Elle paraît déjà loin cette première truite de l’ouverture. Les danicas et vulgatas ont depuis longtemps déposé les oeufs de la prochaine génération. Les fabuleux coups du soir du mois de mai sont terminés avec les mêmes joies et frustations que l’année précédente. Martinets et hirondelles ont pris leurs quartiers d’hiver en Afrique. Le chant des cigales a fait place au silence. Les irréductibles de la PALM se sont trournés vers la deuxième catégorie. Les afficionados de thymallus ont quitté l’arène depuis quelque temps, les autres se régalent sur les « brocs », streamer et soies plongeantes sont à l’office. Les réservoirs font le plein, dame arc en ciel va faire les derniers plaisirs au bord de l’eau. Les clubs mouche ont repris leurs activités. Et comme le veut la tradition quand le jambon de pays et le rosé auront pris la place des hackles et tinsels en fin de soirée, le souvenir de la grosse au pied de cette souche qui nous a cassé au démarrage verra sa taille augmenter au fil des séances. La rivière rentre dans sa période de somnolence, les lacs de montagne sont endormis. Vient le temps des salons, de l’entretien du matériel et de remplir les boîtes à mouches, les facteurs de cannes sont enfermés dans l’atelier vernis et ligatures laissent augurer de prochains objets d’art.
Et les jours de flemme quand la pluie frappe aux carreaux, devant l’ordinateur le visionnage de nos sites préférés rentrera le soleil dans la maison. Qu’ils soient voyages, exploits, aventures ou simple photo de ce bel étendard, les palmistes sont des artistes dans ce domaine aussi.
Certains rejoindront les associations, clubs, AAPPMA pour que puisse perdurer notre passion. Un grand merci à eux…
Les quatre saisons de la Palm 2017 sont terminées. Vive 2018…
3 Likes