Poissons sauvages …Que se passe-t’il sur les rivières européennes?

Cette année 2025 m’interpelle car lors de mes différentes sessions de pêche , en France : Normandie, Paca, en Irlande je constate que j’ai de moins en moins l’occasion de pêcher en sèche .
Même si les éclosions d’éphémères de toutes sortes étaient bien présentes , de sedges dans une moindre proportions , les Gobages de poissons sauvages se sont raréfiés.! C’était déjà le cas en 2024 mais c’est beaucoup plus brutal en 2025.
J’ai donc pris langue avec toutes mes relations de pêche y compris des guides professionnels et malheureusement le constat est le même ! Et cela touche d’autres espèces aquatiques comme les écrevisses.
Certes il existe des pays notamment à l’Est de l’Europe où la pêche en sèche est encore possible mais sauf exception ce sont des rivières privées qui font commerce ,au prix d’un marketing alléchant , de la prise de poissons élevés pour l’occasion et régulièrement introduits à l’image de ce qui se fait dans de nombreux domaines de chasse commerciale.
Est-ce que vous faites les mêmes constats pour ce type de pêche à la mouche au travers de os expériences avec cette technique de pêche à la mouche ?

Alors oui , c’est vrai il existe d’autres techniques pour pêcher sous l’eau cette fois-ci ! Mais là n’est pas la question . C’est à se demander si la pêche en sèche n’est pas condamnée …. À vous lire . Très cordialement

Je crois vraiment que la première démarche que le monde de la peche devrait adopter c’est de cesser de chercher des causes locales a un problème global. Les causes globales sont parfaitement connues et documentée par la science : agriculture intensive + changement climatique.

Tant qu’on élira des hommes et des femmes politiques dont l’agenda n’est pas d’agir sur ces 2 causes, la situation empirera sans cesse…

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J

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Et comme les plus motivés pour lutter contre ces deux fléaux sont aussi ceux qui veulent l’arrêt de la pêche de loisirs, surtout en nokill, « le monde de la pêche » ferait mieux d’y réfléchir à deux fois avant de faire n’importe quoi :upside_down_face:

Votre question est légitime, votre observation lucide, mais la pêche en sèche n’est pas morte. Elle devient plus exigeante, plus saisonnière, plus tributaire de micro-conditions. Elle survit là où les milieux sont encore sains, la pression modérée, et l’écosystème équilibré.

Si elle devient plus rare, elle en devient aussi plus précieuse. Peut-être faut-il aujourd’hui la pratiquer comme une pêche d’exception, un cadeau du vivant, et non plus comme une norme.

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Oui donc ça ne gobe plus des masses et les rivières où ça arrive se font rares… on peut prendre ca comme un cadeau mais c’est plutôt le symptôme d’une cata…

Cela varie d’une année à l’autre, avec des périodes différentes et plus courtes.

Assez d’accord avec Phoxi.
Cette année en Normandie est une bien meilleure année que l’année dernière. Les niveaux d’eau sont bien plus bas qu’en 2024 et même si je me garderais bien d’en faire une conséquence avérée, les poissons et les éclosions sont là.
Hormis quelques jours où la météo ne le permettait pas, je pêche tous les jours depuis mi-Mai et je n’ai pas encore noué une seule nymphe…
Néamoins, les secteurs et plus encore les moments sont à choisir avant toute chose.

Effectivement bien moins de gobages, moins d’insectes également, les crues et les périodes d’étiage joue sur le biotope à mon avis.
Une évolution du comportement des poissons sur des secteurs surpechés, alimentation différée, la nuit ??? à force d’être pris et relâchés ???( je suis fervent partisan du NK , je préfère préciser).
Ce ne sont que des pistes que je me pose en question.
Enfin la sèche en péchant l’eau peut s’avérer intéressante avec des résultats surprenants sur des secteurs systématiquement pêcher en NA, j’ai pu remarquer cela sur la H.Sioule l’année dernière, mais les débits étaient importants…

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