Projet de barrage sur le Queffleuth et Jarlot (Morlaix)

Un projet délirant de plus, après celui de Quimper sur l’Odet, qui va morfler, celui de Chateaulin sur l’Aulne, l’Hyères, l’Ellez et le Squirriou (qui vont en prendre plein les dents) , voilà celui de Morlaix sur le Queffleuth et le Jarlot. Le but ? : proposer des « zones de ralentissement dynamique, des talus de ceinture, une refonte du système bocager ou encore la reconquête des zones humides », alors certes un peu de bocage et de ZH mais c’est pour mieux flinguer le Queffleuth et le Jarlot avec des « ralentisseurs dynamiques », et personne pour dire à la collectivité que ce projet est délirant et trop impactant? en attendant, 160 000€ dépensé rien que pour cette étude de « modélisation 3D », la collectivité aura beau de dire « pourquoi nous avoir laissé dépenser ces sommes en études si le projet n’est pas accepté »??? Morlaix - Inondations. Le territoire est passé au scan - Le Télégramme

Vive la compensation écologique… le fait de recréer un milieu soit disant naturelle te donne le droit d en détruire 10 fois plus! Bonne idée :angry:

Je ne vois pas où il est question de barrage dans cet article… des infos ?

c’est ce que la “communauté de Morlaix” appelle des “des zones de ralentissement dynamique”, élement de langage pour ne pas choquer, gagner la guerre de l’opinion c’est le plus important, en fait il s’agit ni plus ni moins que de construire des digues en barrage sur le cours d’eau et laisser le cours passer sous la digue dans une section déterminer pour le faire déborder en amont de la digue et retenir l’eau, dans le cas de ces "ralentissement dynamique de crue "sur l’Aulne , l’Hyères, l’Ellez et le Squirriou, les digues font jusqu’à 10m de hauteur …

hello
ce qui me fait enrager dans ces histoires, ces projets déments c’est l’immobolité apparente et sans doute réelle des associations diverses concernées.
quand les pelleteuses vont arrivé ,ont aura droit au défilé de pleureuses de tous bords pour contesté ,mais il sera trop tard.
“nous pêcherons ce que nous aurons mérité”

en fait, le pire, c’est que la bataille était déjà gagnée il ya 20 ans, parce que que se soit dans le cas des barrages sur l’Odet (les habitants des communes à l’amont concernées, s’étaient mobilisés pour faire capoter le projet), sur le BV de l’Aulne (les habitants des communes à l’amont concernées, s’étaient mobilisés pour faire capoter le projet) et sur le BV du Queffleut (c’est un vieux projet qui a pris la poussière). Mais à l’époque , la lutte contre les inondations était une compétence de l’Etat.
Tous ces projets ont capotés et même ont été jugé “couteux et pas efficace” et pourtant , les élus les ressortent des cartons, faut dire que les communes ont choppé la compétence GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations) par les lois de “décentralisation”, et les élus, font ce qu’ils savent faire le mieux : recycler pour se faire réélire…
Donc, il serait très facile de dire que ces projets ne sont pas plus désirés ou efficaces qu’ils ne l’étaient il y a 20 ans, les assos feraient bien de s’intéresser au projet.
Dans le cas de l’Aulne, c’est même une opportunité à ne pas râter, puisque la meilleure façon de lutter contre les inondations étant de revenir à “l’Aulne rivière”, passer d’un canal (où aucun bateau ne passe) à une rivière serait un bond en avant pour la biodiversité.

C’est ce qu’on appelle des “barrages écrêteurs”, donc sans plan d’eau permanent (ce qui est plus vendeur pour les riverains avec moins d’impact visuel, des terrains agricoles ou forestiers encore exploitables hors crue). Sur le papier, c’est très bien mais quand ils se mettent en charge, ça vous colmate une frayère en un rien de temps et parfois, malgré l’ouverture du pertuis en permanence pour laisser passer le débit de la rivière en dehors des crues, on se retrouve avec des ruptures de la continuité écologique temporaire (embâcles) voire permanente si le radier est trop long et/ou mal branlé (trop petit, trop pentu, trop sombre., mal calé avec une belle chute aval…) Bref ! Pas top !