Les « multas » vont de 18 à 18 000 euros:
He ben figure toi que tu serais surpris… Pas de nom ici.
Figure toi qu un guide français (pas connus ds le monde de la mouche) pratique sur un coto très connus de Catalunya. Il amène ces clients qui pêche toute la journée au spinning. Si ça mort pas un coup de vers au bouchon… Bien sûr totalement interdit sur ce coto… Après on se demande pourquoi les français ont mauvaise presse. 
La merde s’exporte c’est bien connu
Et qu’est c e qui empêche « à ces clients » de refuser/adhérer à ce genre de pratique… ?
Surtout s’ils ont une éthique, comme par exemple celle de notre site bien aimé …
1 Like
Et bien tu le sais pas forcément toujours… Tu prends un guide tu te dis qu il gère la réglementation, permis etc 
Ça m est arrivé qu un guide en France me dise : ici si tu pêches pas comme ça ( ndlr :un genre de bikini) tu feras rien 
Ça va c était qu une demie journée 
2 Likes
Les clients captent rien ils sont juste là pour la photo avec le fish ds les mains pour Instagram le reste ils s’en foutent
1 Like
Bonjour,
Les associations de pêcheurs ont surtout une activité de défense des intérêts des pêcheurs, de veille environnementale, d’animation, formation et d’organisation de concours. Elle peuvent venir en renfort des communautés autonomes pour la gestion de leur secteur, en particulier des parcours payants.
Mais ne sont pas gestionnaires de leur secteur au sens français du terme.
Notons le poids des associations environnementales qui me semble moins politisées que chez nous et donc plus efficace …
Après ça doit dépendre des communautés. En Catalogne, l’associatif et l’esprit coopératif sont historiquement et socialement très présents (Cf bars, restaurants coopératifs etc.). De même, je pense au Pays Basque (Cf Mondragon).
Sur un parcours catalan que je pêche souvent, il y a les deux gardes de l’association de pêche qui sont extrêmement actifs … Comme le « forestal » (= guarderia del medio ambiente).
J’ai, une fois, été contrôlé par la Guardia Civil Llicencia, permis CNI) …
En fait, en Catalogne, toutes les forces de l’ordre peuvent contrôler. Ailleurs, je ne sais pas …
à +
P.S :
C’est le danger des guides qui ne sont pas du coin … Que penser de guides incapables d’aligner trois mots en anglais, la langue internationale ? Encore moins de parler la langue ou une des langues pratiquées dans le pays de guidage ?
Ils sont les meilleurs, les « rois du pétrole » jusque jour où il y a un problème …
2 Likes
OK je ne savais pas je pêche assez peu finalement en Catalogne, je vais plus vers l’ouest. Et L Aragon
c’est assez révélateur le pays basque français, n’est plus ce qu’il était au niveau pêche et de l’autre côté c’est super effectivement c’est à se poser des questions,…et ce n’est pas d’aujourd’hui ! on en parlait déjà il y a 30 ans et pas seulement du no kill, cela ne viendrait donc pas du poisson ou de la qualité de l’eau, ou des insectes d’où cela peut-il bien venir ?
Ne pas généraliser non plus, beaucoup de rivières en Espagne ont pris cher et ça a beaucoup baissé en quantité sur certaines secteurs (Navarre et certaines rivières dAragon ou Asturies). Il reste néanmoins qques bonnes rivières ou l’on trouve une population de truite intéressante, majoritairement du à la gestion et contrôles récurrent, ainsi que la mentalité des pêcheurs
Effectivement, croire que l’herbe est plus verte ailleurs est un biais bien connu.
Les espagnols dans leur quête d’eau pour l’agriculture et l’alimentation domestique ont massacré leurs cours d’eau. Grand barrages, prises d’eau à répétition qui vident les lits, portions soumises à éclusées pour les rafts, canyonig industriel… Peu de cours d’eau sont en bon état chez eux aussi il ne faut pas se leurrer.
Fred
Nous connaissons donc bien les causes …
Bonjour à tous
Je pêche en ESPAGNE depuis 50ans , j’ai donc assisté à l’evolution de la pêche dans ce pays et j’ai aussi assisté à l’evolution des cours d’eau …mais bcp moins de leurs poissons qui pour moi sont restés identiques …
il est évident qu’aucun pays au monde n’aura le label " super rivière idéalement gérée qualité d’eau exceptionnelle poissons nombreux et de bonne taille ,genetique intacte , etc etc " …
Aucun pays ou l’homme a malheureusement eu son influence , reste les pays ou l’homme n’a pas eu d’infuence, ils sont très peu nombreux…j’en connais quelques uns mais ils sont rares et surtout très difficiles d’accès et donc chers!
l’Espagne et plus particulièrement les pyrénées espagnoles sont occupées par l’homme depuis très longtemps et le regime lié a la météeo fait que l’eau y est plus précieuse que du côté francais … les aménagements des cours d’eau ont donc fait subir de très profondes changements aux truites … et pourtant…
Et pourtant s’il est une pays qui m’atire vraiment pour la pêche et qui me donne satisfaction a chaque sortie c’est bien l’Espagne …
je pêche les deux cotés des pyrénées et si jaime aussi pecher cote français il n’y a strictement aucune comparaison a faire avec l’Espagne …
l’espagne a su s’adapter a la pression de peche ( des francais surtout) et leurs reglementations ont evoluées en fonction de la pression de pêche … cette année encore l’Espagne vient d’innover en interdisant le plomb…
j’ai connu l’Espagne juste après l’interdiction de l’asticot la grande époque du fromage , c’etait un veritable pillage …interdit au bout de qqs années …puis est venue l’époque des cotos de plus en plus nombreux et très diversifiées en possibilités de pêche et en accès , c’etait très compliqué de pecher il faut le dire… et d’ailleurs beaucoup de pêcheurs francais ont abandonné l’espagne … tout ceci a été regularisé au cours des ans et maintenant quand je peche la bas je me sens presqu’aussi libre qu’il y a 50ans …et surtout je m’amuse autant , je ne peche qu’a la mouche sur tout les parcours puisque je pêche en no kill et comme j’ai atteint 65ans mon permis de peche est gratuit et de plus les 4 premiers jours de la semaine sont aussi gratuits pour les cotos…
Ce que je veux dire c’est qu’on a beau critiquer l’espagne , enFrance nous sommes très très loins d’avoir autant de facilités d’accès a la peche , et donc si les instances francaises voulaient bien reflechir a la question peut etre qu’il y aurait bcp moins de désertion…
Pour ce qui est de la reglementation draconiene et des peines encourrues et bien la aussi on devrait s’en inspirer et pas qu’un peu …!!
Enfin pour ce qui est de la génétique qui est souvent critiquée en Espagne , et s’il est vrai que sur certains parcours ’ intensivo’ les poissons ont vraiment la gueule de nos AEC de lachers d’ouverture , toutes les rivières que je pêche sont peuplées de poissons magnifiques , et avec une super défense…
4 Likes
Bonjour,
C’est aussi, hélas, le cas pour la Catalogne que je ne pêche que depuis une dizaine d’années. Et même sur cette dizaine d’années, c’est sensible !
La pêche y a perdu ce qui était son principal « avantage concurrentiel » : le gardiennage qui n’est plus ce qu’il fut depuis les effets de la crise de 2008 et ses coupes budgétaires.
Il faut avoir à l’esprit que l’écrasante majorité des installations, tout au moins dans les Pyrénées datent de « Paco Turbinas » soit avant 1975.
Là aussi c’est surtout un problème de fonctionnement : débits réservés et comme dit usages touristiques de plus en plus prégnants aujourd’hui.
En même temps, le Ter entre le barrage du Pasteral et Girona a vu diminuer ses prélèvements de 4 à 6 m3 /s avec donc davantage d’eau à la saison chaude où ça coule plein bords, de plus régulier.
Pour l’état des cours d’eau, une étude sur le bassin du Segre, par exemple, est des plus éloquentes et pas dans le bons sens, sauf pour le Valira venant d’Andorre à la renaissance étonnante.
Contrairement à nous, la priorité est, comme dit, surtout à l’irrigation plus compatibles avec l’environnement si les débits réservés sont corrects.
La plaie est surtout la petite hydroélectricité des prises d’eau des ex colonies industrielles transformées en microcentrales court-circuitant l’essentiel du linéaire ; ce qui est flagrant sur le bassin du Ter.
Après, comme dit par Pescadou, et pour je que je connais, il y a de beaux restes avec peu de pêcheurs, encore des gardes, un noKill généralisé, du poisson souvent gros, beau dans certains coins, un système tarifaire souple, la simplicité de cours d’eau où l’accès est public et le passage de Droit, des assos environnementale prégnante, un intérêt des « politiques » riverains pour la pêche etc
Et bien sûr la qualité de l’accueil …
à +
2 Likes
Voilà qui donne envie 
Ça l’est toujours pour certains coins. En Castilla y León, impossible d’échapper au sorteo (tirage au sort).
Sur certains cotos il y a (en temps normal hors Covid) près de 6000 demandes par an pour moins de 500 places…
C’est un concept qui serait difficile à mettre en place en France. On tire au sort car il ne peut pas y avoir de place pour tout le monde… C’est aussi une prise de conscience sur les ressources non inépuisables de la nature …
Il y a 2 paramètres à prendre en compte :
Ces cotos sont pechable 3 jours par semaine (les jeudi samedi et dimanche) donc ça limite forcément les disponibilités
Au lieu de sélectionner par l’argent (comme casi tous les meilleurs secteurs au monde) on tire au sort.
Je tiens à préciser que se sont des cotos bien sur en NK, peuples uniquement avec des poissons sauvages
Attention, il y également certains cotos intensif ou il n’y a aucune limite de pêcheurs par jour, et ça devient vite l’enfer les jours d’affluence
1 Like
Je met la Catalogne dans l’Espagne… Aussi 
¡¡Tema muy candente !!
De fet, tema molt calent … 
Mais le sujet étant la Provincia de León, que je connais très mal, je parle de ce que je connais le mieux en Espagne, la Catalogne qui n’est pas dans la Castilla y León où l’on retrouve peu ou prou la même problématique, tirage au sort mis à part … 
Niveau pêche, ce n’est pas la meilleure région d’Espagne, ni la plus réputée, mais je suis à guère plus de 30 mn d’Angles et guère plus d’une heure de l’Alt Ter ou du Freser.
Du coup, pour moi, c’est juste pêcher « local », un peu chez moi …
à +