Pour ma part, je ne pense pas que les pêches électriques aient une valeur de vérité absolue sur tous les secteurs de rivières.
Autant dans des gorges, ça doit être relativement fiable mais sur un parcours ou la rivière fait 10 ou 15m de large avec une profondeur de 60cm et des eaux cristallines, je ne suis vraiment pas persuadé de la pertinence des résultats.
Idem pour les secteurs qui présentent des grandes fosses.
La gestion patrimoniale a quand même du plomb dans l’aile avec les lâchers de (poissons) surdensitaires, cette saison, qui tend à s’accentuer, dans les années à venir avec l’équipe qui est en place.
Quand aux différentes études, étant plutôt cartésien, je trouve ça toujours très intéressant à condition qu’elles soient suivies d’actes sur le terrain.
Malheureusement, il y a la vitrine de certaine association ( assemblée générale, site internet…) et puis il y a la réalité qui est parfois tout autre.
Mea culpa, je viens d’aller vérifier, j’ai confondu avec la Bourne et la Vernaison.
A+
J
Les bénévoles n’ont pas tous leurs noms dans un bulletin municipal ou sur des listes électorales.
Un citoyen lambda ou un adhérent d’une Aappma qui ramasse des déchets au bord de la rivière ou qui démonte un micro-barrage, même s’il n’est pas sous les projecteurs, est un bénévole et il fait sa part.
Faire partie du bureau d’une association n’est pas un totem d’immunité et cet argument de « moi je m’implique, toi tu ne fais rien donc tu n’as rien à dire », ne peut pas être utiliser systématiquement et contre n’importe qui.
Déjà, parce que ça relève plus d’une psychanalyse d’autrui que d’une discussion.
Et puis même si c’est louable de s’impliquer dans la vie associative, personne n’y est contraint et forcer donc quand des sociétaires viennent aux AG et pensent autrement que l’équipe en place, je trouve ça un peu facile de leurs rétorquer poliment : « Tu ne fais pas partie du bureau, tu n’as rien à dire ».
Tu évoque la gestion patrimoniale tout comme l’Aappma locale sur son site internet, qui met cela en avant mais quand des déversements d’AEC ( 360kg pour être précis ) sont effectué sans même en parler aux adhérents à l’AG, il y a quand même de quoi à se poser des questions, non ?
Il était également question de créer des caches pour les poissons, ce qui manque cruellement sur certains secteurs, rien n’a été fait dans ce sens là.
Les équipes précédentes ont fait du super bouleau allant même jusqu’à faire fermer une usine qui polluait la rivière mais aujourd’hui ça n’est plus le cas.
Quand sur un domaine de pêche, on dépense des sommes importantes pour analyser l’eau, que l’on gère une rivière dont une partie a le label « Rivières sauvages » et que l’on y déversent plus bas des poissons surdensitaires, c’est que l’on est en train de perdre la raison.
Bonjour à tous.
J’ai bien suivi vos entretiens sur le sujet de la disparition inexorable de notre passion en 1ere catégorie.
Je ne suis pas( plus ) certain que l’on puisse conserver les souches sauvages de nos rivières pour les raisons que vous avez bien énumérées.
Personnellement pour pratiquer depuis des décennies les rivières de l’hexagone , notamment la HRA dans le Jura ( j’habite Chalon sur Saône) ou je fais des aller et retour à la journée,j’ai vu cette dernière décliner à grande vitesse , comme j’ai vu le nombre de pécheurs.Alors ne faut-il pas se poser la question de l’évolution de la gestion piscicole, peut être vers un rempoissonnement intelligent, réglementé et de qualité ?Simple réflexion d’un pécheur exclusif à la mouche passionné mais inquiet sur l’avenir de sa passion.
J’en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux halieutiques pour2025.
Salut , je pêchais la Loue et le Doubs Dessoubre Cusancin et Moselle pendant plus de 50 ans ! Malheureusement tout est foutu ! Ou presque ! D’ailleurs avant je ne pêchais qu’en sèche tellement il y avait de mouches et progressivement, je suis passé en NAV et maintenant sur perdigone en petites rivières non polluées ou presque pour dire qu’il n’y a pas qu’en Isère que ça se dégrade c’est partout
Suite à la création de ce post je vous partage un petit retour sur l’ouverture 2025 en Isère après 1 mois de pêche.
Les conditions de pêche ont été bien meilleures que les deux dernières années (pas de crues à répétition). Néanmoins les premières constatations ne sont pas forcément réjouissantes.
Bassin versant Romanche, Drac, Isère.
La Romanche en dessous de Bourg d’Oisans a subi des crues dévastatrices causées par les évènements survenus sur le Vénéon (Octobre 2023 et Juin 2024) et les travaux sur les barrages.
Pour l’instant il est difficile de dire si les secteurs avals ont aussi été impactés car il est trop tôt dans la saison et une grande partie du parcours a été interdite à la pêche.
A noter que le démantèlement de nombreux barrages sur le parcours aurait dû permettre aux poissons de se déplacer plus librement malheureusement nous ne verrons pas le résultat tout de suite .
Le Drac de la jonction avec la Romanche jusqu’à la confluence avec l’Isère (2nd catégorie) semble désespérément déserté par les truites, les crues exceptionnelles, naturelles et générées par les vidanges de barrages ont eu raison de ce parcours et il faudra attendre quelques années pour retrouver des conditions de pêche acceptables si nous avons de la chance (le Symbhi ayant prévu des travaux d’aménagements).
Ces constats sont basés sur ma pratique régulière de ces parcours depuis plus de 20 ans, les retours d’autres pêcheurs habitués, et, des APPMA concernées.
L’Isère en 2nd catégorie (après la jonction avec le Drac) semble avoir été en partie épargnée même si on peut constater que le lit de la rivière est colmaté plus que d’habitude. Les conditions anticycloniques n’ont pas favorisé les éclosions de March Brown qui font sortir les belles truites.
L’Isère en amont de Grenoble.
Il y a eu un peu d’activité mais la probabilité de croiser une pelleteuse est supérieur à celle de voir un gobage.
La fonte a commencé ce weekend est le niveau et la couleur des rivières est maintenant incompatible avec la pêche à la mouche.
Il faut maintenant attendre quelques semaines pour que les petites rivières se réveillent (Guiers, Bourne, Bréda, etc…). Espérons que nous aurons de bonnes surprises après deux années bien arosées.
A+
Fred
Je suis nouvellement installé à Grenoble et je viens de parcourir les nombreux messages précédents. Mais ou est-il possible de pêcher à 50 km à la ronde de grenoble ?