Je m’intéresse de plus en plus à la noyée et des vidéos que j’ai vues sur le net, j’ai observé que la plupart du temps, il s’agit de rivières granitiques ou rivières au fond sombre et chargé. Dordogne, allier, glomma et autres pays scandinave idem Ecosse pays de galles et US.
Ma question est : est ce que cette technique peut fonctionner aussi sur des rivières à profil calcaire ou rivières de montagne ?
Bonjour,
Cela marche mais moins bien, dans les eaux très claires des rivières calcaires les poissons détectent plus facilement la supercherie et sont moins en clin à se déplacer pour venir chercher les noyées, il faut pêcher plus fin en général. En rivière de montagne c’est plus simple. Une technique qui marche bien c’est la noyée amont, tu lances en amont et ramène les mouches juste un peu plus vite que le courant pour garder la tension. Bas de ligne plongeant ou soie intermédiaire facilite les mouches à descendre dans la colonne d’eau.
Bons essais!
Bonjour,
cela marche en montagne.
sur la Clarée c’est sûr,
sur la Durance et la Gyronde je n’ai pas eu de bons résultats
pas de résultats aussi en début de saison sur ces rivières.
Noyée classique avale, j’utilise une (très vieille) soie flottante et un bas de ligne plongeant (Guy Plas).
je ne sais pêcher que la zone courante.
sur l’Huisne (rivière calcaire?) j’avais eu des résultats.
Cela qq annéem
Bonjour,
Super ce sujet ! Je me posais la même question pour une rivière petite/moyenne (5m de large en général) assez encaissée avec alternance de courants de de plats. Les veines d’eau sont bien marquées et étroites. J’aimerais bien trouver une méthode de prospection aval (en amont je vois bien de quoi parle Yannick).
Est-ce que j’ai une chance d’arriver à pêcher en aval en petite rivière en noyée ? J’ai déjà essayé mais le temps que la mouche traverse la veine d’eau dure à peine quelques secondes et mes microdérives ne sont pas très productives. En plus j’ai tendance à faire déjà fuir tout le monde avant même de commencer parce que je n’arrive pas trop à pêcher loin. Est-ce que j’aurais meilleure façon de conduire la ligne pour pêcher un peu plus en distance et allonger un peu les dérives, ou il faut que je trouve une autre technique ?
Merci,
marc
une main, 3 noyées (bibi/phryganymphe GP en pointe); canne 10’ soie 4 mais avec une vielle iwf5 orvis.
bas de ligne maxima je crois que je dois être en 17% en pointe
le parcours habituel rien de secret basse clarée le long du camping et bengalow au dessus de la Vachette
je dois pas être le seul à y pêcher! pêche aval en descendant.
la noyée peut être intéressante pour explorer du terrain en l’absence de gobage mais en montagne j’ai pris aussi des truites qui gobaient
sinon je trouve que les ombres réagissent souvent mieux que les truites (mais dans le 05 y en a pas à ma connaissance).
Efficace sur les yeux légèrement tendues, après un coup d’eau, un orage lorsque est encore légèrement mâchée ( expérience sur la Clarée en dessous de Névache) qui se teinte très vite.
Merci pour les réponses ! C’est un no kill, donc passé un stade dans la saison, la sèche devient compliquée, en particulier vers l’aval… J’essaierai de m’acharner en noyée pour voir si je m’en sors mieux la prochaine fois.
En torrents, ruisseaux ou petites rivières, voici une technique un peu particulière.
Noyée aval à 1 seule mouche non plombée.
Matériel: soie WF5 ou 6, canne 10" soie 4 (la canne est un peu surchargée mais on pêche à courte distance), bas de ligne tressé ou poly fast sinking de 90 à 110 cm permettant à la mouche d’être rapidement en bonne profondeur, pointe 1m en 16/100, mouche H10 ou 12.
Ainsi on pêche rapidement, précis, sans emmêlage puisque pas de potences, sans qu’une bille frappe le scion, canne relativement longue (sous la canne possible si postes encombrés…), changement de bas de ligne rapide permettant de passer en sèche si nécessaire.
Perso je pratique avec polyleader fast sinking 90cm.
Merci pour ce très intéressant sujet
Merci pour l’idée, ça paraît assez adapté à ma situation !
Je pratique déjà pas mal en sèche et en nymphe amont, j’aimerais bien me diversifier un peu et trouver une pratique efficace en travaillant vers l’aval …
Là comme ailleurs, aller du général au particulier (et non l’inverse comme dans notre société de l’immédiateté) pour acquérir le socle des fondamentaux, s’impose.
Pour ce faire la lecture et les relectures multiples de l’ouvrage de Jean-Louis Pelletier « Pêche moderne de la truite de rivière à la mouche noyée » est indispensable.
Tout y est, y compris la noyée amont.
Un bon investissement qui garde sa valeur à des prix raisonnables sur Gobages.
Perso, je fais à partir de trois mètres de large, voire moins, avec débit normal ou un peu haut. L’eau un peu teintée est pour moi un plus.
J’ai tendance à pécher «creux » et méthodiquement.
Plus compliqué par eaux basses où je passe à une mouche. Encore plus compliqué quand le courant est faible.
Techniquement, forcément je ne pêche pas pareil un ruisseau de trois mètres de large et une rivière de trente mètres.
Pour le substrat, vu que la plupart des cours où je pêche sont calcaires ….
Ma technique privilégiée pour globalement explorer un nouveau parcours où là je pêche forcément plus vite.
C’est pas bête de revenir aux fondamentaux car en noyée j’ai l’impression que le monde y est plus vaste quand seche ou en nymphe.
On parle de cannne de 9 à 11 pieds voire plus
On parle de single hand ou double hand
On parle de spey ou switch
On parle de soie wf, scandi, skagit, trout spey
Il n’y a guère que le moulinet qui a l’air simple !
Ton sujet est Noyée en montagne. Donc on oublie spey, switch, skagit, scandi, trout spey etc qui sont hors sujet, bien que fort intéressants.
Exact, 75% des touches ont lieu dans le début de la dérive. La noyée est une technique à part entière et demande , de l’observation, un matériel adapté mais simple d’emploi, et de ne pas changer sans arrêt de soie, de bas de ligne etc. Bien connaître son équipement et savoir, sans se poser de questions, comment il se comporte est un gage de résultats.