurs une enquête sur la haute romanche pour voir l’impact sur les population de salmonidés.
Un autre facteur est les crues naturelles et « hydroelectrique » qu’il y a eu à l’automne et au printemps. La vidange de plusieurs barrage sur le Drac et la Romanche ont envoyé des tonnes d’eau et de boue dans le lit des rivières. Les rivières (Romanche et Drac surtout) ont été nettoyées et le lit s’est profondément modifié ce qui fait qu’il n’y a pratiquement pas de mouches cette année. Par exemple le Drac dans Grenoble a changé de rive a des endroits ou il n’avait pas bougé depuis au moins 10 ans.
Donc pour résumé bien que nous ayons un département bien fourni en rivière de 1ere catégorie la pêche à la mouche n’est praticable que dans des petits torrents de montagne qui ont encore un régime « normal ».
Concernant la population de truites je suis quand même optimiste mais pour en avoir le coeur net il faudrait pourvoir pêcher…

A+
Fred

1 « J'aime »

Juste pour ajouter au post de @Yves qu’on a en France l’électricité parmi les moins carbonée d’Europe. On ne le dit pas assez.

Quand a la Romanche la charge érosive en particule fine me semble complètement incompatible avec des populations de TRF fonctionelles, il y a des affluents fonctionnels néanmoins, c’est vers eux qu’il faut se tourner…

A+
J

Re,

Tout à fait !

Sauf que sur Aude, ça turbine souvent en continu ou parfois la nuit, ce qui est « crazy ».
« Crazy », car :

  • c’est une installation de haute chute (950 de chute)
  • les clim consomme davantage de jour que de nuit …

De plus, je n’ai jamais vu un transporteur envoyer tous ses camions à la révision « En même temps », pas plus qu’un agriculteur ses tracteurs, un industriel ses machines, un PALMiste en saison toute ses cannes ou moulinets, etc.
Crazy EDF » l’a fait avec nos centrales nucléaires !
Si on ajoute la saga des EPR …. :rofl: :rofl: :rofl: :rofl:
D’où son surnom qui n’est pas de moi, mais d’un grand acteur public de l’énergie

Pour les voitures électriques, vu le parc actuel, c’est peanuts (4% du parc qui consomme 1% de la production électrique), surtout dans l’Aude et départements voisins plutôt pauvres.
A mettre en parallèle avec notre bâti qui consomme la moitié de notre production électrique, surtout vu le taux de passoires thermiques.
Un rapide calcul de petit niveau montre que le passage à l’électrique de 25% du parc consommant des produits pétroliers (auto, fourgon, camion) consommerait 8% de notre production électrique actuelle, soit la production de moins de deux centrales moyennes.

D’où l’une de nos rares politiques publiques avec un peu de vision : la synergie de Ma Prim’Rénov (surtout depuis la réforme de cette année) / Aide à l’achat de véhicules électriques.

Ce qui corrobore les propos de divers acteur de l’électricité : « le marché de l’électricité est un marché en phase de plateau qui devrait décliner ».

Conclusion de cette digression : voila qui devrait amener un peu de baume au cœur de cric8 quand à la situation de nos rivières de montagne.

à +

Cric8 , ca me fait plaisir d’entendre parler de cette rivière !

Je pêche à la mouche la Romanche maintenant depuis 35 ans . De l’Oisans à la confluence avec le Drac, le lit à très peu changé sur cette période. Je mets à part les aménagements faits entre l’aval de Séchilienne et le rond point de Vizille ou le lit a été littéralement massacré ici comme ailleurs par le SYMBHI ,au nom de la protection des populations vis-à-vis des crues )

Les travaux d’effacement des barrages pour construire la nouvelle usine hydro sont de mon point de vue très positifs Le débit annuel sur la partie court-circuitée est bien plus stable .Le lit a retrouvé un coté naturel donnant envie d’y faire tremper mes mouches. Sauf que ….je reviendrai là-dessus en fin de couplet.

La Romanche à un régime purement nival qui fait que la rivière est teintée du 15 avril au 15 août . Depuis une quinzaine d’années maintenant , jusqu’au 20 septembre …

La charge sédimentaire diminue fortement avec l’arrivée de l’étiage d’hiver . En un mois, la rivière s’éclaircit jusqu’à devenir « Gin clear ». Hors éclusées, le regel nocturne en montagne commande à cette époque la couleur de la rivière.

Le maximum de fonte se situe fin toujours juin . C’est l’étiage d’hiver qui est retardé.

Le véritable changement récent comme dit plus haut vient de la modification des éclusées EDF et de son impact sur les PES.

L’HEPIA de Genève à travers plusieurs thèses dont une en cours ,étudie cet impact sur les populations de poissons . Des poissons ont été « pucés » . Des antennes réceptrices traversent la rivière pour étudier les déplacements. Pas de résultats probablement avant 2026.

Pour en revenir à la pêche et aussi curieux que cela puisse paraître, elle reste assez constante d’année en années . Entre 1990 et 2020 j’ai noté de façon rigoureuse toutes mes prises Je n’ai pas vu d’évolution significatives dans un sens ou dans l’autre .

Il faut pêcher la Romanche quand l’eau y est claire c’est-à-dire le 15 mars au 15 avril et le 15 septembre à la fermeture mi-octobre. La pêche y est régulièrement plutôt bonne, voire très bonne en fin de saison.

Sinon ( et pas complètement HS ) je fais aussi partie de ceux qui enragent sur la pêche en Isère. Je ne connais pas en France un endroit si impacté par les aménagements lourds hydro , par l’hyper aménagement du lit et des berges par le funeste SYMBHI et par les interdictions en tous genres.

Les aménagement touchent chez nous plus de 100 km de linéaire de grandes rivières de 1ère catégorie. Rien que ca !

Depuis le dramatique accident du Drac en 1995 , L’accès au lit majeur des rivières est interdit sur :

  • Tout le Drac depuis les grands barrages jusqu’ la confluence avec l’Isére.
  • La Romanche sur quasi tout son cours, de Rochetaillée à la confluence avec le Drac
  • Sur tous le cours de l’Eau D’Olle en aval de la retenue du Verney

Les gravières et îles de l’Isère sont effacées les unes après les autres d’Albertville à la confluence avec le Drac en aval de Grenoble laissant une rivière rectiligne . Tous les accès sont fermés à la circulation. ( Pas pour le pelleteuses du SYMBHI qui s’en donnent à cœur joie depuis 20 ans )

Ah oui Cric8 , pour finir sur une bonne note: là ou tu as pêché, bin c’est interdit en fait (lol)
Au plaisir de te croiser au bord de l’eau . Et puis si la pêche en club t’intéresse, tu peux toquer chez moi. :wink:

Merci beaucoup pour vos réponses ! En particulier Tumebroutes qui connait si bien la Romanche.

Quelques réponses en vrac :

Eh bien j’étais exactement là, ceci explique cela… :pensive:

Ah mince, mais ça ne m’étonne pas. Déjà les accès à la rivière ont été partout bloqués ou supprimés, difficile de quitter la 2x2 voies rapides sur cette portion de la Romanche (et ils ont eu le culot de mettre une piste cyclable sur le bord de cette voie express !). Avec toutes les interdictions, je m’y perds un peu.

Merci beaucoup, c’est vraiment sympa ! :smiley: Pour le moment, j’essaie de dégager du temps comme je peux vis à vis de ma famille, et c’est plus facile de prétexter que c’est pour occuper mon fils :sweat_smile:. Oui je pense à un club pour apprendre et partager. Mais j’essaie aussi de limiter mes déplacements, j’ai peur d’en venir à parcourir le monde pour la pêche à la truite. J’y viendrai peut-être au club ou aux sorties à plusieurs, en tout cas merci bien.

C’est un souvenir assez particulier mais très fort. J’avais l’habitude de pêcher en vacances l’été dans l’Ardèche (où on pouvait voir des très gros chevesnes). Comme je devenais vraiment passionné de pêche (à force de lire les livre de Duborgel…), ma mère m’avait emmené sur l’Yerres, près de Brunoy. Et j’en ai gardé un souvenir fantastique : un vrai aquarium, eau cristalline, des planes aquatiques, des gros poissons à profusion (rotengle, perche, tanche ou carpe) qui circulaient lentement à tous les étages de la rivière… Je pêchais à la ligne, je n’avais jamais attrapé des poissons comme ça (souvenir de la taille des poissons peut-être déformé par mon regard d’enfants :rofl:). Et j’ai en fait oublié la suite de l’histoire, souvenir encore plus fugace, mais je crois que quand j’y suis retourné, quelques temps plus tard, l’eau était devenue noire et opaque. Ce souvenir est très vague (déni face à un traumatisme ? acceptation là aussi parce qu’enfant ça nous dépasse ?). Sur la même période (je situe ça fin des années 70), l’Ardèche avait subi aussi de gros préjudices en terme de pollution (je me souviens d’une année à cette période où l’Ardèche était devenu opaque, je n’avais jamais connu ça, et charriait des fibres textiles). Tout ça est venu brutalement. Ca s’est amélioré par la suite, visuellement les eaux sont plus claires, mais je ne sais pas quoi penser de la population de nos rivières…

(désolé pour ces HS, on n’est plus dans le 38, mais ce sont des témoignages sur les évolutions du milieu aquatique, ce qui me touche particulièrement !)

La multiplication des panneaux solaires et des eoliennes un appel plus fréquent et plus complexe de l’hydraulique qui vient compenser ces pertes de puissance quand un nuage passe ou que le vent s’arrête.
Ça devient un réel casse tête à gérer.

En Savoie, Arc et Isère présentent le même type de problèmes pour la pêche. La chaleur tardive continue à faire fondre les glaciers alors que d’ordinaire fin aout le froid revient en altitude. Je crois malheureusement que nous sommes qu’au début de cette mutation avec réchauffement et climatiseurs.

bonjour, je pense qu’on pourrait reformuler la question: faut-il encore prendre son permis en France? je suis jurassien mes coins sont (ou étaient) l’Ain secteur de Champagnole et la Loue et en « vacances » (je suis retraité, 78 ans) je vais essayer d’autres rivières : Hte Loire, Ardèche, Dordogne, Htes Alpes, Savoie…les rivières sont parfois belles il ne manque que le poisson! quand on parle avec les gens du coin ils ressortent tous leurs vieux souvenirs: il y avait du poisson en abondance.On le sait tous, le réchauffement climatique et la pollution sont responsables, pourtant nos dirigeants restent quasi inactifs. Il y a aussi les fédés qui vantent sur leurs sites et dans leurs brochures des linéaires de parcours.à faire rêver, sur place, le réveil est brutal la plupart du temps. ce sont les pêcheurs qu’il faudra aussi bientôt classer en espèces protégées!

1 « J'aime »

Alors du poisson, il en reste mais il ne gobe quasiment plus.

En ce moment avec les retombées de fourmis, des coins qui semblaient déserts se transforment en Champagne à chaque retombée.

Les pêcheurs qui s’adaptent font encore du poisson. Les autres, ils ralent.

Fred

4 « J'aime »

Bonjour,
Je me permets de répondre au dernier message d’autant plus que je suis l’initiateur de ce post il y a plus d’un an.

S’adapter, on le fait, je pêche en sèche en noyée en nymphe au streamer a une main a deux mains (spey) et gère un GPS depuis plus de 20 ans mais je confirme que la situation est catastrophique, du moins dans ma région (Rhône-Alpes).

Oui les retombées de fourmis permettre de voir des poissons invisibles mais pour en avoir vu semaine dernière su l’Albarine j’ai pu constater l’absence de petits poissons ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le futur.

Sinon la population d’ombre sur la BRA a chuté dragstigment cette année, le Drac a été ravagé par les vidanges des barrages, le vieux Rhône a été purgé de ses ombres lors de la dernière chasse ded Suisses.

Ya pas mal aussi de vieux souvenirs qui sont liés aux empoissonnements massifs du passé…
En.effet ça ne gobe plus bcp.
Je partage le constat pour les rivières de l’est et un certain nombre de Rhône-Alpes… mais pour l’albarine il y a tout ce qu’il faut oû il faut (il suffit de voir les résultat des pêches électriques). Par contre ça gobe bcp bcp moins qu il y a 15 ou 20 ans en arrière.

1 « J'aime »

Re-bonjour

Mauvaise manip je n’avais pas fini mon post.

Le Guiers est un desert halieutique a l’exception de quelques spots ou dans les gorges, la Romanche, L’Isère en dessous du Pont-Royal jusqu’à Grenoble sont impechables pendant toute l’ouverture de la 1ère categorie a cause de la fonte et du turbinage permanent.

Alors oui il y a encore qq ruisseaux avec du poisson mais la situation est vraiment catastrophique.

L’Isère est le pire département car la majorité de nos rivières ont des barrages donc pour pêcher il faut viser le bon niveau et prier pour qu’il ne lache pas. Les savoies s’en sortent un peu mieu avec les affluants lorsqu’ils ne subissent pas de polutions.

Effectivement la question se pose faut-il encore prendre son permis ou aller pêcher a l’étranger dans des parcours privés pas vraiment « sauvage » ou est-ce que la solution ne serait pas de faire des parcours touristiques en France sur les rivières moribondes et de protéger complètement lez derniers sanctuaires…

Cordialement
Fred

bonjour, je ne râle pas, je constate. Il est vrais que je reste un moucheur plutôt moyen et que je ne pêche qu’en sèche ne m’étant pas résolu à me mettre à la nymphe malgré les incitations de mes amis (eux très bons pêcheurs) qui s’adaptent en pratiquant toutes les techniques (espagnole, noyée,sèche) selon les conditions de pêche. Pour autant, s’ils tirent beaucoup mieux leur épingle du jeux, ils constatent également que cela est de plus en plus difficile du fait de la baisse des populations qui subsistent (grâce au no kill) les survivants étant forcément plus méfiants. Pour moi qui suit uniquement « fly only », cela devient très problématique car il est un peu tard pour me remettre en question.J’espère malgré tout pouvoir continuer à pêcher tant que la santé me le permettra même si je pense qu’il me faudra penser à alléger ma panoplie de cannes et autres matos. Cordialement, Alain