Pompe Stomacale

Quand le poisson est mort, il n’est nullement besoin d’utiliser une pompe stomacale. Tu sors l’estomac, tu l’ouvres et tu écartes le contenu dans une assiette avec un fond d’eau.

J’ai tellement appris avec les contenus stomacaux. Tous ces poissons qu’on regarde gober des heures sans les faire bouger. Tu as beau voir ce qui est sur l’eau, la solution est dans leur bide.

Fred

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Certes, mais gobages n’encourage pas à tuer les poissons pour inspecter les contenus stomacaux, si???

En claironnant « la solution est là », et en le présentant comme « LE » truc ultime je pense qu on ne passe pas le bon message.

Je pense avoir suffisamment donné mon avis sur le sujet et m’arreterai Donc là.

A vrai dire j’ai bien du mal a voir pourquoi l’examen du contenu stomacal d’une truite avec une pipette serait si invasif ?

A+
J

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C’est justement pour ne pas tuer les poissons qu’on utilise les pompes stomacales.

Vu que tu côtoies des poissons morts ce qui n’est plus mon cas, fait des tests de résistance des tissus au poinçonnement. Tu vas être surpris de voir comment un estomac de truite est coriace et comment un estomac d’ombre fragile.

Même en prenant toutes les précautions du monde, avec un matériel non vulnérant tu vas défoncer l’ombre alors que la truite, tu auras du mal à percer les tissus.

Le mieux, c’est le lavage d’estomac comme le font les scientifiques. Mais la perspective de me trimbaler au bord de l’eau avec un pulvérisateur dans le dos ne m’enchante guère. Et il y a bien longtemps que je n’ai plus du mal à trouver la mouche.

Mais en début de carrière, ça m’a bien aidé. Je remercie d’ailleurs tous ces pêcheurs préleveurs de poissons rencontrés au bord de l’eau qui m’ont permis de vider leurs prises pour en observer le contenu stomacal.

Fred

Bonjour, j’ai eu une pompe stomacale vite abandonnée, quand tu t’en sers c’est que tu as déjà pris le poisson et donc résolu une partie du problème, maintenant j’utilise un filet à mailles très fine sur l’épuisette pour voir les insectes et larves qui dérivent dans le courant et ainsi adapter au mieux ma mouche. Pas de mal pour le poisson et cela marche très bien, un réflexe à avoir quand on se casse les dents encore cette année cela m’a été d’un grand secours

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Dans un estomac de poisson, tu as l’historique des repas successifs de la journée entière. Tu peux te casser les dents trois heures dans l’après midi sur un insecte, prendre le poisson le soir au sedge, tu as beau avoir pris le poisson, tu n’as pas la solution.

Alors que quand tu as le bol alimentaire, tu as les repas de chaque moment de la journée. C’est hyper instructif et très variable d’une saison à l’autre et d’une espèce à l’autre.

Fred

Bonsoir,

Des avis techniques, pour ne pas dire scientifiques, des plus intéressants et pertinents.

Reste un élément de la globalité du problème : l’image.
Cramponner un poisson par la bouche avec un hameçon est dans la culture de l’écrasante majorité des européens, donc ils comprennent et ça ne choque pas. La plupart comprennent encore mieux que nos hameçons soient sans ardillon.

Par contre je ne suis pas sûr que beaucoup comprennent que l’on enfourne le gosier des poissons avec un espèce de tube qui rappelle le modus operandi des bien tristes images de la TV …
D’où mon peut être foireux trait d’humour … noir.

Pour les pratiquants de la chose, nous nous direz si les spectateurs ont la même vision qu’avant COVID …

à +

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Bonjour @JC11

Je crois que c’est une question d’époque. Si par le passé on avait eu la même considération la science n’aurai jamais fait de progrès. Faut-il faire de l’anthropomorphisme avec les poissons ?

La science du pêcheur peut donc en passer par là. C’est un choix que je ne fais pas car je trouve amusant de chercher la bonne mouche sans aller explorer l’estomac d’un poisson. La recherche c’est selon moi un des temps fort de la pêche qui se concrétisera par une prise.

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